[Ackerman, Elliot] En attendant Eden
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[Ackerman, Elliot] En attendant Eden
Ackerman Elliot - En attendant Eden
Éditions Gallmeister (2019) – 159 pages
Quatrième de couverture : Tous les jours, Mary est tout près de son époux, à l'hôpital. Tous les jours depuis trois ans, après son retour d'Irak. Eden est inconscient, et ses blessures ne guériront pas. Personne ne sait plus comment l'appeler, sauf elle : c'est son mari, et, il est toujours en vie. Leur fille, qu'Eden n'a pas eu le temps de connaître, grandit dans cet hôpital où Mary attend avec patience et détermination un changement. Un jour, en son absence, Eden semble trouver un moyen de reprendre contact avec le monde extérieur. Dès lors, c'est Mary seule qui aura la responsabilité d'interpréter ces signaux et de prendre des décisions, ramenée tout d'un coup face à certaines vérités troublantes sur leur mariage. D'une profonde humanité, En attendant Eden est une méditation perçante sur la loyauté et la trahison, la peur et l'amour.
Mon avis : Lors d’une mission en Irak, le véhicule d’Eden et des ses co-équipiers saute sur une mine. Seul survivant, mais très gravement blessé, Eden est rapatrié en Amérique. Depuis lors, sa femme le veille.
En attendant Eden est un roman court, très fort, très noir. Le narrateur est le meilleur ami d’Eden, mort, mais qui est resté là, à planer au dessus de son ami et de sa femme. Mais le récit alterne aussi avec la vision d’Eden à demi-conscient sur son lit d’hôpital.
L’auteur s’est inspiré de son expérience, puisqu’il a effectué plusieurs missions en Irak et en Afghanistan. Il décrit d’ailleurs des scènes d’entrainements assez dures.
J’ai apprécié cette lecture, l’écriture est agréable et l’auteur plonge sans mal le lecteur dans ce terrible drame.
lili78- Grand sage du forum
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Re: [Ackerman, Elliot] En attendant Eden
Mon avis
Merci aux éditions Gallmeister et au forum pour ce partenariat.
Elliot Ackerman a servi pendant neuf ans dans le Corps des Marines des États-Unis (2003-2012). Ancien membre des forces spéciales, il a effectué des missions en Afghanistan et en Irak. Il est diplômé d'histoire et de littérature. Son roman « En attendant Eden » met en scène un soldat, Eden, atrocement mutilé, inconscient, cloué sur un lit d’hôpital depuis trois ans.
La vie de son épouse, Mary, est rythmée par les visites qu’elle fait à son conjoint. Son quotidien n’est empli que de ça, leur rencontre sans communication, sans échange mais il est là, il respire, elle le touche, et elle ne veut pas lâcher alors qu’elle sait qu’il n’y a aucun espoir. Elle en vient même à négliger leur fille, à la confier sans cesse, à part quelques fois où elle l’amène près de son père.
Qu’est-ce qui motive cette attitude de Mary ? Est-ce qu’Eden ressent quelque chose ? C’est un frère d’armes, un collègue militaire décédé, qui prend la parole dans ce récit. Il raconte le passé, leurs classes, les stages, ce qui unit et désunit les hommes et les femmes. Il explique la peur qui noue le ventre de ces officiers, qui, revenus du front, ne savent plus témoigner leur amour à leur compagne, ont peur d’avoir des enfants, car ils voient la mort de trop près. Il parle de l’espoir d’une guérison malgré l’horreur de la situation, de l’angoisse de cet appel annonciateur de nouvelles, de l’anxiété qui devient une compagne familière pour ceux qui sont dans l’attente, de la culpabilité de ceux qui vont bien, du rôle des soignants. Au fil des pages, on découvre l’avant de cet accident.
Où Eden va-t-il aller ? Du côté de la vie, vers sa femme ? Ou rejoindra-t-il son compagnon décédé dans la mort ? Est-il en capacité de choisir ? A-t-on le droit de le « pousser » d’un côté ou d’un autre ? Et nous ? Face à une telle situation, quel serait notre choix ?
Trois personnages principaux, peu de pages et un texte qui vous coupe le souffle, qui vous bouleverse. L’auteur parle d’un sujet dur, pas facile à aborder et à développer et il le fait de façon magistrale. Son écriture est puissante, précise, touchant en plein cœur chacune des fibres de notre corps, de notre cœur. Amour, amitié, dévouement, non-dits, silence et discussion, de nombreux thèmes sont évoqués avec délicatesse. On ressent les émotions, l’impuissance des uns et des autres face à la situation et on ressort le cœur en vrac.
Merci aux éditions Gallmeister et au forum pour ce partenariat.
