[Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
+11
Astazie
lalyre
louloute
cilou
Moulin-à-Vent
Cannetille
Jeetca
lili78
Pinky
elea2020
marie do
15 participants
Page 1 sur 1
Quel est votre avis sur ce roman ?
[Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Broché : 480 pages
Editeur : Le Seuil (2 janvier 2020)
Collection : Romans étrangers (H.C.)
Présentation de l'éditeur
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marc Amfreville
Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur " la Fille des marais " de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n'est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l'âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l'abandonne à son tour.
La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.
Lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même...
Delia Owens est née en 1949 en Géorgie, aux Etats-Unis. Diplômée en zoologie et biologie, elle a vécu plus de vingt ans en Afrique et a publié trois ouvrages consacrés à la nature et aux animaux, tous best-sellers aux USA.
Là où chantent les écrevisses est son premier roman. Phénomène d'édition, ce livre a déjà conquis des millions de lecteurs et poursuit son incroyable destinée dans le monde entier. Une adaptation au cinéma est également en cours.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu un beau coup cœur comme celui là
Émotion, suspense, l’intérêt ne fait que croitre aux fil des pages. L'avantage c'est que je n'ai pas relu le résumé avant de le lire, donc plus de surprise !
Tout au long de la lecture nous naviguons d'une année à l'autre, mais, même moi qui ai horreur de ça, j'ai bien suivit !
De très belles descriptions de la faune et la flore des bayous, un beau dépaysement !
marie do- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4647
Age : 58
Localisation : corse
Genre littéraire préféré : Assez varié : thriller, roman historique, contemporain, bd .....
Date d'inscription : 01/03/2012
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Merci pour cette présentation intéressante @Marie Do.
elea2020- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 5876
Age : 56
Localisation : 44
Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
Date d'inscription : 02/01/2020
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
merci Marie Do pour cette présentation, il est prévu dans mes prochains achats. J'adore le titre
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8677
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Délia Owens nous offre un hymne à la nature sur fond de tragédie, de solitude, et de préjugés.
Là où chantent les écrevisses est une lecture inoubliable, portée par des personnages lumineux dans un décor féérique et une ambiance envoutante.
Un gros coup de cœur !
Là où chantent les écrevisses est une lecture inoubliable, portée par des personnages lumineux dans un décor féérique et une ambiance envoutante.
Un gros coup de cœur !
lili78- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 2660
Age : 52
Localisation : chez moi
Emploi/loisirs : Bibliothécaire / lecture, cuisine, jardinage, balades
Genre littéraire préféré : un peu de tout suivant mes humeurs
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Je l'ai ajouté dans ma LAL (que j'essaie de garder pourtant la plus réduite possible).
elea2020- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 5876
Age : 56
Localisation : 44
Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
Date d'inscription : 02/01/2020
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Vos critiques me donnent vraiment envie de lire ce roman !
Je le rajoute à ma liste
Merci
Je le rajoute à ma liste
Merci
_________________
Lecture de novembre
-
-
- Arpenter la nuit de Leila Mottley
- Un Noël sans fin de Christina Lauren
- Tata de Valérie Perrin
mes livres lus en 2023
mes livres lus en 2024
Jeetca- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4311
Age : 52
Localisation : Auvergne
Emploi/loisirs : AMP / lecture, sport(vélo, natation, course à pied), cuisine, aromathérapie
Date d'inscription : 23/02/2018
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Les marais proches de la ville de Barkley Cove, en Caroline du Nord, ont de tout temps abrité une population marginale et misérable venue y chercher refuge. La famille de la jeune Kya y vit des maigres revenus tirés de la pêche par le père, alcoolique et violent. En 1952, lorsque la mère finit par s'enfuir, les frères et soeurs ne tardent pas à déguerpir eux aussi, laissant Kya, âgée de six ans, aux seules mains paternelles. Puis le père disparaît à son tour, et l'enfant se retrouve livrée à elle-même. Elle grandira dans le plus grand dénuement et la plus profonde solitude, tirant sa subsistance du marais et restant en marge de la petite ville voisine, où se développent à son encontre les pires rumeurs et préjugés. Mais le monde de Kya et celui de ses voisins finiront bien par se rencontrer, et de nouveaux drames surgiront...
Construit en de multiples allers retours entre les jeunes années de Kya et 1969 où la police cherche à élucider un meurtre, le récit comporte ce qu’il faut de péripéties pour maintenir constamment éveillé l’intérêt du lecteur, même si le fond de l’intrigue se laisse assez rapidement entrevoir. A vrai dire, le point fort du roman ne m’a pas tant semblé l’histoire qu’il raconte, agréable mais quand même moyennement crédible et très centrée sur une romance plutôt convenue, mais bien davantage sa tonalité à dominante nettement naturaliste : biologiste spécialisée dans le comportement animal et la recherche sur les espèces en danger, l’auteur nous convie à une véritable immersion au sein de la faune et de la flore de ce grand marais américain, au fil de dépaysantes évocations d’un environnement à la beauté singulière, et d’observations éthologiques curieusement assorties de comparaisons aux agissements humains.
Ce qui aurait risqué de demeurer une romance insipide et peu crédible devient ainsi un agréable voyage dans une contrée sauvage, en compagnie d’un guide biologiste capable de vous faire découvrir les lieux les plus secrets et les plus magiques, là où chantent les écrevisses. (3/5)
Construit en de multiples allers retours entre les jeunes années de Kya et 1969 où la police cherche à élucider un meurtre, le récit comporte ce qu’il faut de péripéties pour maintenir constamment éveillé l’intérêt du lecteur, même si le fond de l’intrigue se laisse assez rapidement entrevoir. A vrai dire, le point fort du roman ne m’a pas tant semblé l’histoire qu’il raconte, agréable mais quand même moyennement crédible et très centrée sur une romance plutôt convenue, mais bien davantage sa tonalité à dominante nettement naturaliste : biologiste spécialisée dans le comportement animal et la recherche sur les espèces en danger, l’auteur nous convie à une véritable immersion au sein de la faune et de la flore de ce grand marais américain, au fil de dépaysantes évocations d’un environnement à la beauté singulière, et d’observations éthologiques curieusement assorties de comparaisons aux agissements humains.
