[Cyrulnik, Boris] un merveilleux malheur
Page 1 sur 1
Votre avis
[Cyrulnik, Boris] un merveilleux malheur
titre: un merveilleux malheur
auteur: boris cyrulnik
Poche: 218 pages
Editeur : Odile Jacob (25 janvier 2002)
Collection : Poches Odile Jacob
Langue : Français
resumé
«À quelque chose malheur est bon» énonce le proverbe, que nous avons toujours du mal à croire. Et pourtant, Boris Cyrulnik nous montre ici, études de cas, consultations et documentations à l’appui, que c’est bien dans la difficulté que se construisent les êtres humains. Nous avons en effet une capacité étonnante, la résilience, à nous remettre des traumatismes psychiques les plus violents et à nous sortir des situations les plus désespérées grâce à l’élaboration d’un récit intérieur. Loin de conduire à l’apologie du management par le stress ou par la peur, ce livre peut inciter les chefs d’entreprise à voir les crises, concurrents et autres difficultés comme autant d’occasions de faire avancer et de consolider la construction de leur entreprise. A condition de les gérer correctement : rappelons-nous du cas Perrier et de la réputation que l’entreprise s’est finalement construite après l’alerte donnée suite à la découverte de trâces de benzène dans certaines de ses bouteilles.
avis
ce livre m'abeaucoup eclairé pour m apratique professionnelle mais aussi dans mon histoire de vie
note
9/10
auteur: boris cyrulnik
Poche: 218 pages
Editeur : Odile Jacob (25 janvier 2002)
Collection : Poches Odile Jacob
Langue : Français
resumé
«À quelque chose malheur est bon» énonce le proverbe, que nous avons toujours du mal à croire. Et pourtant, Boris Cyrulnik nous montre ici, études de cas, consultations et documentations à l’appui, que c’est bien dans la difficulté que se construisent les êtres humains. Nous avons en effet une capacité étonnante, la résilience, à nous remettre des traumatismes psychiques les plus violents et à nous sortir des situations les plus désespérées grâce à l’élaboration d’un récit intérieur. Loin de conduire à l’apologie du management par le stress ou par la peur, ce livre peut inciter les chefs d’entreprise à voir les crises, concurrents et autres difficultés comme autant d’occasions de faire avancer et de consolider la construction de leur entreprise. A condition de les gérer correctement : rappelons-nous du cas Perrier et de la réputation que l’entreprise s’est finalement construite après l’alerte donnée suite à la découverte de trâces de benzène dans certaines de ses bouteilles.
avis
ce livre m'abeaucoup eclairé pour m apratique professionnelle mais aussi dans mon histoire de vie
note
9/10
Dernière édition par nanou le Jeu 23 Juil 2009 - 17:40, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Cyrulnik, Boris] un merveilleux malheur
morceaux choisis
la resilience designe ce qui fait rebondir face aux coups du sort et non pas une aptitude au bonheur
le sentiment de soi devient une sorte de premice d'identité comme une image de soi plantée dans l'enfant par le regard de l'autre
le miracle c'est que malgré leur enfance torturée, certains devenaient adultes sans repeter la brutalité de leur culture. ils s'en demarquaient et la faisaient evoluer.
les professionnels ne recueillent que les cas a problemes ceux qui repetent la maltraitance et confirment la theorie. les autres, ceux qui s'en sortent, suivent leur bonhomme de chemin en dehors des circuits professionnels on en parle pas.
le devouement à autrui permet d'echapper au conflit interieur et permet de se faire aimer grace au bonheur qu'on donne. le retour est enorme c'est une bonne affaire
notre culture qui pense souvent que "c'est du passé tout ça" comme si nous avions pas de memoire et comme si notre histoire n'agissait pas sur notre identité et nos decisions
les enfants blessés peuvent devenir quand meme des adultes épanouis au prix d'une strategie d'existence couteuse mais adaptée
quand la majorité d'une population d'enfants abandonnés produit des delinquants, ça ne veut pas dire que la carence affective mene à la delinquance. cela suggere plutot que la société, en recitant que tout enfant sans famille est une mauvaise graine organise des circuits sociaux qui les tricotent vers la delinquance
le devenir des enfants d'une institution revele la maniere dont une institution pense les enfants
un enfant bien developpé peut s'effrondrer des la premiere epreuve existentielle parce qu'il n'a jamais eu l'occasion d'apprendre à surmonter les coups du sort.
comme à l'inverse un enfant vulnerable peut donner sens à sa vie en surinvestissant l'affection; l'intellect ou la methaphysique
une maille à l'endroit, une maille à l'envers; c'est ainsi que nous tricotons nos existences.