Elliot Ackerman a servi pendant neuf ans dans le Corps des Marines des États-Unis (2003-2012). Ancien membre des forces spéciales, il a effectué des missions en Afghanistan et en Irak. Il est diplômé d'histoire et de littérature. Son roman « En attendant Eden » met en scène un soldat, Eden, atrocement mutilé, inconscient, cloué sur un lit d’hôpital depuis trois ans.
La vie de son épouse, Mary, est rythmée par les visites qu’elle fait à son conjoint. Son quotidien n’est empli que de ça, leur rencontre sans communication, sans échange mais il est là, il respire, elle le touche, et elle ne veut pas lâcher alors qu’elle sait qu’il n’y a aucun espoir. Elle en vient même à négliger leur fille, à la confier sans cesse, à part quelques fois où elle l’amène près de son père.
Qu’est-ce qui motive cette attitude de Mary ? Est-ce qu’Eden ressent quelque chose ? C’est un frère d’armes, un collègue militaire décédé, qui prend la parole dans ce récit. Il raconte le passé, leurs classes, les stages, ce qui unit et désunit les hommes et les femmes. Il explique la peur qui noue le ventre de ces officiers, qui, revenus du front, ne savent plus témoigner leur amour à leur compagne, ont peur d’avoir des enfants, car ils voient la mort de trop près. Il parle de l’espoir d’une guérison malgré l’horreur de la situation, de l’angoisse de cet appel annonciateur de nouvelles, de l’anxiété qui devient une compagne familière pour ceux qui sont dans l’attente, de la culpabilité de ceux qui vont bien, du rôle des soignants. Au fil des pages, on découvre l’avant de cet accident.
Où Eden va-t-il aller ? Du côté de la vie, vers sa femme ? Ou rejoindra-t-il son compagnon décédé dans la mort ? Est-il en capacité de choisir ? A-t-on le droit de le « pousser » d’un côté ou d’un autre ? Et nous ? Face à une telle situation, quel serait notre choix ?
Trois personnages principaux, peu de pages et un texte qui vous coupe le souffle, qui vous bouleverse. L’auteur parle d’un sujet dur, pas facile à aborder et à développer et il le fait de façon magistrale. Son écriture est puissante, précise, touchant en plein cœur chacune des fibres de notre corps, de notre cœur. Amour, amitié, dévouement, non-dits, silence et discussion, de nombreux thèmes sont évoqués avec délicatesse. On ressent les émotions, l’impuissance des uns et des autres face à la situation et on ressort le cœur en vrac.
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Cassiopée- Admin
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Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Ackerman, Elliot] En attendant Eden
Après avoir sauté sur une mine en Irak, le soldat Eden a, contre toute attente, survécu à ses blessures. Son état est tel que le narrateur n’est que soulagement de ne pas en avoir réchappé pour sa part. Cela fait maintenant trois ans que son épouse, parfois accompagnée de leur toute petite fille qu’il n’a pas eu le temps de connaître, lui rend quotidiennement visite à l’hôpital, où ce qu’il reste de lui respire, branché à des machines. Contre l’avis de tous, et même d’Eden comme semble l’indiquer la seule façon qu’il ait trouvée pour tenter de communiquer, Mary ne peut se résoudre à le laisser enfin partir.
La vie est-elle toujours préférable à la mort ? D’ailleurs, est-ce bien encore une vie que ces quelques lueurs de conscience cauchemardesque, prisonnière de ce qui n’a plus d’un corps que quelques fonctions vitales, de surcroît assistées, torturée par des terreurs délirantes et inextinguibles ? C’est un ancien ami et frère d’armes qui exprime son avis d’outre-tombe, observant le désespoir d’Eden et l’obstination de Mary avec la clairvoyance d’un témoin suffisamment proche pour connaître leur passé et décoder leur psychologie. Bien placé pour comprendre et nous faire concevoir « de l’intérieur » l’innommable calvaire qu’endure Eden et pour décrypter les signaux de détresse absolue que ce mort-vivant s’évertue à adresser d’une manière éperdue à un entourage incapable de l’entendre, personne mieux que lui ne peut en même temps pénétrer les dévorants motifs de culpabilité qui rendent Mary incapable de prendre l’irrémédiable décision qui semble pourtant s’imposer.
Alors, empli d’une impuissante compassion, il raconte l’engrenage et l’emprise de la peur, la peur qui, même entre les missions, corrompt la vie de couple et toute projection d’avenir, sans que pour autant le choix de décrocher ne paraisse même une option envisageable. C’est comme accroc à une drogue qu’Eden se réengage malgré lui, mettant un peu plus en danger un ménage qui, malgré l’amour, menace de partir en quenouille. Quand une presque dépouille est rendue à l’épouse, la précipitation d’un composé toxique d’amour, de mauvaise conscience et de loyauté repentante cimente le malheur dans un sarcophage de pénitence. C’est ainsi qu’Eden, Mary et leur petite Andy se retrouvent coincés dans une impasse aussi funeste qu’insupportable, les remords devenus scrupules intempestifs bloquant la porte de sortie que chacun n’aspire pourtant qu’à prendre.