Ce qui aurait risqué de demeurer une romance insipide et peu crédible devient ainsi un agréable voyage dans une contrée sauvage, en compagnie d’un guide biologiste capable de vous faire découvrir les lieux les plus secrets et les plus magiques, là où chantent les écrevisses. (3/5)
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
C'est une très jolie écriture avec des passages très intéressants sur la faune et la flore dans les marais.
L'auteure est partie de deux périodes différentes , ces deux périodes vont se rejoindre à la fin du roman.
Ce qui m'a le plus touché est la force de Kya, abandonnée par tous elle arrive à survivre dans ce marais.
" - Tate écoute moi. Pendant des années j'ai eu envie de briser ma solitude. Je croyais vraiment que quelqu'un finirait par rester auprès de moi, qu'un jour j'aurais des amis et même une famille. Que je ferais partie d'un groupe. Mais personne n'est resté. Ni toi , ni aucun membre de ma famille. Aujourd'hui, j'ai fini par apprendre à l'accepter et à me protéger...."
Même si j'ai mis plus de temps que d'habitude pour lire ce roman, je l'ai beaucoup apprécié .
L'auteure est partie de deux périodes différentes , ces deux périodes vont se rejoindre à la fin du roman.
Ce qui m'a le plus touché est la force de Kya, abandonnée par tous elle arrive à survivre dans ce marais.
" - Tate écoute moi. Pendant des années j'ai eu envie de briser ma solitude. Je croyais vraiment que quelqu'un finirait par rester auprès de moi, qu'un jour j'aurais des amis et même une famille. Que je ferais partie d'un groupe. Mais personne n'est resté. Ni toi , ni aucun membre de ma famille. Aujourd'hui, j'ai fini par apprendre à l'accepter et à me protéger...."
Même si j'ai mis plus de temps que d'habitude pour lire ce roman, je l'ai beaucoup apprécié .
_________________
Lecture de novembre
-
-
- Arpenter la nuit de Leila Mottley
- Un Noël sans fin de Christina Lauren
- Tata de Valérie Perrin
mes livres lus en 2023
mes livres lus en 2024
Jeetca- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4311
Age : 52
Localisation : Auvergne
Emploi/loisirs : AMP / lecture, sport(vélo, natation, course à pied), cuisine, aromathérapie
Date d'inscription : 23/02/2018
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
J'ai bien aimé.
Les lieux sont intéressants, les personnages bien décrits et l'histoire est bien menée.
Malgré cette parodie de justice qu'est le procès final, les relations entre les personnages sont d'un intérêt constant et l'épilogue est bien amené. Avec le manque de preuve flagrant lors du procès, ici, le procureur aurait refusé qu'il y ait procès.
Ma cote: 6,5/10.
Citation
(Delia Owens, " Là où chantent les écrevisses ")
Les lieux sont intéressants, les personnages bien décrits et l'histoire est bien menée.
Malgré cette parodie de justice qu'est le procès final, les relations entre les personnages sont d'un intérêt constant et l'épilogue est bien amené. Avec le manque de preuve flagrant lors du procès, ici, le procureur aurait refusé qu'il y ait procès.
Ma cote: 6,5/10.
Citation
" Les feuilles d'automne ne tombent pas, elles volent. Elles prennent leur temps, errent un moment, car c'est leur seule chance de jamais s'élever dans les airs. "
(Page 166)(Delia Owens, " Là où chantent les écrevisses ")
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 3269
Age : 72
Localisation : Québec
Emploi/loisirs : Retraité
Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 07/01/2012
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Je suis un peu mitigé sur ce roman. C'est vrai que l'environnement dans lequel évolue Kya, héroïne de notre histoire, est superbement décrit avec de nombreux détails sur la flore, la faune ,le marais mais l'histoire en elle-même reste convenue et peu crédible. Mais bon...le roman se lit facilement et il ne faut pas se poser trop de questions.
Toutefois ce livre est sans conteste une ode à la nature avec toute sa fragilité .Une nature qui doit être protéger ce qui reste difficile parfois.
C'est aussi une histoire sur les préjugés et les différences qui perdurent peut être encore aujourd'hui dans certains endroits isolés ou pas...
Bref, un livre qui reste agréable à lire.
Toutefois ce livre est sans conteste une ode à la nature avec toute sa fragilité .Une nature qui doit être protéger ce qui reste difficile parfois.
C'est aussi une histoire sur les préjugés et les différences qui perdurent peut être encore aujourd'hui dans certains endroits isolés ou pas...
Bref, un livre qui reste agréable à lire.
