[Michaud, Andrée A.] Tempêtes
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[Michaud, Andrée.A] Tempêtes
[Michaud, Andrée A.] Tempêtes
[Michaud, Andrée.A]
Tempêtes
Editions Rivages noirs 8 janvier 2020
333 pages
Quatrième de couverture
Sur les deux versants du Massif bleu, la nature se déchaîne. D’un côté, Marie Saintonge. Isolée au cœur de la forêt, dans une maison secouée par le blizzard, elle doit faire face à l’hostilité des lieux, aux voix sourdes de la peur et aux ombres inquiétantes qui viennent tour à tour frapper à sa porte. De l’autre côté, Ric Dubois. Confronté lui aussi à la fureur de la montagne lorsque les orages de juillet éclatent, il doit lutter pour sauver sa peau pendant que les morts suspectes se multiplient autour de lui. Spectres et forces telluriques s’unissent pour une danse macabre dans Tempêtes, le roman le plus noir, le plus fort d’Andrée A. Michaud.
Mon avis
Une histoire sombre et oppressante, deux récits qui se rejoignent, descriptions des tempêtes, cela avec deux personnages, Marie et Ric, ils ne se connaissent pas puisque chacun se trouve sur les deux versants de la montagne, pendant deux saisons différentes, l’une avec la neige qui tombe sans discontinuer, pour l’autre c’est une canicule comme on n’a jamais connu. On peut dire que dans ce roman, la folie circule au milieu des éléments, un meurtre ou un suicide non élucidé, un terrain de camping ou l’orage fait rage, faisant affluer des cadavres au fil des crues de la rivière. Très vite la nature reprend ses droits et ce sont dans deux univers différents que la peur s’installe, faisant naître des histoires déroutantes, des frissons d’horreur et c’est bien tout cela que l’auteure décrit avec finesse et sans aucun doute un certain plaisir à nous faire peur, et bien elle a réussi avec ce thriller métaphysique… 45/5
Tempêtes
Editions Rivages noirs 8 janvier 2020
333 pages
Quatrième de couverture
Sur les deux versants du Massif bleu, la nature se déchaîne. D’un côté, Marie Saintonge. Isolée au cœur de la forêt, dans une maison secouée par le blizzard, elle doit faire face à l’hostilité des lieux, aux voix sourdes de la peur et aux ombres inquiétantes qui viennent tour à tour frapper à sa porte. De l’autre côté, Ric Dubois. Confronté lui aussi à la fureur de la montagne lorsque les orages de juillet éclatent, il doit lutter pour sauver sa peau pendant que les morts suspectes se multiplient autour de lui. Spectres et forces telluriques s’unissent pour une danse macabre dans Tempêtes, le roman le plus noir, le plus fort d’Andrée A. Michaud.
Mon avis
Une histoire sombre et oppressante, deux récits qui se rejoignent, descriptions des tempêtes, cela avec deux personnages, Marie et Ric, ils ne se connaissent pas puisque chacun se trouve sur les deux versants de la montagne, pendant deux saisons différentes, l’une avec la neige qui tombe sans discontinuer, pour l’autre c’est une canicule comme on n’a jamais connu. On peut dire que dans ce roman, la folie circule au milieu des éléments, un meurtre ou un suicide non élucidé, un terrain de camping ou l’orage fait rage, faisant affluer des cadavres au fil des crues de la rivière. Très vite la nature reprend ses droits et ce sont dans deux univers différents que la peur s’installe, faisant naître des histoires déroutantes, des frissons d’horreur et c’est bien tout cela que l’auteure décrit avec finesse et sans aucun doute un certain plaisir à nous faire peur, et bien elle a réussi avec ce thriller métaphysique… 45/5
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Michaud, Andrée A.] Tempêtes
Marie Saintonge vient d’hériter de son oncle suicidé une maison isolée sur les pentes du Massif Bleu, au Québec. Sa première nuit sur place, alors qu’une terrible tempête de neige se déchaîne, tourne au cauchemar : entre une nature hostile et démontée, d’étranges visiteurs et d’inquiétants phénomènes, Marie finira-t-elle par perdre la tête comme son oncle ? Quelques mois plus tard, quand sévissent cette fois de violents orages d’été, Ric Dubois est à son tour confronté à la peur sur l’autre versant de cette montagne décidément bien peu hospitalière. Les disparitions et les morts inexpliquées se multipliant au camping de la Red River où il séjourne, il va devoir rassembler tout son courage pour tenter de comprendre ce qui se passe dans ce coin de forêt, et pour sauver sa peau.
Jouant avec nos nerfs et nos doutes, l’auteur s’emploie à créer l’épouvante et l’incertitude dans cette histoire où l’on ne sait plus si les événements ont une cause rationnelle ou surnaturelle, ou encore s’ils ne se produisent que dans l’imagination des personnages, en proie à une terreur collective à l’origine de comportements délirants. La nature, écrasante et dangereuse, fait peser une menace permanente sur le récit, contribuant à son climat délétère et effrayant.
Portée par une belle écriture aux accents lyriques dans ses descriptions de la montagne et de ses tempêtes, l’histoire m’a d’abord happée, avant de laisser retomber mon enthousiasme au niveau de la simple curiosité. Malgré un début prometteur, je suis restée au final assez extérieure à l’intrigue, déçue de ne pas être davantage prise aux tripes par l’angoisse et le suspense.
Ce thriller fantastique reste un bon moment où l’étrangeté le dispute au dépaysement des conditions climatiques et des expressions québécoises. Malgré l’originalité de ses deux principaux ingrédients : la malveillance de cette montagne bleue et la dérive de ses personnages jusqu’aux rivages de la folie, il lui manque cependant ce je ne sais quoi qui rend une lecture véritablement addictive et qui réussit à vous faire frémir d’angoisse. (3/5)
Jouant avec nos nerfs et nos doutes, l’auteur s’emploie à créer l’épouvante et l’incertitude dans cette histoire où l’on ne sait plus si les événements ont une cause rationnelle ou surnaturelle, ou encore s’ils ne se produisent que dans l’imagination des personnages, en proie à une terreur collective à l’origine de comportements délirants. La nature, écrasante et dangereuse, fait peser une menace permanente sur le récit, contribuant à son climat délétère et effrayant.
Portée par une belle écriture aux accents lyriques dans ses descriptions de la montagne et de ses tempêtes, l’histoire m’a d’abord happée, avant de laisser retomber mon enthousiasme au niveau de la simple curiosité. Malgré un début prometteur, je suis restée au final assez extérieure à l’intrigue, déçue de ne pas être davantage prise aux tripes par l’angoisse et le suspense.
Ce thriller fantastique reste un bon moment où l’étrangeté le dispute au dépaysement des conditions climatiques et des expressions québécoises. Malgré l’originalité de ses deux principaux ingrédients : la malveillance de cette montagne bleue et la dérive de ses personnages jusqu’aux rivages de la folie, il lui manque cependant ce je ne sais quoi qui rend une lecture véritablement addictive et qui réussit à vous faire frémir d’angoisse. (3/5)
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