Un roman tout en pudeur et en ellipses qui, en étonnamment peu de pages, vous cloue sans voix sous le coup de son impeccable et implacable tir en plein coeur. (5/5)
Merci à PartageLecture et aux éditions Gallmeister pour cet immense coup de coeur.
La vie est-elle toujours préférable à la mort ? D’ailleurs, est-ce bien encore une vie que ces quelques lueurs de conscience cauchemardesque, prisonnière de ce qui n’a plus d’un corps que quelques fonctions vitales, de surcroît assistées, torturée par des terreurs délirantes et inextinguibles ? C’est un ancien ami et frère d’armes qui exprime son avis d’outre-tombe, observant le désespoir d’Eden et l’obstination de Mary avec la clairvoyance d’un témoin suffisamment proche pour connaître leur passé et décoder leur psychologie. Bien placé pour comprendre et nous faire concevoir « de l’intérieur » l’innommable calvaire qu’endure Eden et pour décrypter les signaux de détresse absolue que ce mort-vivant s’évertue à adresser d’une manière éperdue à un entourage incapable de l’entendre, personne mieux que lui ne peut en même temps pénétrer les dévorants motifs de culpabilité qui rendent Mary incapable de prendre l’irrémédiable décision qui semble pourtant s’imposer.
Alors, empli d’une impuissante compassion, il raconte l’engrenage et l’emprise de la peur, la peur qui, même entre les missions, corrompt la vie de couple et toute projection d’avenir, sans que pour autant le choix de décrocher ne paraisse même une option envisageable. C’est comme accroc à une drogue qu’Eden se réengage malgré lui, mettant un peu plus en danger un ménage qui, malgré l’amour, menace de partir en quenouille. Quand une presque dépouille est rendue à l’épouse, la précipitation d’un composé toxique d’amour, de mauvaise conscience et de loyauté repentante cimente le malheur dans un sarcophage de pénitence. C’est ainsi qu’Eden, Mary et leur petite Andy se retrouvent coincés dans une impasse aussi funeste qu’insupportable, les remords devenus scrupules intempestifs bloquant la porte de sortie que chacun n’aspire pourtant qu’à prendre.
Un roman tout en pudeur et en ellipses qui, en étonnamment peu de pages, vous cloue sans voix sous le coup de son impeccable et implacable tir en plein coeur. (5/5)
Merci à PartageLecture et aux éditions Gallmeister pour cet immense coup de coeur.
Re: [Ackerman, Elliot] En attendant Eden
Mon avis :
Mes amis le diraient : ce livre était « pour moi ». C’est un roman américain qui parle de thèmes graves (la guerre, la mort, la survie). Maintenant, au moment de rédiger mon avis, je dirai que ce n’est pas tant sa longueur qui me l’a rendu difficile à lire que le sujet, justement.
Jusqu’où peut-on aller pour préserver la vie ? De celui qui était Eden, il ne reste que trente kilos. Son esprit ? Des morceaux de morceaux de puzzle. S’il était dans la possibilité physique de parler, il demanderait que cela cesse. Mais voilà, il ne le peut pas. Et qu’est-ce qui devrait cesser ? Cet état comateux pour repartir dans la vie, ou alors c’est la vie elle-même qui devrait cesser ? Vaste sujet. Eden est le plus grand blessé à avoir survécu, toutes guerres confondues. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il faut qu’il reste en vie – mais presque. Et tant pis pour les autres.
Mary ne vit plus, ou presque. C’est sa mère qui élève Andy, la fille qu’elle a eu avec Eden, son mari. Mary passe sa vie dans la chambre d’Eden, à côté de lui – impossible de le toucher, tant les risques d’infection sont intenses. Il lui arrive quand même de passer du temps avec sa fille, ou bien de l’amener dans la chambre de son père, même si certains pensent que cette chambre, que le centre des grands brûlés n’est pas un endroit pour une petite fille.
Dans le récit, nous aurons son point de vue, celui d’Eden mais aussi celui d’un de ses camarades, qui a eu plus de chance que lui, il a été tué sur le coup. Il attend Eden, lui aussi. Grâce à lui, nous découvrons le passé d’Eden, l’entraînement, les missions, la difficulté à mener ce que l’on appelle une « vie normale » après en avoir tant vu. Nous en apprendrons aussi davantage sur la vie de couple de Mary et d’Eden, sur cet enfant qu’ils ont tant désiré.
Un livre dur et douloureux, dont j’ai tourné les pages comme si j’étais moi-même affectée par ce que vivait Eden.
Mes amis le diraient : ce livre était « pour moi ». C’est un roman américain qui parle de thèmes graves (la guerre, la mort, la survie). Maintenant, au moment de rédiger mon avis, je dirai que ce n’est pas tant sa longueur qui me l’a rendu difficile à lire que le sujet, justement.