cilou- Apprenti
-
Nombre de messages : 66
Age : 55
Localisation : ste anne des plaines (quebec)
Genre littéraire préféré : un peu de tout sauf la science fiction
Date d'inscription : 29/01/2020
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Merci Cilou et aux autres pour votre critique, il est dans ma PAL
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24590
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Mon avis
Ce livre c’est l’histoire de la solitude de Kya depuis sa tendre enfance jusqu’à sa vie de femme qui jamais ne laisse les hommes avoir de l’emprise sur sa vie. Il ne fait pas oublier Jumping et Mabel un couple formidable tellement important pour Kya, d’autres personnages masculins comme son avocat défenseur lors du procès, ainsi que Tate qui va réussir à l’apprivoiser grâce aux plumes qu’elle collectionne car elle adore les oiseaux, lors de ses visites il lui apprend la lecture et lui oure l’esprit sur la poésie dont nous découvrons des extraits de poèmes, c’est un autre univers que découvre Kya ce qui va transformer sa vie, Chase un jeune garçon antipathique la harcelant et qu’on découvre mort au pied d’une tour. C’est un très bon roman ou je me suis sentie prise par son originalité, j’ai beaucoup apprécié la description des paysages dans un lieu isolé ou peut-être un jour Kya retrouvera sa tranquillité….4,5/5
Ce livre c’est l’histoire de la solitude de Kya depuis sa tendre enfance jusqu’à sa vie de femme qui jamais ne laisse les hommes avoir de l’emprise sur sa vie. Il ne fait pas oublier Jumping et Mabel un couple formidable tellement important pour Kya, d’autres personnages masculins comme son avocat défenseur lors du procès, ainsi que Tate qui va réussir à l’apprivoiser grâce aux plumes qu’elle collectionne car elle adore les oiseaux, lors de ses visites il lui apprend la lecture et lui oure l’esprit sur la poésie dont nous découvrons des extraits de poèmes, c’est un autre univers que découvre Kya ce qui va transformer sa vie, Chase un jeune garçon antipathique la harcelant et qu’on découvre mort au pied d’une tour. C’est un très bon roman ou je me suis sentie prise par son originalité, j’ai beaucoup apprécié la description des paysages dans un lieu isolé ou peut-être un jour Kya retrouvera sa tranquillité….4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Mon ressenti
Waouh !!! quel magnifique roman et c’est son premier roman ! Bravo. Un immense coup de cœur pour cet hymne à la vie et à la différence, au respect, et surtout à faire vivre par les sensations, les odeurs, les sons, les espèces tant animales que végétales, le marais. C’est lui le véritable héros de cette fresque fantastique et de celle par qui l’histoire se répand.
Étant petite, je pêchais les écrevisses dans la marne (hé oui !) mais je ne les ai jamais entendues chanter. Kya est une jeune femme qui n’a pas eu une vie simple, faite de traumatismes, d’attente, d’espoir et de déceptions, c’est le marais qui sera son écrin. Lui ne ment pas, ne manipule pas. Auprès de lui, elle découvrira tout un monde, un univers enchanteur qui l’apaisera et lui apprendra à vivre en harmonie.
Isolée peut être mais pas stupide, il y a quelques personnes sur qui elle peut compter et qui l’aiderons à s’épanouir. C’est aussi une époque particulière où le marais sert aussi de cache à la misère sociale, humaine, la vie des opprimés et des exclus. Le livre dresse un portrait haut en couleur de cette jeune femme qui prend une place particulière et qui vient questionner les comportements des uns et des autres d’où comme les nôtres.
Un hymne à la vie et à la nature qui nous rappelle au combien, elle est importante, ressourçante, et indispensable à notre épanouissement. La nature est une valeur essentielle à notre vie.
J’ai beaucoup aimé ce roman avec lequel j’ai vibré, pleuré, ri et dans lequel je me suis émerveillée.
A découvrir
Waouh !!! quel magnifique roman et c’est son premier roman ! Bravo. Un immense coup de cœur pour cet hymne à la vie et à la différence, au respect, et surtout à faire vivre par les sensations, les odeurs, les sons, les espèces tant animales que végétales, le marais. C’est lui le véritable héros de cette fresque fantastique et de celle par qui l’histoire se répand.
Étant petite, je pêchais les écrevisses dans la marne (hé oui !) mais je ne les ai jamais entendues chanter. Kya est une jeune femme qui n’a pas eu une vie simple, faite de traumatismes, d’attente, d’espoir et de déceptions, c’est le marais qui sera son écrin. Lui ne ment pas, ne manipule pas. Auprès de lui, elle découvrira tout un monde, un univers enchanteur qui l’apaisera et lui apprendra à vivre en harmonie.
Isolée peut être mais pas stupide, il y a quelques personnes sur qui elle peut compter et qui l’aiderons à s’épanouir. C’est aussi une époque particulière où le marais sert aussi de cache à la misère sociale, humaine, la vie des opprimés et des exclus. Le livre dresse un portrait haut en couleur de cette jeune femme qui prend une place particulière et qui vient questionner les comportements des uns et des autres d’où comme les nôtres.
Un hymne à la vie et à la nature qui nous rappelle au combien, elle est importante, ressourçante, et indispensable à notre épanouissement. La nature est une valeur essentielle à notre vie.
J’ai beaucoup aimé ce roman avec lequel j’ai vibré, pleuré, ri et dans lequel je me suis émerveillée.
A découvrir
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8677
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Je ne l'ai pas lu, mais écouté. Ce fut un coup de cœur !
Le livre débute par la découverte du cadavre de Chase Andrews, jeune adulte du pays, dans le marais côtier d'une ville de Caroline du Nord. le shérif soupçonnant un meurtre, une enquête est ouverte. Deux récits s'entremêlent: l'enquête policière d'un côté, et l'histoire de Kya de l'autre
Kya, nommée la Fille des Marais, vit seule dans une cabane, abandonnée par les siens à l'âge de six ans. Sa mère, Ma est partie, n'en pouvant plus d'avoir à ses côtés un homme alcoolique et violent. Elle laisse deux enfants, mais Jodie, le frère de Kya part aussi. Elle reste seule avec son père . Peu de temps après, le père partira aussi.
Kya se construit jour après jour, en observant la nature. Elle apprend la vie, elle n'oublie pas les oiseaux à qui elle donne à manger chaque jour. Kya est seule. Grande observatrice de la nature, très créative elle consigne ses observations, collectionne plumes et coquillages et peint avec précision son milieu de vie.
