[Müller, Xavier] Erectus

Description (source Amazon) :

Et soudain l'humanité se mit à régresser

À Richards Bay, en Afrique du Sud, c'est le choc. 
Un homme s'est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus. 

Bientôt, à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population. 

De quel virus s'agit-il ? 
Que se cache-t-il derrière cette terrifiante épidémie ? 

Une scientifique française, Anna Meunier, se lance dans une course contre la montre pour comprendre et freiner cette régression de l'humanité. 

Partout, la question se pose, vertigineuse : les erectus sont-ils encore des hommes ? 
Faut-il les considérer comme des ancêtres à protéger ou des bêtes sauvages à éliminer ? 

Un cauchemar planétaire

Xavier Müller a 44 ans. Journaliste et écrivain, il est docteur ès Sciences.


Mon avis :

Je dois avouer que j'ai été très intriguée par la quatrième de couverture et que c'est elle qui m'a incitée à télécharger ce livre. Le fait de savoir que l'auteur est docteur ès Sciences m'a conforté dans mon idée que ce roman pourrait être très intéressant et réaliste.

Je n'ai pas été déçue. Bien au contraire, j'ai été prise dans le rythme de ce thriller virologique passionnant. La seule chose qui m'a parue peu croyable est la rapidité de la contagion et la transformation de l'individu si rapide. J'aurais été plus encline à adhérer à une régression sur la descendance. Mais bon, je ne suis pas spécialiste, et ce virus rapide sert mieux l'histoire alors après tout, pourquoi pas ?

Complètement immergée dans l'histoire, j'ai vraiment eu l'impression pendant ma lecture que la Terre était en état de crise sanitaire, que c'était arrivé. Un moyen comme un autre pour la planète de se battre contre sa destruction causée par les activités humaines. Autant vous dire que j'ai eu quelques sueurs froides et que mon rythme cardiaque a quelques fois eu des ratés.

Une fois les humains infectés. Au milieu des milliers de questions, une m'interpelle particulièrement : comment les considérer ? Encore comme des humains à protéger ou comme des bêtes menaçantes ? Une question que je m'étais déjà posée dans Zombies de Bouffanges. Toutes les espèces animales réagissent de la même façon en rejetant leur version ancestrale. Les humains, des animaux comme les autres ?

J'ai beaucoup aimé l'écriture. L'alternance entre les personnes que l'on suit (sur le terrain, au sein de l'ONU ou même sur les forums internet) donnent un excellent rythme à ce vrai page-turner. Il y a également une petite pointe d'humour froid que j'ai juste adoré.
De plus, une chose que j'ai véritablement apprécié : les femmes ont une vraie place. Entre les politiques et les scientifiques, elles auraient pu être reléguées aux rôles de secrétaires et de nounous et ce n'est pas le cas. Elles sont sur tous les fronts, égales aux hommes.
En résumé, un excellent livre que je vous conseille si vous êtes prêts à rayer de votre vocabulaire l'expression "quand les poules auront des dents". 

Je vote coup de cœur.


Citations :

"L'homme est une goutte d'eau dans un océan de vie."
"Finalement, seul l'homme envisageait le Kruger comme une malédiction."

J'ai adoré ce livre.
Quelle surprise pour Anna Meunier, paléontologue, qui découvre un fossile récent de dinosaure. Et lorsqu'elle est appelé à venir en Afrique du Sud, dans une réserve, pour constater de visu un éléphanteau préhistorique vivant, c'est la stupéfaction, qu'est ce qui a provoqué cette régression ? 
Et là ca part, à toute allure, animaux, végétaux sont en régression, faut vite trouvé la cause. 
Quel est l'origine de ce nouveau virus appelé Kruger.
Quel horreur quand ils découvrent un homme atteint, il ressemble à l'Homo Erectus.
Une corse contre la montre est engagé, le monde entier est très vite touché par le virus Kruger, et que faire de tous ces Erectus, doit on les considéré encore comme des hommes , ou est ce des animaux primitif ?
J'ai bien aimé la fluidité de l'écriture, les personnages sont bien travaillés, et le suspens nous tien en haleine jusqu'à la fin.