[Bannalec, Jean-Luc] Commissaire Dupin - Tome 2 : Un été aux Glénan
Page 1 sur 1
Votre avis
[Bannalec, Jean-Luc] Commissaire Dupin - Tome 2 : Un été aux Glénan
Titre : Étrange printemps aux Glénan
Auteur : Jean-Luc Bannalec
Éditeur : Pocket
Nombre de pages : 384 pages
Présentation de l’éditeur :
Les Glénan, au large du Finistère. Comment croire que dans cet archipel paradisiaque, où la mer est bleu lagon, on découvrirait en ce matin de mai trois cadavres, échoués sur le rivage ? A-t-on affaire à un naufrage dû à la tempête de la veille ? Dur, dur, pour le commissaire Dupin : lui qui déteste le bateau, le voilà sur le pont dès le petit matin, sans avoir pu siroter son premier café de la journée. Tout prête à croire que les victimes se sont simplement noyées. Mais l’une d’elles se révèle être un sombre entrepreneur et acteur non négligeable de la politique locale, et une autre, un navigateur hors pair collectionnant les ennemis. Dupin flaire l’embrouille. L’enquête l’entraînera au plus profond de l’histoire de l’archipel et de ses inénarrables habitants – chercheurs d’or, biologistes militants, belles plongeuses et nombreux intrigants – et révélera au grand jour une réalité aussi complexe que dramatique. Avec le retour du commissaire Dupin égal à lui-même : ronchon, imprévisible, caféinodépendant, mais diablement efficace !
Mon avis :
Je lis la série quasiment à l’envers, puisque ce tome est le tome 2 – j’ai déjà lu les tomes 3, 4 et 5, au gré des disponibilités à la bibliothèque. Le moins que je puisse dire est que ces romans sont faciles et agréables à lire, tout en parlant de sujets graves.
Ce n’est pas que le commissaire Dupin n’aime pas enquêter, c’est plutôt qu’il n’aime pas devoir rendre des comptes au préfet matin, midi et soir du bon déroulement de l’enquête. En effet, trois cadavres ont été retrouvés et l’un d’entre eux était un ami du préfet. Au fur et à mesure de l’enquête, au fur et à mesure des découvertes du commissaire et de son équipe, le préfet deviendra bizarrement nettement moins ami avec cet homme, en une inimitié posthume due aux secrets, aux magouilles, et pire encore si affinités que le commissaire exhume patiemment. Trois cadavres, et trois jours d’enquête qui plonge le lecteur dans le passé de cette archipel, que ce soit un passé relativement récent ou un passé plus éloigné – les trésors que cherchent certains datent des siècles derniers, alors que d’autres veulent à tout prix faire entrer l’archipel dans le domaine du tourisme de masse. Ils trouvent tous leur place, au cœur de cette intrigue qui charrie pas mal d’ordures.
Il n’est pas facile de se rendre aux Glénan – pas facile pour quelqu’un comme le commissaire ou comme moi qui apprécie modérément le bateau (l’option hélico me séduirait bien plus). Pourtant, ceux qui y vivent n’ont pas du tout envie de quitter ce cadre, tous se connaissent, et la majorité d’entre eux n’ont pas envie que ce site exceptionnel soit dégradé pour de bas motifs économiques. Je me plais à espérer qu’il en sera toujours ainsi et que l’intérêt du plus grand nombre sera préféré aux profits d’une pincée d’industriels. Il n’est pas facile de communiquer aux Glénan – il n’est pas de lignes fixes, simplement des portables, qui peuvent ne pas fonctionner en cas de tempête. La fin de l’enquête tourne alors quasiment en huis clos, dans ces îles où tout le monde connaît les habitudes de tout le monde, où les femmes ont l’habitude de faire face, seules, où les accidents sont fréquents, même pour les marins, plongeurs, nageurs les plus expérimentés, où les secrets finissent par être découverts. Justice finit par être rendue, pas forcément de la manière dont on pouvait le penser.