Le fruit de sa pêche, moules ou petits poissons, elle l'échangera contre des vêtements, que le couple Jumping et Mabel lui donneront. Cette relation lui met du baume au cœur. Deux hommes compteront pour Kya, Tate lui apprendra à lire et à écrire, mais il partira étudier à l'université. Chase , qui lui fera miroiter une autre vie, et finalement , l'abandonnera aussi. Au fil des années, la déception sera toujours omniprésente.
Ce roman m"a passionnée du début à la fin. La voix de Marie du Bled exprime bien toutes les émotions qui se dégagent de cette lecture. Ce roman est rempli de poésie, de délicatesse, c'est un véritable hymne.
Le livre débute par la découverte du cadavre de Chase Andrews, jeune adulte du pays, dans le marais côtier d'une ville de Caroline du Nord. le shérif soupçonnant un meurtre, une enquête est ouverte. Deux récits s'entremêlent: l'enquête policière d'un côté, et l'histoire de Kya de l'autre
Kya, nommée la Fille des Marais, vit seule dans une cabane, abandonnée par les siens à l'âge de six ans. Sa mère, Ma est partie, n'en pouvant plus d'avoir à ses côtés un homme alcoolique et violent. Elle laisse deux enfants, mais Jodie, le frère de Kya part aussi. Elle reste seule avec son père . Peu de temps après, le père partira aussi.
Kya se construit jour après jour, en observant la nature. Elle apprend la vie, elle n'oublie pas les oiseaux à qui elle donne à manger chaque jour. Kya est seule. Grande observatrice de la nature, très créative elle consigne ses observations, collectionne plumes et coquillages et peint avec précision son milieu de vie.
Le fruit de sa pêche, moules ou petits poissons, elle l'échangera contre des vêtements, que le couple Jumping et Mabel lui donneront. Cette relation lui met du baume au cœur. Deux hommes compteront pour Kya, Tate lui apprendra à lire et à écrire, mais il partira étudier à l'université. Chase , qui lui fera miroiter une autre vie, et finalement , l'abandonnera aussi. Au fil des années, la déception sera toujours omniprésente.
Ce roman m"a passionnée du début à la fin. La voix de Marie du Bled exprime bien toutes les émotions qui se dégagent de cette lecture. Ce roman est rempli de poésie, de délicatesse, c'est un véritable hymne.
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16860
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Mon avis
Mêlant habilement récit initiatique, romance, suspense, et vie du marais en Caroline du Nord, ce roman se lit très facilement malgré quelques invraisemblances qui ne m’ont pas dérangée tant je m’étais attachée à Kya.
La grande force de ce récit est d’avoir mis en parallèle deux personnages forts : Le Marais et Kya. Oui, j’ai bien parlé du Marais avec une majuscule comme d’un protagoniste. Il tient de la place, il est vivant avec tous les animaux et les plantes qui le peuplent. D’ailleurs Kya dit qu’il devient sa mère, qu’il la nourrit, qu’il la berce et pendant longtemps, il est sa seule famille…. Mais pourquoi ?
En 1956, elle a dix ans et elle vit seule dans une cabane au milieu du marais. Sa mère, ses frères et sœurs sont partis. Elle est d’abord restée avec son père puis il a disparu lui aussi. Tous fuyant plus ou moins une vie de misère sur fond d’alcoolisme et de pauvreté. Alors, elle se cache des services sociaux, ne va pas à l’école. Un vieux couple puis un jeune garçon de son âge l’aident. Elle se débrouille, elle vit au plus près des goélands, des hérons, des oies sauvages. Elle observe, engrange une expérience unique sur la nature et ce lieu qu’il faut protéger des investisseurs. Le lecteur est sous le charme des descriptions, des explications rédigées dans une langue poétique. Kya connaît mieux la nature que les humains. Avec les êtres de chair comme elle, elle n’a pas les codes….
« La nature l’avait nourrie, instruite et protégée quand personne n’était là pour le faire. »
Et puis, viendra le temps des rencontres et il y aura alors plus d’action et moins de biodiversité dans le texte. Alternant passé et présent, ce recueil nous entraîne dans le quotidien de cette petite fille que nous voyons grandir au fil des pages. Surnommée « La fille des marais », elle est rejetée, moquée, voire attaquée violemment en mots et en actes. Mais elle se relève et continue d’avancer dans la vie qui est la sienne et qu’elle apprécie profondément.
Kya ne s’oublie pas, elle est simple et forte. L’écriture de l’auteur (merci au traducteur) a su d’une part magnifier la nature et également nous faire aimer une petite sauvageonne devenue une femme exceptionnelle.
Mêlant habilement récit initiatique, romance, suspense, et vie du marais en Caroline du Nord, ce roman se lit très facilement malgré quelques invraisemblances qui ne m’ont pas dérangée tant je m’étais attachée à Kya.
La grande force de ce récit est d’avoir mis en parallèle deux personnages forts : Le Marais et Kya. Oui, j’ai bien parlé du Marais avec une majuscule comme d’un protagoniste. Il tient de la place, il est vivant avec tous les animaux et les plantes qui le peuplent. D’ailleurs Kya dit qu’il devient sa mère, qu’il la nourrit, qu’il la berce et pendant longtemps, il est sa seule famille…. Mais pourquoi ?
En 1956, elle a dix ans et elle vit seule dans une cabane au milieu du marais. Sa mère, ses frères et sœurs sont partis. Elle est d’abord restée avec son père puis il a disparu lui aussi. Tous fuyant plus ou moins une vie de misère sur fond d’alcoolisme et de pauvreté. Alors, elle se cache des services sociaux, ne va pas à l’école. Un vieux couple puis un jeune garçon de son âge l’aident. Elle se débrouille, elle vit au plus près des goélands, des hérons, des oies sauvages. Elle observe, engrange une expérience unique sur la nature et ce lieu qu’il faut protéger des investisseurs. Le lecteur est sous le charme des descriptions, des explications rédigées dans une langue poétique. Kya connaît mieux la nature que les humains. Avec les êtres de chair comme elle, elle n’a pas les codes….
