[Wodehouse, P.G] Merci, Jeeves
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[Wodehouse, P.G] Merci, Jeeves
Editeur 10/18
Date: Juin 1982
Littérature étrangère
Lecture commune de mai/juin 2019
Présentation de l'éditeur
Bertie Wooster, jeune aristocrate londonien, s'est pris de passion pour le banjo. Cette nouvelle lubie est loin de plaire à Jeeves, son fidèle majordome, et encore moins à ses voisins exaspérés. Contraint de déménager, Bertie se retire avec son instrument chéri dans un cottage de la campagne anglaise, chez son ami le baron Chuffnell. Les choses se compliquent quand le jeune homme y retrouve son ex fiancée, Pauline, dont Chuffnell est tombé fou amoureux. D'imbroglios en quiproquos, la situation déjà fort embarrassante dégénère. Heureusement, Jeeves veille au grain et sauvera, comme toujours, Wooster de la catastrophe...
Humour british et loufoquerie sur fond de vieille Angleterre où la campagne est loin d'être bucolique.
Mon avis
Bertie Wooster très fier de ses origines, s’est pris de passion pour le banjo dont il ne sait pas jouer, il en tire des sons à faire grincer les dents et fait fuir son majordome, une perle qui le conseille, le materne et a toujours la réponse juste à ses questions souvent saugrenues.
Les voisins excédés le chasse de son appartement londonien et Wooster ne voulant pas abandonner son banjo se retire dans la campagne anglaise où Jeeves son dévoué majordome refuse de le suivre, le banjo plus la campagne s’en est trop!
Pourtant Bertie ne trouvera pas le calme espéré et ce sont de multiples évènements comme une maison qui brûle, une séquestration dans un yacht et bien d’autres péripéties qui l’attendent. Heureusement son ex majordome Jeeves n’est jamais bien loin et l’aidera à sortir de situations bien difficiles, il faut dire que Jeeves est bien plus intelligent que son ex patron Bertie et ne manque pas d’esprit pratique.
La traduction m‘a gêné, il faut un moment pour s’habituer aux tournures de phrases et au vocabulaire parfois surprenant;
Je vote: moyennement apprécié.
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Tenir debout de Mélissa da Costa
Step- Grand sage du forum
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Re: [Wodehouse, P.G] Merci, Jeeves
Mon avis :
Bertie s'est pris de passion pour le banjo. Ce sont des choses qui arrivent. Il joue du banjo avec acharnement tous les jours, au point que ses voisins le mettent en demeure : c'est le banjo ou lui. Bertie part donc se mettre au vert, sans son fidèle Jeeves qui lui non plus ne supporte plus le banjo.
Tout pourrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes musicaux, si les contretemps ne s'accumulait. Le fait que Jeeves ait trouvé une nouvelle place chez l'ami qui loue un cottage à Bertie n'en est pas un. Que son ancienne fiancée, avec laquelle Bertie a dû rompre pour des motifs nombreux et variés, arrive avec son charmant pôpa et d'autres invités, qu'elle soit amoureuse de Chuffy, l'ami de Bertie qui cherche à se débarrasser de son immense domaine qui le ruine crée une base certaine pour des péripéties, des retournements de situations, des rebondissements nombreux et variés. Pendant ce temps, l'impassible et cultivé Jeeves tente du mieux qu'il peut de redresser la situation. Tout sauf facile dans une société remplie de préjugés. Parfois, je me dis que les choses ne changent pas tant que cela : voir les statistiques sur la montée de la délinquance.
Je l'avoue, je m'attendais à m'amuser plus que cela, mais par moment, trop c'est trop. Puis, je me suis parfois questionnée sur la traduction, qui m'a semblé un peu étonnante, parfois.
J'ai apprécié, sans plus.
Bertie s'est pris de passion pour le banjo. Ce sont des choses qui arrivent. Il joue du banjo avec acharnement tous les jours, au point que ses voisins le mettent en demeure : c'est le banjo ou lui. Bertie part donc se mettre au vert, sans son fidèle Jeeves qui lui non plus ne supporte plus le banjo.
Tout pourrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes musicaux, si les contretemps ne s'accumulait. Le fait que Jeeves ait trouvé une nouvelle place chez l'ami qui loue un cottage à Bertie n'en est pas un. Que son ancienne fiancée, avec laquelle Bertie a dû rompre pour des motifs nombreux et variés, arrive avec son charmant pôpa et d'autres invités, qu'elle soit amoureuse de Chuffy, l'ami de Bertie qui cherche à se débarrasser de son immense domaine qui le ruine crée une base certaine pour des péripéties, des retournements de situations, des rebondissements nombreux et variés. Pendant ce temps, l'impassible et cultivé Jeeves tente du mieux qu'il peut de redresser la situation. Tout sauf facile dans une société remplie de préjugés. Parfois, je me dis que les choses ne changent pas tant que cela : voir les statistiques sur la montée de la délinquance.
Je l'avoue, je m'attendais à m'amuser plus que cela, mais par moment, trop c'est trop. Puis, je me suis parfois questionnée sur la traduction, qui m'a semblé un peu étonnante, parfois.
J'ai apprécié, sans plus.
Sharon- Modérateur
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Re: [Wodehouse, P.G] Merci, Jeeves
Bertie Wooster est un jeune aristocrate britannique célibataire et excentrique qui a le don de se mettre dans des situations rocambolesques. Son seul atout est d’avoir son fidèle valet : Jeeves.
