[Ruter, Pascal] Ce que diraient nos pères
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[Ruter, Pascal] Ce que diraient nos pères
Titre :Ce que diraient nos pères
Auteur : Pascal Ruter
Edition :Didier Jeunesse
Nombre de pages : 213 pages
Présentation de l’éditeur :
La vie d’Antoine a basculé le jour où son père, chirurgien, s’est laissé accuser à tort d’une erreur médicale. Depuis, sa mère est partie et le quotidien est devenu plutôt morose. Peu à peu, le garçon se laisse entraîner malgré lui par une bande d’ados accros à l’adrénaline : il est complice de vandalisme, de cambriolage… jusqu’à un braquage, où tout bascule. Dans ce crescendo de violence, il ne se reconnaît plus. Pourtant, il peut encore se battre pour sortir de cette situation infernale.
Mon avis :
Pas grand chose ne va dans la vie d’Antoine. Il avait pourtant un avenir tout tracé, ou presque. Il était bon élève, il aimait lire, fréquentant assidument la bibliothèque municipale, puis tout a basculé. Son père a été accusé d’une erreur médicale, il n’a pu se défendre correctement, et il a perdu le droit d’exercer. Autant dire que la reconversion professionnelle d’un chirurgien est tout sauf aisé. Sa femme avait oublié qu’elle l’avait épousé pour le meilleur et pour le pire : elle a donc fui le bateau qui prenait l’eau et nous la verrons peu dans ce récit, tant elle est éloignée, géographiquement et humainement, de l’univers de son fils. Pour elle, c’était pourtant simple : il aurait suffi qu’Antoine vienne avec elle ! Oui, mais Antoine ne pouvait laisser son père, qui était en train de sombrer, entre petits boulots, kayaks et observation des oiseaux, presque une obsession.
Alors Antoine est devenu apprenti mécanicien. Surtout, il a rencontré une bande de jeunes qui ne trouve sa raison d’être que dans la violence. Alors oui, Antoine sait confusément que ce qu’il fait n’est pas « bien », seulement il se laisse entraîner, quitte à se mettre de plus en plus en danger, quitte aussi, à voir les conséquences de ses actes. La police est là, enquête, ne laisse pas les affaires non résolues.
Puis il suffit d’une autre rencontre, pour contrebalancer celle qu’il a faite avec cette bande de jeunes. Il suffit de rencontrer quelqu’un qui est dans une détresse physique, morale, plus forte que la sienne, il suffit de rencontrer quelqu’un qui est prêt à s’engager, à s’investir, il suffit aussi qu’une main se tende, sans balayer ce qui a été fait, mais pour aider à se sortir de là, sans aucune arrière-pensée.
Ce que diraient nos pères est un livre fort, qui va crescendo dans l’émotion et l’engagement personnel : Antoine découvre jusqu’où il est capable d’aller.
Auteur : Pascal Ruter
Edition :Didier Jeunesse
Nombre de pages : 213 pages
Présentation de l’éditeur :
La vie d’Antoine a basculé le jour où son père, chirurgien, s’est laissé accuser à tort d’une erreur médicale. Depuis, sa mère est partie et le quotidien est devenu plutôt morose. Peu à peu, le garçon se laisse entraîner malgré lui par une bande d’ados accros à l’adrénaline : il est complice de vandalisme, de cambriolage… jusqu’à un braquage, où tout bascule. Dans ce crescendo de violence, il ne se reconnaît plus. Pourtant, il peut encore se battre pour sortir de cette situation infernale.
Mon avis :
Pas grand chose ne va dans la vie d’Antoine. Il avait pourtant un avenir tout tracé, ou presque. Il était bon élève, il aimait lire, fréquentant assidument la bibliothèque municipale, puis tout a basculé. Son père a été accusé d’une erreur médicale, il n’a pu se défendre correctement, et il a perdu le droit d’exercer. Autant dire que la reconversion professionnelle d’un chirurgien est tout sauf aisé. Sa femme avait oublié qu’elle l’avait épousé pour le meilleur et pour le pire : elle a donc fui le bateau qui prenait l’eau et nous la verrons peu dans ce récit, tant elle est éloignée, géographiquement et humainement, de l’univers de son fils. Pour elle, c’était pourtant simple : il aurait suffi qu’Antoine vienne avec elle ! Oui, mais Antoine ne pouvait laisser son père, qui était en train de sombrer, entre petits boulots, kayaks et observation des oiseaux, presque une obsession.
Alors Antoine est devenu apprenti mécanicien. Surtout, il a rencontré une bande de jeunes qui ne trouve sa raison d’être que dans la violence. Alors oui, Antoine sait confusément que ce qu’il fait n’est pas « bien », seulement il se laisse entraîner, quitte à se mettre de plus en plus en danger, quitte aussi, à voir les conséquences de ses actes. La police est là, enquête, ne laisse pas les affaires non résolues.
Puis il suffit d’une autre rencontre, pour contrebalancer celle qu’il a faite avec cette bande de jeunes. Il suffit de rencontrer quelqu’un qui est dans une détresse physique, morale, plus forte que la sienne, il suffit de rencontrer quelqu’un qui est prêt à s’engager, à s’investir, il suffit aussi qu’une main se tende, sans balayer ce qui a été fait, mais pour aider à se sortir de là, sans aucune arrière-pensée.
Ce que diraient nos pères est un livre fort, qui va crescendo dans l’émotion et l’engagement personnel : Antoine découvre jusqu’où il est capable d’aller.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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