« La nature l’avait nourrie, instruite et protégée quand personne n’était là pour le faire. »
Et puis, viendra le temps des rencontres et il y aura alors plus d’action et moins de biodiversité dans le texte. Alternant passé et présent, ce recueil nous entraîne dans le quotidien de cette petite fille que nous voyons grandir au fil des pages. Surnommée « La fille des marais », elle est rejetée, moquée, voire attaquée violemment en mots et en actes. Mais elle se relève et continue d’avancer dans la vie qui est la sienne et qu’elle apprécie profondément.
Kya ne s’oublie pas, elle est simple et forte. L’écriture de l’auteur (merci au traducteur) a su d’une part magnifier la nature et également nous faire aimer une petite sauvageonne devenue une femme exceptionnelle.
_________________
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16860
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Kya – surnom que tout le monde notamment sa famille a donnée à notre protagoniste – est une jeune fille. « La fille du marais ». On la découvre très jeune au début du récit. Récit très dur dès le départ où chacun / chacune a tendance à la délaisser et l’abandonner les uns après les autres.
Mais elle restera cette fille du marais ne voulant pas se défaire de sa cabane, dans laquelle elle a toujours vécu. Durant l’histoire, les années passeront, elle grandira à travers ce milieu où elle apprendra à vivre et à se débrouiller seule. Elle trouvera le moyen de subvenir au nécessaire dont elle pourrait avoir besoin en ville. Tout le reste, elle le trouvera par elle-même à travers le marais et ses amis, les animaux et la nature.
Mais ce roman possède en parallèle l’histoire d’un « accident ». Un jeune homme est retrouvé mort suite à une chute d’une grande hauteur à la tour de guet.
Accident suspect / fille va nu pied (fille des marais) ! Vous faites le rapprochement ? Tous les habitants de la ville iront de leur témoignage, de ce qu’il prétend avoir vu et aura lieu alors un combat pour trouver qui pourrait être le coupable de cet accident qui ne semble pas en être un.
Ce livre que l’on m’a conseillé aura été un très grand coup de cœur. Suivre Kya tout au long de sa vie à travers sa solitude, traversée par des histoires d’amour, de réussite comme d’échec en passant par de lourdes accusations.
Et une fin qui m’a laissé coi ! Des moments durs, tristes mais un dénouement que je n’ai pas vu venir qui m’a fait autant sourire qu’attrister ! J’irai voir le film bien qu’étant toujours un peu dans l’appréhension d’être déçu.
Mais elle restera cette fille du marais ne voulant pas se défaire de sa cabane, dans laquelle elle a toujours vécu. Durant l’histoire, les années passeront, elle grandira à travers ce milieu où elle apprendra à vivre et à se débrouiller seule. Elle trouvera le moyen de subvenir au nécessaire dont elle pourrait avoir besoin en ville. Tout le reste, elle le trouvera par elle-même à travers le marais et ses amis, les animaux et la nature.
Mais ce roman possède en parallèle l’histoire d’un « accident ». Un jeune homme est retrouvé mort suite à une chute d’une grande hauteur à la tour de guet.
Accident suspect / fille va nu pied (fille des marais) ! Vous faites le rapprochement ? Tous les habitants de la ville iront de leur témoignage, de ce qu’il prétend avoir vu et aura lieu alors un combat pour trouver qui pourrait être le coupable de cet accident qui ne semble pas en être un.
Ce livre que l’on m’a conseillé aura été un très grand coup de cœur. Suivre Kya tout au long de sa vie à travers sa solitude, traversée par des histoires d’amour, de réussite comme d’échec en passant par de lourdes accusations.
Et une fin qui m’a laissé coi ! Des moments durs, tristes mais un dénouement que je n’ai pas vu venir qui m’a fait autant sourire qu’attrister ! J’irai voir le film bien qu’étant toujours un peu dans l’appréhension d’être déçu.
_________________
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Lecture en cours :
Silo de Hugh Howey
La Princesse des glaces de Camilla Läckberg
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Je suis en train de le lire ! je viens de le commencer ...
_________________
Mes listes 2023
Mes listes 2024
----------------------------------------
Tenir debout de Mélissa da Costa
Step- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 11376
Localisation : France
Emploi/loisirs : Lecture, cinéma, animaux, ....
Genre littéraire préféré : Romans contemporains ou non, policiers/thrillers, un peu tout. Pas de BD
Date d'inscription : 12/04/2012
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Merci Loic et aux autres pour votre critique, il est dans ma PAL
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24590
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Là ou chantent les écrevisses
Mon avis
Heureusement que le forum existe, j’aurais pu passer à côté de ce pur moment de bonheur que m’a procuré cette lecture!
C’est en même temps l’histoire d’une petite fille abandonnée appelée Kya ou la fille des marais, dotée d’un caractère hors du commun doublée d’une ode à la nature dans un marais demeuré intacte qui prend vie au fil du roman jusqu’à devenir un personnage à part entière:
« Un marais n’est pas un marécage. Le marais c’est un espace de lumière, où l’herbe pousse dans l’eau et se déverse dans le ciel. » Délia Owens , Américaine zoologue et auteure.
Ainsi qu’un procès pour meurtre qui vous serre le cœur, le shérif n’a qu’une envie inculper Kya de meurtre, comme tout le village. Elle est tellement différente…
Le titre m’a intriguée voilà se qu’en dit l’auteure P: 150
« Kya se rappela que sa mère l’encourageait toujours à explorer le marais : “Va où tu peux. Tout là bas, où on entend le chant des écrevisses”. Ça veut dire aussi loin que tu peux dans la nature, là ou les animaux sont encore sauvages, où ils se comportent comme de vrais animaux. »
Vers la fin du livre j’ai ralenti ma lecture et savouré chaque page, la toute fin m’a réjouie.