Ce qui est amusant, ici, c’est la différence entre les mœurs anglaises de l’époque, et les agissements de Bertie, qui systématiquement, en essayant de sortir d’un mauvais pas aggrave encore la situation.
J’ai trouvé ça très drôle.
Ce qui est amusant, ici, c’est la différence entre les mœurs anglaises de l’époque, et les agissements de Bertie, qui systématiquement, en essayant de sortir d’un mauvais pas aggrave encore la situation.
J’ai trouvé ça très drôle.
lili78- Grand sage du forum
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Re: [Wodehouse, P.G] Merci, Jeeves
Mon avis
Ce roman est paru la première fois en 1934, ce qui explique sans aucun doute, le petit côté suranné de cette lecture. De plus, l’humour so british est toujours un peu « pince sans rire », entre les lignes.
Il m’a vraiment été nécessaire de penser à ces deux éléments pour apprécier ce livre.
Bertie est un jeune aristocrate, dont la dernière lubie est d’apprendre à jouer du banjo…sauf qu’il exaspère tout le monde, des voisins à son fidèle majordome, Jeeves. Ce dernier lui demande de choisir entre lui et l’instrument de musique. Bertie finit par déménager avec l’objet du conflit dans ses bagages. L’histoire pourrait s’arrêter là mais il ne se serait rien passé… Bertie s’installe chez un ami et il va se retrouver dans une position délicate. Quiproquos, comiques de situation, mœurs d’une autre époque, tout est réuni pour nous faire rire mais pas aux éclats et c’est peut-être ce qui m’a manqué.
Les personnages sont bien de leur époque, coincés dans leurs préjugés, leurs habitudes, et pas vraiment près à évoluer dans leur regard sur les autres. S’ils se lâchent, c’est en cachette sans que cela soit visible, il faut sauver les apparences.
Ce recueil ne m’a pas déçue, c’était agréable mais sans plus, j’ai parfois trouvé le temps un peu long….
Ce roman est paru la première fois en 1934, ce qui explique sans aucun doute, le petit côté suranné de cette lecture. De plus, l’humour so british est toujours un peu « pince sans rire », entre les lignes.
Il m’a vraiment été nécessaire de penser à ces deux éléments pour apprécier ce livre.
Bertie est un jeune aristocrate, dont la dernière lubie est d’apprendre à jouer du banjo…sauf qu’il exaspère tout le monde, des voisins à son fidèle majordome, Jeeves. Ce dernier lui demande de choisir entre lui et l’instrument de musique. Bertie finit par déménager avec l’objet du conflit dans ses bagages. L’histoire pourrait s’arrêter là mais il ne se serait rien passé… Bertie s’installe chez un ami et il va se retrouver dans une position délicate. Quiproquos, comiques de situation, mœurs d’une autre époque, tout est réuni pour nous faire rire mais pas aux éclats et c’est peut-être ce qui m’a manqué.
Les personnages sont bien de leur époque, coincés dans leurs préjugés, leurs habitudes, et pas vraiment près à évoluer dans leur regard sur les autres. S’ils se lâchent, c’est en cachette sans que cela soit visible, il faut sauver les apparences.
Ce recueil ne m’a pas déçue, c’était agréable mais sans plus, j’ai parfois trouvé le temps un peu long….
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Cassiopée- Admin
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Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Wodehouse, P.G] Merci, Jeeves
Dans les années trente, Bertie Wooster, jeune aristocrate britannique, est contraint de déménager chez un ami à la campagne pour s’adonner librement à sa passion du banjo sans gêner ses voisins. Sa situation ne va toutefois pas tarder à devenir très compliquée, au fil d’imbroglios et de quiproquos en chaîne, où il ne devra son salut qu’à l’ingéniosité et au sang-froid de son imperturbable et fidèle majordome Jeeves.
Cet épisode des loufoques aventures des aristocratiques personnages wodehousiens n’a pas fait exception : dans la plus pure veine de l’humour britannique de l’auteur, les situations et le style n’ont pas manqué de me faire franchement rire à plusieurs reprises. Ne cherchez rien de transcendant dans cette histoire, vous n’y trouverez qu’une accumulation de péripéties toutes aussi improbables les unes que les autres, mais narrées avec un irrésistible sens du comique et une plume au charme délicieusement suranné.
Si vous ne connaissez pas encore les vaudevilles de Wodehouse, ou si vous hésitez entre les nombreux titres de l’auteur, ouvrez celui-ci sans hésiter : un excellent et réjouissant moment vous attend avec cet antidote à la morosité. Cela fait du bien de s’offrir une petite pinte de rire, qui plus est servie par une belle plume. (4/5)
Cet épisode des loufoques aventures des aristocratiques personnages wodehousiens n’a pas fait exception : dans la plus pure veine de l’humour britannique de l’auteur, les situations et le style n’ont pas manqué de me faire franchement rire à plusieurs reprises. Ne cherchez rien de transcendant dans cette histoire, vous n’y trouverez qu’une accumulation de péripéties toutes aussi improbables les unes que les autres, mais narrées avec un irrésistible sens du comique et une plume au charme délicieusement suranné.
Si vous ne connaissez pas encore les vaudevilles de Wodehouse, ou si vous hésitez entre les nombreux titres de l’auteur, ouvrez celui-ci sans hésiter : un excellent et réjouissant moment vous attend avec cet antidote à la morosité. Cela fait du bien de s’offrir une petite pinte de rire, qui plus est servie par une belle plume. (4/5)
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