Auteur : Jean-Luc Bannalec
Éditeur : Pocket
Nombre de pages : 384 pages
Présentation de l’éditeur :
Les Glénan, au large du Finistère. Comment croire que dans cet archipel paradisiaque, où la mer est bleu lagon, on découvrirait en ce matin de mai trois cadavres, échoués sur le rivage ? A-t-on affaire à un naufrage dû à la tempête de la veille ? Dur, dur, pour le commissaire Dupin : lui qui déteste le bateau, le voilà sur le pont dès le petit matin, sans avoir pu siroter son premier café de la journée. Tout prête à croire que les victimes se sont simplement noyées. Mais l’une d’elles se révèle être un sombre entrepreneur et acteur non négligeable de la politique locale, et une autre, un navigateur hors pair collectionnant les ennemis. Dupin flaire l’embrouille. L’enquête l’entraînera au plus profond de l’histoire de l’archipel et de ses inénarrables habitants – chercheurs d’or, biologistes militants, belles plongeuses et nombreux intrigants – et révélera au grand jour une réalité aussi complexe que dramatique. Avec le retour du commissaire Dupin égal à lui-même : ronchon, imprévisible, caféinodépendant, mais diablement efficace !
Mon avis :
Je lis la série quasiment à l’envers, puisque ce tome est le tome 2 – j’ai déjà lu les tomes 3, 4 et 5, au gré des disponibilités à la bibliothèque. Le moins que je puisse dire est que ces romans sont faciles et agréables à lire, tout en parlant de sujets graves.
Ce n’est pas que le commissaire Dupin n’aime pas enquêter, c’est plutôt qu’il n’aime pas devoir rendre des comptes au préfet matin, midi et soir du bon déroulement de l’enquête. En effet, trois cadavres ont été retrouvés et l’un d’entre eux était un ami du préfet. Au fur et à mesure de l’enquête, au fur et à mesure des découvertes du commissaire et de son équipe, le préfet deviendra bizarrement nettement moins ami avec cet homme, en une inimitié posthume due aux secrets, aux magouilles, et pire encore si affinités que le commissaire exhume patiemment. Trois cadavres, et trois jours d’enquête qui plonge le lecteur dans le passé de cette archipel, que ce soit un passé relativement récent ou un passé plus éloigné – les trésors que cherchent certains datent des siècles derniers, alors que d’autres veulent à tout prix faire entrer l’archipel dans le domaine du tourisme de masse. Ils trouvent tous leur place, au cœur de cette intrigue qui charrie pas mal d’ordures.
Il n’est pas facile de se rendre aux Glénan – pas facile pour quelqu’un comme le commissaire ou comme moi qui apprécie modérément le bateau (l’option hélico me séduirait bien plus). Pourtant, ceux qui y vivent n’ont pas du tout envie de quitter ce cadre, tous se connaissent, et la majorité d’entre eux n’ont pas envie que ce site exceptionnel soit dégradé pour de bas motifs économiques. Je me plais à espérer qu’il en sera toujours ainsi et que l’intérêt du plus grand nombre sera préféré aux profits d’une pincée d’industriels. Il n’est pas facile de communiquer aux Glénan – il n’est pas de lignes fixes, simplement des portables, qui peuvent ne pas fonctionner en cas de tempête. La fin de l’enquête tourne alors quasiment en huis clos, dans ces îles où tout le monde connaît les habitudes de tout le monde, où les femmes ont l’habitude de faire face, seules, où les accidents sont fréquents, même pour les marins, plongeurs, nageurs les plus expérimentés, où les secrets finissent par être découverts. Justice finit par être rendue, pas forcément de la manière dont on pouvait le penser.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Sujets similaires
» [Bannalec, Jean-Luc] Commissaire Dupin - Tome 1 : Un été à Pont-Aven
» [Bannalec, Jean-Luc] Commissaire Dupin - Tome 5 : Péril en mer d'Iroise
» [Bannalec, Jean-Luc] Commissaire Dupin - Tome 7 : Les secrets de Brocéliande
» [Bannalec, Jean-Luc] Commissaire Dupin - Tome 4 : L'inconnu du port Belon
» [Bannalec, Jean-Luc] Commissaire Dupin - Tome 3 : Les marais sanglants de Guérande
» [Bannalec, Jean-Luc] Commissaire Dupin - Tome 5 : Péril en mer d'Iroise
» [Bannalec, Jean-Luc] Commissaire Dupin - Tome 7 : Les secrets de Brocéliande
» [Bannalec, Jean-Luc] Commissaire Dupin - Tome 4 : L'inconnu du port Belon
» [Bannalec, Jean-Luc] Commissaire Dupin - Tome 3 : Les marais sanglants de Guérande
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum