[Agnès, Bernard] Marseille la blanche
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[Agnès, Bernard] Marseille la blanche
Quand on part à la recherche de soi, à la recherche du passé, on y rencontre l’autre…
Année de parution : 2019Nombre de pages : 411
ISBN : 979-10-262-1777-0
Editions : autoédition
***Résumé (quatrième de couverture) :***
« « Je me sens vide et creux tel un écrivain qui vient de terminer son manuscrit ou un coupable qui a fait ses aveux. Je suis un assassin. » Le commissaire, chargé d'enquêter sur un attentat pendant une campagne électorale à Marseille raconte son histoire. Il nous plonge dans une ville fantasmée, suspendue entre rêves et réalité où il vit des amours étranges. Une enquête rythmée par des sujets actuels : le terrorisme, le racisme, les enjeux de l'immigration clandestine. Curieux commissaire qui rêve de Marseille aux portes du désert... qui joue avec sa fille Julie dans un Far-West de cinéma et l'entraîne dans des voyages improbables. Est-il amoureux de l'amie de Julie, Leïla, que sa mère veut exiler en Algérie ?... « Au détour d'une enquête rythmée par des sujets actuels tels que le terrorisme, le racisme ou encore les enjeux de l'immigration clandestine, l'auteur évoque avec subtilité les conséquences de ces phénomènes sur la société actuelle. » « Aux frontières du cinéma et du théâtre, Marseille la Blanche est un roman de tous les genres. Découvrez ce roman atypique qui n'aura de cesse de vous surprendre ! » Extraits du communiqué de presse de Librinova " Un vrai texte, des passages très forts... Poésie incontestable de l'écriture." Comité de lecture Centre de ressources des écritures contemporaines Extraits de critiques dans sa version théâtrale »
***Quelques mots sur L’auteur : ***
J’ai écrit un jour une lettre à un éditeur. Trop sentimentale ?
En réponse : Mademoiselle,
Vous semblez davantage chercher une aventure qu’à vous faire publier.
Salutations distinguées
Signature.
Mademoiselle, à mon âge c’était flatteur !
- Mais ?
- Je suis un mec !
- Macho ?
- Je n’ai pas été lu !
Je vous passe l’Odyssée de Marseille La Blanche : projet de film à l’origine du roman et son adaptation théâtrale.
- Des échecs ?
- Non, tant de personnes se sont intéressées aux trois projets !
Viennent ensuite une adaptation radiophonique du roman de Raymond Jean : La fontaine obscure et mon projet personnel : Bracelets d’écume diffusés par France Culture.
- Ainsi vous avez appris ?
- À écrire, pour divers médias.
- Votre roman se présente donc comme une synthèse de vos apprentissages ?
- Je l’espère...
Et surtout ne pas avoir été trop long.
- Un peu ...
. [Source_Librinova]
Quand on part à la recherche de soi, à la recherche du passé, on y rencontre l’autre…
Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans un livre somme toute très atypique et très bien fait ! C’est une sacrée histoire qu’il nous livre là ! Je ne suis pas certaine d’arriver à vous transmettre tout ce que j’ai pu ressentir à sa lecture…
Nous nous retrouvons aux côtés de Patrick. Un attentat, une pièce de théâtre, un juge, une campagne électorale… Cet homme est tourmenté, coincé dans une vie qui ne lui plaît pas, coincé dans un environnement particulier, dans des conditions singulières.
Ce flic qui cherche à fuir, mais à comprendre. Cet homme qui cherche une liberté poétique, mais terre à terre dans les travers de notre société.
De ces sujets entremêlés dans une population hétéroclite comme celle de Marseille, on replonge au temps de Mythos (celui de la mythologie hein) et on embarque sur le voilier de l’histoire, de la philosophie, à la rencontre du théâtre des civilisations, au détour du chemin de garde qui nous montre les sujets terribles de notre temps…
Cette cité phocéenne, qui couve, qui couvre, des sujets forts que seul un polar est capable de contenir. Que seul un céphaloclastophile est capable de nous transmettre avec minutie et doigté.
On voyage dans le temps, on voyage dans la tête de Patrick, on voyage dans Marseille, dans le passé, le présent et le futur. Petit à petit, on remonte ce fil d’Ariane, grâce aux couleurs, aux odeurs, aux senteurs, mais également aux mots, aux philosophies, aux émotions, à la sensualité des sens, à l’enquête de notre écrivain, flic, photographe, père, amant, aimé.
C’est un polar atypique, je vous avais prévenu. Mais il est beau. Délicat, tout en appuyant là où ça fait mal. En abordant des thèmes forts : le racisme, le terrorisme, l’immigration, les castes, la politique, les pantins, les marionnettes d’un théâtre maintenu par les cordes d’un monteur.
L’écriture de Bernard Agnes est emportée, poétique, arrachée et sensuelle. On glisse dans un tourbillon qui nous transporte ! Et finalement, le commissaire arrivera-t-il à comprendre la filière ? Arrivera-t-il à mettre le doigt où il faut pour déjouer le temps ? Déjouer le crime, déjouer le rêve de certains ?
Ma chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à découvrir cette plume atypique, celle de Bernard Agnes dans « Marseille la Blanche ». Un commissaire, père, ami, photographe, écrivain qui vous transportera dans Marseille. Qui soulèvera quelques pierres poncées par le vent, quelques rêves échappés des songes…
Eiger- Grand sage du forum
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