Il y a longtemps que je n’avais pas eu un tel coup de cœur!
Mon avis
Heureusement que le forum existe, j’aurais pu passer à côté de ce pur moment de bonheur que m’a procuré cette lecture!
C’est en même temps l’histoire d’une petite fille abandonnée appelée Kya ou la fille des marais, dotée d’un caractère hors du commun doublée d’une ode à la nature dans un marais demeuré intacte qui prend vie au fil du roman jusqu’à devenir un personnage à part entière:
« Un marais n’est pas un marécage. Le marais c’est un espace de lumière, où l’herbe pousse dans l’eau et se déverse dans le ciel. » Délia Owens , Américaine zoologue et auteure.
Ainsi qu’un procès pour meurtre qui vous serre le cœur, le shérif n’a qu’une envie inculper Kya de meurtre, comme tout le village. Elle est tellement différente…
Le titre m’a intriguée voilà se qu’en dit l’auteure P: 150
« Kya se rappela que sa mère l’encourageait toujours à explorer le marais : “Va où tu peux. Tout là bas, où on entend le chant des écrevisses”. Ça veut dire aussi loin que tu peux dans la nature, là ou les animaux sont encore sauvages, où ils se comportent comme de vrais animaux. »
Vers la fin du livre j’ai ralenti ma lecture et savouré chaque page, la toute fin m’a réjouie.
Il y a longtemps que je n’avais pas eu un tel coup de cœur!
_________________
Mes listes 2023
Mes listes 2024
----------------------------------------
Tenir debout de Mélissa da Costa
Step- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 11376
Localisation : France
Emploi/loisirs : Lecture, cinéma, animaux, ....
Genre littéraire préféré : Romans contemporains ou non, policiers/thrillers, un peu tout. Pas de BD
Date d'inscription : 12/04/2012
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Je n'irai pas voir le film, je veux garder intact en moi ce si beau roman ! et je me méfie des adaptations !!!
_________________
Mes listes 2023
Mes listes 2024
----------------------------------------
Tenir debout de Mélissa da Costa
Step- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 11376
Localisation : France
Emploi/loisirs : Lecture, cinéma, animaux, ....
Genre littéraire préféré : Romans contemporains ou non, policiers/thrillers, un peu tout. Pas de BD
Date d'inscription : 12/04/2012
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Comme Cannetille et cilou, j'ai eu un problème de crédibilité.
Courant 2022, j'avais commencé ce roman et avais interrompu la lecture car je n’accrochais pas du tout. Puis, vu les nombreuses excellentes critiques, je m’y suis remise. Eh bien j’ai péniblement atteint la fin et n’ai rien trouvé qui puisse me faire changer d’avis.
Tout simplement je ne peux croire à cette histoire. Une mère part en abandonnant ses enfants, surtout en connaissant la violence du père ? Pas crédible. A seulement sept ans, elle arrive à survivre dans les marais ? Pas crédible. Plus tard les services sociaux la recherchent, sans toutefois y mettre beaucoup de sérieux. Pas crédible. Elle apprend à lire à une vitesse incroyable. Elle passe de trois lettres constituant le mot « bac » à une phrase entière sans hésiter ? Pas crédible. Elle arrive ensuite à lire et surtout à comprendre des thèses de biologie ? Pas crédible. Elle devient auteure de best-sellers ? Pas crédible. Et j’arrête là parce que la liste peut encore s'allonger.
Le style est plat et les réflexions, mièvres. Bref, le genre de littérature américaine que je n’aime pas du tout.
Dans la même veine de violence et d’enfant livrée à elle-même, « My absolute darling » est largement meilleur.
Courant 2022, j'avais commencé ce roman et avais interrompu la lecture car je n’accrochais pas du tout. Puis, vu les nombreuses excellentes critiques, je m’y suis remise. Eh bien j’ai péniblement atteint la fin et n’ai rien trouvé qui puisse me faire changer d’avis.
Tout simplement je ne peux croire à cette histoire. Une mère part en abandonnant ses enfants, surtout en connaissant la violence du père ? Pas crédible. A seulement sept ans, elle arrive à survivre dans les marais ? Pas crédible. Plus tard les services sociaux la recherchent, sans toutefois y mettre beaucoup de sérieux. Pas crédible. Elle apprend à lire à une vitesse incroyable. Elle passe de trois lettres constituant le mot « bac » à une phrase entière sans hésiter ? Pas crédible. Elle arrive ensuite à lire et surtout à comprendre des thèses de biologie ? Pas crédible. Elle devient auteure de best-sellers ? Pas crédible. Et j’arrête là parce que la liste peut encore s'allonger.
Le style est plat et les réflexions, mièvres. Bref, le genre de littérature américaine que je n’aime pas du tout.
Dans la même veine de violence et d’enfant livrée à elle-même, « My absolute darling » est largement meilleur.
Dulcie- Grand expert du forum
-
Nombre de messages : 1082
Age : 68
Localisation : Pyrénées Orientales
Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 10/01/2023
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
Lu dans le cadre des Lectures communes septembre - octobre - novembre 2023 :
Ce roman n'est pas un coup de cœur, quoique j'en aie apprécié la lecture ; elle a été toutefois un peu laborieuse sur la première moitié, j'avais du mal à entrer dans l'histoire, à accrocher aux personnages, qui ne me convainquaient pas.
Kya connaît un sort douloureux et injuste, car elle est abandonnée par sa mère, ses frères et sœurs - tous sauvent leur peau, mais elle n'en connaîtra la raison que bien des années plus tard, puis son père disparaît à son tour. Rejetée par ses pairs lorsque les employés des services sociaux l'emmènent à l'école, elle s'enfuit, se cache et reste dans sa cabane des marais des années durant, survivant par ses propres moyens, dès ses 7 ans. Elle vit dans la solitude la plus absolue, et apprend tout de la nature autour d'elle, de son cher marais et surtout des oiseaux.