face à l'horreur on eprouve une doublez necessité: la raconter ou la taire
en parler c'est dire voilà c'est moi, je suis comme ça, à prendre ou à laisser
je me suis prsenté tel que je suis ceux qui m'aimeront desormais m'aimeront pour moi avec ce qui fait mon identité
avant mon recit je me faisais aimer pour ma part acceptable et je laissais dans l'ombre une autre parcelle de de moi meme. depuis mon recit, je me suis preenté, je me fais aimer pour ce que je suis authentiquement et totalement
desormais en mettant au jour mon histoire je demande qu'on m'aime tel que je suis
ni oublier ni utiliser le seul moyen c'est de comprendre
qu'allez vous faire de vos blessures? (...) renforcer la partie saine de votre personne afin de lutter contre la meutrissure et devenir humain malgré tout?
que va t on faire de nos douleurs dans une culture qui veut les utiliser, les relativiser, en rire ou les dramatiser?
maintenant que je me suis rendu assez fort pour le dire, venez donc vous affronter à moi
un secret partagé est plus facile à supporter quand l'autre sait l'entendr et ne pas le divulguer
je parle pour ne plus etre un etranger à moi meme mais des que j'ai parlé, je change mon image dans l'esprit des autres et j'ignore ce qu'ils vont en faire
je t'accepte avec ton secret et ceci desormais nous lie.
la resilence c'est plus que resister c'est aussi apprendre à vivre
car l'obligation de comprendre et de demander pourquoi entraine à apprendre et a mieux analyser l'agresseur. puis le fait de se dire "et maintenant que vais je faire avec ma blessure?" invite à decouvrir la partie saine de soi et à partir à la quete de la moindre main tendue.
le ressort parle de la resilience et le tricot explique la maniere de s'en sortir
la resilience designe ce qui fait rebondir face aux coups du sort et non pas une aptitude au bonheur
le sentiment de soi devient une sorte de premice d'identité comme une image de soi plantée dans l'enfant par le regard de l'autre
le miracle c'est que malgré leur enfance torturée, certains devenaient adultes sans repeter la brutalité de leur culture. ils s'en demarquaient et la faisaient evoluer.
les professionnels ne recueillent que les cas a problemes ceux qui repetent la maltraitance et confirment la theorie. les autres, ceux qui s'en sortent, suivent leur bonhomme de chemin en dehors des circuits professionnels on en parle pas.
le devouement à autrui permet d'echapper au conflit interieur et permet de se faire aimer grace au bonheur qu'on donne. le retour est enorme c'est une bonne affaire
notre culture qui pense souvent que "c'est du passé tout ça" comme si nous avions pas de memoire et comme si notre histoire n'agissait pas sur notre identité et nos decisions
les enfants blessés peuvent devenir quand meme des adultes épanouis au prix d'une strategie d'existence couteuse mais adaptée
quand la majorité d'une population d'enfants abandonnés produit des delinquants, ça ne veut pas dire que la carence affective mene à la delinquance. cela suggere plutot que la société, en recitant que tout enfant sans famille est une mauvaise graine organise des circuits sociaux qui les tricotent vers la delinquance
le devenir des enfants d'une institution revele la maniere dont une institution pense les enfants
un enfant bien developpé peut s'effrondrer des la premiere epreuve existentielle parce qu'il n'a jamais eu l'occasion d'apprendre à surmonter les coups du sort.
comme à l'inverse un enfant vulnerable peut donner sens à sa vie en surinvestissant l'affection; l'intellect ou la methaphysique
une maille à l'endroit, une maille à l'envers; c'est ainsi que nous tricotons nos existences.
face à l'horreur on eprouve une doublez necessité: la raconter ou la taire
en parler c'est dire voilà c'est moi, je suis comme ça, à prendre ou à laisser
je me suis prsenté tel que je suis ceux qui m'aimeront desormais m'aimeront pour moi avec ce qui fait mon identité
avant mon recit je me faisais aimer pour ma part acceptable et je laissais dans l'ombre une autre parcelle de de moi meme. depuis mon recit, je me suis preenté, je me fais aimer pour ce que je suis authentiquement et totalement
desormais en mettant au jour mon histoire je demande qu'on m'aime tel que je suis
ni oublier ni utiliser le seul moyen c'est de comprendre
qu'allez vous faire de vos blessures? (...) renforcer la partie saine de votre personne afin de lutter contre la meutrissure et devenir humain malgré tout?
que va t on faire de nos douleurs dans une culture qui veut les utiliser, les relativiser, en rire ou les dramatiser?
maintenant que je me suis rendu assez fort pour le dire, venez donc vous affronter à moi
un secret partagé est plus facile à supporter quand l'autre sait l'entendr et ne pas le divulguer
je parle pour ne plus etre un etranger à moi meme mais des que j'ai parlé, je change mon image dans l'esprit des autres et j'ignore ce qu'ils vont en faire
je t'accepte avec ton secret et ceci desormais nous lie.
la resilence c'est plus que resister c'est aussi apprendre à vivre
car l'obligation de comprendre et de demander pourquoi entraine à apprendre et a mieux analyser l'agresseur. puis le fait de se dire "et maintenant que vais je faire avec ma blessure?" invite à decouvrir la partie saine de soi et à partir à la quete de la moindre main tendue.
le ressort parle de la resilience et le tricot explique la maniere de s'en sortir
Invité- Invité
Re: [Cyrulnik, Boris] un merveilleux malheur
Je l'ai lu comme lecture d'école. Je n'ai lu que la moitié...