Jusqu’où peut-on aller pour préserver la vie ? De celui qui était Eden, il ne reste que trente kilos. Son esprit ? Des morceaux de morceaux de puzzle. S’il était dans la possibilité physique de parler, il demanderait que cela cesse. Mais voilà, il ne le peut pas. Et qu’est-ce qui devrait cesser ? Cet état comateux pour repartir dans la vie, ou alors c’est la vie elle-même qui devrait cesser ? Vaste sujet. Eden est le plus grand blessé à avoir survécu, toutes guerres confondues. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il faut qu’il reste en vie – mais presque. Et tant pis pour les autres.
Mary ne vit plus, ou presque. C’est sa mère qui élève Andy, la fille qu’elle a eu avec Eden, son mari. Mary passe sa vie dans la chambre d’Eden, à côté de lui – impossible de le toucher, tant les risques d’infection sont intenses. Il lui arrive quand même de passer du temps avec sa fille, ou bien de l’amener dans la chambre de son père, même si certains pensent que cette chambre, que le centre des grands brûlés n’est pas un endroit pour une petite fille.
Dans le récit, nous aurons son point de vue, celui d’Eden mais aussi celui d’un de ses camarades, qui a eu plus de chance que lui, il a été tué sur le coup. Il attend Eden, lui aussi. Grâce à lui, nous découvrons le passé d’Eden, l’entraînement, les missions, la difficulté à mener ce que l’on appelle une « vie normale » après en avoir tant vu. Nous en apprendrons aussi davantage sur la vie de couple de Mary et d’Eden, sur cet enfant qu’ils ont tant désiré.
Un livre dur et douloureux, dont j’ai tourné les pages comme si j’étais moi-même affectée par ce que vivait Eden.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Ackerman, Elliot] En attendant Eden
Tant de sujets évoqués dans ce roman, si triste, trop triste et quasi inoubliable. L’amitié, le pardon, l’euthanasie.
Ils étaient deux amis, en Irak. Ils ont sauté sur une mine, l’un est mort, il devient le narrateur, l’autre, Eden, devient le plus grand blessé de toutes les guerres. Alors, on le garde en vie, coûte que coûte ! Au point même d’oublier ce jeune soldat, qu’on aurait pu soigner et qui meurt !
Mary avait tout fait pourtant pour garder son homme, pour qu’il ne parte pas en mission ! Même un enfant, cette petite Andy.
Elle ne s’occupe que de son homme, attendant un signe, un geste et garde espoir. Cet homme n’est plus qu’une ombre, un corps brulé, presque un squelette tant il est maigre…et ce souffle de vie.
Elle pourrait s’échapper Mary, élever sa fille dignement. Elle pourrait continuer sa vie, elle est professeur de Yoga, elle pourrait mais une force irrésistible l’attache à Eden, la culpabilité peut-être ?
C’est un livre très bien écrit, une lecture monocorde, sans lyrisme mais intense. Des choix qu’on souhaite n’avoir jamais à faire. L’auteur s’est sans doute inspiré de son propre vécu de soldat effectuant des missions en Afghanistan et en Irak. Le ton est très juste. Une lecture qui bouleverse l’âme.
Je remercie Partage lecture et les éditions Gallmeister pour ce partenariat.
Les lectures de Joëlle.
Ils étaient deux amis, en Irak. Ils ont sauté sur une mine, l’un est mort, il devient le narrateur, l’autre, Eden, devient le plus grand blessé de toutes les guerres. Alors, on le garde en vie, coûte que coûte ! Au point même d’oublier ce jeune soldat, qu’on aurait pu soigner et qui meurt !
Mary avait tout fait pourtant pour garder son homme, pour qu’il ne parte pas en mission ! Même un enfant, cette petite Andy.
Elle ne s’occupe que de son homme, attendant un signe, un geste et garde espoir. Cet homme n’est plus qu’une ombre, un corps brulé, presque un squelette tant il est maigre…et ce souffle de vie.
Elle pourrait s’échapper Mary, élever sa fille dignement. Elle pourrait continuer sa vie, elle est professeur de Yoga, elle pourrait mais une force irrésistible l’attache à Eden, la culpabilité peut-être ?
C’est un livre très bien écrit, une lecture monocorde, sans lyrisme mais intense. Des choix qu’on souhaite n’avoir jamais à faire. L’auteur s’est sans doute inspiré de son propre vécu de soldat effectuant des missions en Afghanistan et en Irak. Le ton est très juste. Une lecture qui bouleverse l’âme.
Je remercie Partage lecture et les éditions Gallmeister pour ce partenariat.
Les lectures de Joëlle.
joëlle- Modérateur
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Date d'inscription : 30/09/2013
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