Toutefois, elle est amenée à rencontrer des habitants des lieux, certains qui l'aident comme Jumping, le vieil épicier noir et Mabel, sa généreuse épouse, qui jouent à distance le rôle de parents de substitution. Mais aussi Tate, qu'elle connaît depuis son enfance, qui la respecte et lui apprend à lire ; il aime le marais autant qu'elle mais choisit la voie des études et lui fait défaut, sans vraiment le vouloir. Elle rencontrera ensuite Chase, le riche, beau et suffisant sportif de la petite ville d'à côté, où elle s'est toujours sentie indésirable, traitée de "fille des marais", crainte et méprisée. Pourtant, Chase recherche sa compagnie et lui témoigne de l'intérêt. Mais que cherche-t-il vraiment à travers elle ?
Le roman prend un tournant lorsqu'assez vite on retrouve Chase mort, que l'enquête commence et qu'un faisceau d'indices dirigent le shérif et son adjoint vers Kya, jusqu'à la faire emprisonner et juger. C'est le moment où j'ai commencé à m'intéresser davantage à l'histoire. Kya retrouvera-t-elle la liberté, alors que sa vie s'améliorait, que sa connaissance intime et précise des créatures et de la flore des marais est reconnue, que Tate lui revient ?
L'histoire est indéniablement bien écrite, dans une langue à la fois simple et poétique. J'ai aimé les déambulations de Kya en bateau, les détails quotidiens sur la façon dont elle survit, ainsi que l'enquête policière, et le procès, le travail de son avocat. J'ai été moins séduite par ses amours, surtout son histoire avec Chase.
Je vote "apprécié", 4/5.
Citations :
Un marécage n’ignore rien de la mort, et ne la considère pas nécessairement comme une tragédie, en tout cas, pas comme un péché. (page 12)
La nuit exhalait un parfum suave, le souffle palpable des grenouilles et des salamandres qui avaient réussi à survivre à la fournaise du jour. Le marais sembla se pelotonner contre elle quand une brume basse l’enveloppa et elle s’endormit. (page 25)
Kya posa la main sur la terre mouillée et vivante, et le marais devint sa mère. (page 51)
« Je savais pas que des mots pouvaient vouloir dire des choses si graves. Je savais pas qu’une phrase pouvait être aussi importante. » (page 137)
Les feuilles d’automne ne tombent pas, elles volent. Elles prennent leur temps, errent un moment, car c’est leur seule chance de jamais s’élever dans les airs. (page 162)
La biologie considère le bien et le mal comme la même couleur perçue sous des jours différents. (page 184)
(…) Kya s’enfonça plus profondément encore dans un monde sauvage où les mots n’avaient pas cours. La nature semblait le seul galet qui ne se déroberait plus sous ses pas quand elle traverserait un ruisseau. (page 271)
Ce roman n'est pas un coup de cœur, quoique j'en aie apprécié la lecture ; elle a été toutefois un peu laborieuse sur la première moitié, j'avais du mal à entrer dans l'histoire, à accrocher aux personnages, qui ne me convainquaient pas.
Kya connaît un sort douloureux et injuste, car elle est abandonnée par sa mère, ses frères et sœurs - tous sauvent leur peau, mais elle n'en connaîtra la raison que bien des années plus tard, puis son père disparaît à son tour. Rejetée par ses pairs lorsque les employés des services sociaux l'emmènent à l'école, elle s'enfuit, se cache et reste dans sa cabane des marais des années durant, survivant par ses propres moyens, dès ses 7 ans. Elle vit dans la solitude la plus absolue, et apprend tout de la nature autour d'elle, de son cher marais et surtout des oiseaux.
Toutefois, elle est amenée à rencontrer des habitants des lieux, certains qui l'aident comme Jumping, le vieil épicier noir et Mabel, sa généreuse épouse, qui jouent à distance le rôle de parents de substitution. Mais aussi Tate, qu'elle connaît depuis son enfance, qui la respecte et lui apprend à lire ; il aime le marais autant qu'elle mais choisit la voie des études et lui fait défaut, sans vraiment le vouloir. Elle rencontrera ensuite Chase, le riche, beau et suffisant sportif de la petite ville d'à côté, où elle s'est toujours sentie indésirable, traitée de "fille des marais", crainte et méprisée. Pourtant, Chase recherche sa compagnie et lui témoigne de l'intérêt. Mais que cherche-t-il vraiment à travers elle ?
Le roman prend un tournant lorsqu'assez vite on retrouve Chase mort, que l'enquête commence et qu'un faisceau d'indices dirigent le shérif et son adjoint vers Kya, jusqu'à la faire emprisonner et juger. C'est le moment où j'ai commencé à m'intéresser davantage à l'histoire. Kya retrouvera-t-elle la liberté, alors que sa vie s'améliorait, que sa connaissance intime et précise des créatures et de la flore des marais est reconnue, que Tate lui revient ?
L'histoire est indéniablement bien écrite, dans une langue à la fois simple et poétique. J'ai aimé les déambulations de Kya en bateau, les détails quotidiens sur la façon dont elle survit, ainsi que l'enquête policière, et le procès, le travail de son avocat. J'ai été moins séduite par ses amours, surtout son histoire avec Chase.
- Une incohérence:
- J'ai trouvé un peu tiré par les cheveux le fait qu'elle récite des poèmes d'Amanda Hamilton, c'est mal amené, car jamais on ne raconte par exemple sa découverte de cette poétesse. Le twist est vraiment évident, c'est une trop grosse ficelle.
Je vote "apprécié", 4/5.