Je me suis ennuyée, mais je dois dire que je n'étais sûrement pas dans le bon état d'esprit, et surtout je n'avais aucune envie de le lire (donc pas de concentration... ).
Peut-être que je re tenterai l'expérience, mais jusqu'à maintenant, rien que de le voir me donne des frissons de déplaisir! Donc je vais attendre encore un peu
Je me suis ennuyée, mais je dois dire que je n'étais sûrement pas dans le bon état d'esprit, et surtout je n'avais aucune envie de le lire (donc pas de concentration... ).
Peut-être que je re tenterai l'expérience, mais jusqu'à maintenant, rien que de le voir me donne des frissons de déplaisir! Donc je vais attendre encore un peu
Invité- Invité
Re: [Cyrulnik, Boris] un merveilleux malheur
nanou a écrit:il s'agit de quoi au juste?
Je ne comprends pas ?
Invité- Invité
Re: [Cyrulnik, Boris] un merveilleux malheur
c'est normal (lol)
je me suis trompée de poste je croyais qu'on parlais d'harry poter (lol)
dans quel genre d'ecole étais tu pour avoir cet ouvrage en lecture?
il faut en effet un certain etat d'esprit
aimer ce qui concerne la sociologie, la psychologie
je travaille dans le secteur socio educatif et medico social alors forcement ce genre d'ouvrage eclaire ma pratique
j'ai eu aussi une enfance compliquée d'ou le fait que ça m'interesse d'autant plus
je me suis trompée de poste je croyais qu'on parlais d'harry poter (lol)
dans quel genre d'ecole étais tu pour avoir cet ouvrage en lecture?
il faut en effet un certain etat d'esprit
aimer ce qui concerne la sociologie, la psychologie
je travaille dans le secteur socio educatif et medico social alors forcement ce genre d'ouvrage eclaire ma pratique
j'ai eu aussi une enfance compliquée d'ou le fait que ça m'interesse d'autant plus
Invité- Invité
Re: [Cyrulnik, Boris] un merveilleux malheur
Et bien, j'avais un prof de français assez hors norme, et finalement, avec le recul, je pense que ça l'ennuyait beaucoup de suivre les conventions, et le système qui veut qu'on lise certains classiques et qu'on les étudie... Lui ce qui lui plaisait c'était le cinéma surtout...
Enfin, il avait choisi de nous faire lire ce livre en nous disant que nous n'étions même pas obligés de tout lire, que l'on pouvait s'arrêter à la moitié, et que lui personnellement il n'aimait pas, mais que c'était dans le programme de nous donnez ça comme lecture... Tu vois le genre, qui motive vraiment .
Je comprends que ça soit important et intéressant, surtout pour toi, vu le secteur dans lequel tu travailles, et même personnellement, mais moi j'avais 16-17 ans et franchement, ça m'est un peu passé au-dessus de la tête...
Mais comme je disais, un jour peut-être je le reprendrai et le relirai avec plaisir et peut-être me touchera-t-il beaucoup plus... On verra
Enfin, il avait choisi de nous faire lire ce livre en nous disant que nous n'étions même pas obligés de tout lire, que l'on pouvait s'arrêter à la moitié, et que lui personnellement il n'aimait pas, mais que c'était dans le programme de nous donnez ça comme lecture... Tu vois le genre, qui motive vraiment .
Je comprends que ça soit important et intéressant, surtout pour toi, vu le secteur dans lequel tu travailles, et même personnellement, mais moi j'avais 16-17 ans et franchement, ça m'est un peu passé au-dessus de la tête...
Mais comme je disais, un jour peut-être je le reprendrai et le relirai avec plaisir et peut-être me touchera-t-il beaucoup plus... On verra
Invité- Invité
Sujets similaires
» CYRULNIK, Boris
» [Cyrulnik, Boris] Je me souviens
» [Cyrulnik, Boris] Mourir de dire. La Honte.
» [Cyrulnik, Boris] Les vilains petits canards
» [Cyrulnik, Boris] Ivres paradis, bonheurs héroïques
» [Cyrulnik, Boris] Je me souviens
» [Cyrulnik, Boris] Mourir de dire. La Honte.
» [Cyrulnik, Boris] Les vilains petits canards
» [Cyrulnik, Boris] Ivres paradis, bonheurs héroïques
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum