[Adler, Irène] Sherlock, Lupin et moi - Tome 6 : L'ombre de la Seine
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[Adler, Irène] Sherlock, Lupin et moi - Tome 6 : L'ombre de la Seine
Titre : Sherlock, Lupin, et moi, tome 6 : Les ombres de la Seine
Auteur : Irene Adler
édition :Albin Michel
Nombre de pages : 250 pages
Présentation de l’éditeur :
Automne 1871. La guerre contre la Prusse est enfin finie, et Irene et sa famille retrouvent avec bonheur leur appartement parisien. Évidemment, c’est aussi l’occasion pour la jeune fille de retrouver ses deux acolytes, Arsène Lupin et Sherlock Holmes.
Le trio d’enquêteurs se reforme vite, un nouveau mystère les attend. Le cousin d’Arsène, Fabien d’Andrésy vient de se volatiliser, après, semble-t-il, une sortie dans les bas-fonds parisiens.
Essayant de glaner quelques informations dans une taverne mal famée, les trois amis se retrouvent au coeur d’une guerre entre bandes rivales. Les retrouvailles promettent d’être mouvementées.
Mon avis :
La guerre est finie ! Non, pas les guerres auxquelles l’on fait le plus souvent référence, non, une petite guerre oubliée, qui ne dura qu’un an, qui opposa la France et l’Allemagne, et qui en engendra deux autres. La guerre de 70 est finie, et le père d’Irene lui a fait une surprise : rentrer à Paris ! Ce n’est peut-être pas définitif, Léopold Adler se donne une semaine pour voir si la capitale de la France est toujours habitable ou s’il est nécessaire de retourner à Evreux. Bref, tout semble aller plutôt bien pour Irene, surtout qu’elle pense avoir l’occasion de rencontrer plus souvent Sophie, sa mère biologique, et, qui sait ? d’en savoir un peu plus sur les raisons qui l’ont poussé à abandonner sa fille.
Le sort en décide autrement, et le sort, c’est la disparition d’Arsène Lupin ! Oui, après un charmant diner passé chez les Adler, avec Sherlock et Mycroft en prime, Arsène a disparu, au point d’inquiéter son père, qui s’ouvre alors aux Adler. Appeler la police n’est pas possible, d’une part parce que les activités de Théophraste Lupin sont peu compatibles avec une visite chez les policiers, de l’autre, il ne tient pas à ce que la mère d’Arsène, qui reproche à son père la vie qu’il mène, soit au courant et veuille que son fils vienne habiter avec elle. Par conséquent, il ne reste que la possibilité d’une enquête privée, avec l’aide d’Irène, de Sherlock, et d’Horatio, le majordome qui ne jouera plus simplement les auxiliaires de l’ombre.
Ce sixième tome est vraiment très réussi. Très. Il est un roman de littérature jeunesse qui n’a pas peur de montrer des faits irréversibles, des faits qui ne sont pas accidentels. Les bas-fonds parisiens n’ont rien à envier aux bas-fonds londoniens, si ce n’est qu’en ces temps d’après-guerre, ils sont encore plus agités. Des âmes charitables et bien nées font, et bien font la charité, c’est merveilleux. Le problème de la charité, c’est qu’elle ne peut suppléer à la justice, qui manque cruellement. Le fossé qui sépare les indigents des riches donateurs, des riches bénévoles est plus que jamais visibles, palpables, même si l’on passe une journée à éplucher des patates, même si on leur rend visite – ou pas : on finit toujours par rentrer chez soi, s’asseoir à une bonne table, manger un bon repas, dormir dans un bon lit. L’écriture rétroactive et réussie du roman montre aussi les petits faits, extrêmement banals, qui ont eu des conséquences imprévues, imprévisibles, et marquent une rupture – pas forcément celle que le lecteur attendait depuis le début de cette série.
Un exemple parfait de roman de littérature jeunesse réussi.
Auteur : Irene Adler
édition :Albin Michel
Nombre de pages : 250 pages
Présentation de l’éditeur :
Automne 1871. La guerre contre la Prusse est enfin finie, et Irene et sa famille retrouvent avec bonheur leur appartement parisien. Évidemment, c’est aussi l’occasion pour la jeune fille de retrouver ses deux acolytes, Arsène Lupin et Sherlock Holmes.
Le trio d’enquêteurs se reforme vite, un nouveau mystère les attend. Le cousin d’Arsène, Fabien d’Andrésy vient de se volatiliser, après, semble-t-il, une sortie dans les bas-fonds parisiens.
Essayant de glaner quelques informations dans une taverne mal famée, les trois amis se retrouvent au coeur d’une guerre entre bandes rivales. Les retrouvailles promettent d’être mouvementées.
Mon avis :
La guerre est finie ! Non, pas les guerres auxquelles l’on fait le plus souvent référence, non, une petite guerre oubliée, qui ne dura qu’un an, qui opposa la France et l’Allemagne, et qui en engendra deux autres. La guerre de 70 est finie, et le père d’Irene lui a fait une surprise : rentrer à Paris ! Ce n’est peut-être pas définitif, Léopold Adler se donne une semaine pour voir si la capitale de la France est toujours habitable ou s’il est nécessaire de retourner à Evreux. Bref, tout semble aller plutôt bien pour Irene, surtout qu’elle pense avoir l’occasion de rencontrer plus souvent Sophie, sa mère biologique, et, qui sait ? d’en savoir un peu plus sur les raisons qui l’ont poussé à abandonner sa fille.
Le sort en décide autrement, et le sort, c’est la disparition d’Arsène Lupin ! Oui, après un charmant diner passé chez les Adler, avec Sherlock et Mycroft en prime, Arsène a disparu, au point d’inquiéter son père, qui s’ouvre alors aux Adler. Appeler la police n’est pas possible, d’une part parce que les activités de Théophraste Lupin sont peu compatibles avec une visite chez les policiers, de l’autre, il ne tient pas à ce que la mère d’Arsène, qui reproche à son père la vie qu’il mène, soit au courant et veuille que son fils vienne habiter avec elle. Par conséquent, il ne reste que la possibilité d’une enquête privée, avec l’aide d’Irène, de Sherlock, et d’Horatio, le majordome qui ne jouera plus simplement les auxiliaires de l’ombre.
Ce sixième tome est vraiment très réussi. Très. Il est un roman de littérature jeunesse qui n’a pas peur de montrer des faits irréversibles, des faits qui ne sont pas accidentels. Les bas-fonds parisiens n’ont rien à envier aux bas-fonds londoniens, si ce n’est qu’en ces temps d’après-guerre, ils sont encore plus agités. Des âmes charitables et bien nées font, et bien font la charité, c’est merveilleux. Le problème de la charité, c’est qu’elle ne peut suppléer à la justice, qui manque cruellement. Le fossé qui sépare les indigents des riches donateurs, des riches bénévoles est plus que jamais visibles, palpables, même si l’on passe une journée à éplucher des patates, même si on leur rend visite – ou pas : on finit toujours par rentrer chez soi, s’asseoir à une bonne table, manger un bon repas, dormir dans un bon lit. L’écriture rétroactive et réussie du roman montre aussi les petits faits, extrêmement banals, qui ont eu des conséquences imprévues, imprévisibles, et marquent une rupture – pas forcément celle que le lecteur attendait depuis le début de cette série.
Un exemple parfait de roman de littérature jeunesse réussi.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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