Citations :
Un marécage n’ignore rien de la mort, et ne la considère pas nécessairement comme une tragédie, en tout cas, pas comme un péché. (page 12)
La nuit exhalait un parfum suave, le souffle palpable des grenouilles et des salamandres qui avaient réussi à survivre à la fournaise du jour. Le marais sembla se pelotonner contre elle quand une brume basse l’enveloppa et elle s’endormit. (page 25)
Kya posa la main sur la terre mouillée et vivante, et le marais devint sa mère. (page 51)
« Je savais pas que des mots pouvaient vouloir dire des choses si graves. Je savais pas qu’une phrase pouvait être aussi importante. » (page 137)
Les feuilles d’automne ne tombent pas, elles volent. Elles prennent leur temps, errent un moment, car c’est leur seule chance de jamais s’élever dans les airs. (page 162)
La biologie considère le bien et le mal comme la même couleur perçue sous des jours différents. (page 184)
(…) Kya s’enfonça plus profondément encore dans un monde sauvage où les mots n’avaient pas cours. La nature semblait le seul galet qui ne se déroberait plus sous ses pas quand elle traverserait un ruisseau. (page 271)
elea2020- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 5876
Age : 56
Localisation : 44
Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
Date d'inscription : 02/01/2020
Re: [Owens, Delia] Là où chantent les écrevisses.
J'ai apprécié cette lecture pleine de poésie et de dépaysement.
On suit Kya qui dès son enfance est abandonnée par Ma sa mère qui un beau jour partira et ne reviendra pas malgré ses prières et ensuite pas ses frères et soeurs. Toute seule avec son père qui pense plus à boire que de travailler, elle passera ses journées dans le marais, à étudier la faune et la flore, à ramasser des plumes et des nids d'oiseaux afin de compléter sa collection, d'ailleurs très vite elle est surnommée la fille des marais.
Très peu de personnes à Barkley Cove l'ont rencontrée, hormis Jumping qui lui fournit l'essence pour son bateau et lui achète ses moules et son poisson fumé, sa femme Mabel qui lui donne de quoi s'habiller, il y a également Tate son ami d'enfance qui petit à petit la réapprivoise, un lien très fort va les réunir, grâce à lui elle va apprendre à lire et écrire, mais c'est sans compter sur les aléas de la vie. Puis elle va rencontrer le " beau " gosse Chase, le coureur de jupons, qui va jouer avec elle, jouer avec ses sentiments, avant au final la trahir. De là, Kya n'ouvrira plus son coeur ni son marais à personne.
Puis dans cette petite ville de Caroline du Nord, un événement va bouleverser la petite ville, Chase est retrouvé mort dans le marais, après de nombreuses recherches d'indices, le seul fil conducteur est Kya, après tout elle le connaissait et elle connait le marais comme sa poche. Elle sera emprisonnée et jugée. Mais est ce bien elle ?
Les personnages sont bien travaillés je me suis très vite attachée à Kya ainsi qu'à Tate, Jumping, Mabel, Jodie. L'écriture est magnifique. C'est un livre émouvant, je vous cache pas qu'à la fin j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps.
Néanmoins ce ne sera pas un coup de coeur, car j'ai trouvé la première partie dans le marais un peu trop longue, j'ai nettement préféré le procès et la dernière partie de toute beauté.
Lectures communes septembre, octobre et novembre 2023
On suit Kya qui dès son enfance est abandonnée par Ma sa mère qui un beau jour partira et ne reviendra pas malgré ses prières et ensuite pas ses frères et soeurs. Toute seule avec son père qui pense plus à boire que de travailler, elle passera ses journées dans le marais, à étudier la faune et la flore, à ramasser des plumes et des nids d'oiseaux afin de compléter sa collection, d'ailleurs très vite elle est surnommée la fille des marais.
Très peu de personnes à Barkley Cove l'ont rencontrée, hormis Jumping qui lui fournit l'essence pour son bateau et lui achète ses moules et son poisson fumé, sa femme Mabel qui lui donne de quoi s'habiller, il y a également Tate son ami d'enfance qui petit à petit la réapprivoise, un lien très fort va les réunir, grâce à lui elle va apprendre à lire et écrire, mais c'est sans compter sur les aléas de la vie. Puis elle va rencontrer le " beau " gosse Chase, le coureur de jupons, qui va jouer avec elle, jouer avec ses sentiments, avant au final la trahir. De là, Kya n'ouvrira plus son coeur ni son marais à personne.
Puis dans cette petite ville de Caroline du Nord, un événement va bouleverser la petite ville, Chase est retrouvé mort dans le marais, après de nombreuses recherches d'indices, le seul fil conducteur est Kya, après tout elle le connaissait et elle connait le marais comme sa poche. Elle sera emprisonnée et jugée. Mais est ce bien elle ?
Les personnages sont bien travaillés je me suis très vite attachée à Kya ainsi qu'à Tate, Jumping, Mabel, Jodie. L'écriture est magnifique. C'est un livre émouvant, je vous cache pas qu'à la fin j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps.
Néanmoins ce ne sera pas un coup de coeur, car j'ai trouvé la première partie dans le marais un peu trop longue, j'ai nettement préféré le procès et la dernière partie de toute beauté.
Lectures communes septembre, octobre et novembre 2023
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24590
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Sujets similaires
» Adaptation au cinéma: Là où chantent les écrevisses
» [Ephron, Delia] L'été dernier à Syracuse
» [Owens, Lisa] En roue libre
» [Gaiman, Neil] L'étrange vie de Nobody Owens
» [Fontenaille, Élise] Jesse Owens le coureur qui défia les nazis
» [Ephron, Delia] L'été dernier à Syracuse
» [Owens, Lisa] En roue libre
» [Gaiman, Neil] L'étrange vie de Nobody Owens
» [Fontenaille, Élise] Jesse Owens le coureur qui défia les nazis
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum