[Shibasaki, Tomoka] Jardin de printemps
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[Shibasaki, Tomoka] Jardin de printemps
Titre : Jardin de printemps
Auteur : Tomoka Shibasaki
éditeur : Philippe Picquier
Nombre de pages : 144 pages.
Présentation de l’éditeur :
Jardin de printemps, c’est d’abord un livre de photographies, celles d’une maison bleue avec son jardin au cœur de Tokyo, instantanés de la vie d’un couple heureux il y a une vingtaine d’années. Les saisons passent, les locataires aussi. Ils se rencontrent, se croisent. D’un balcon ou sur un chemin, ils sont comme aimantés par cette maison endormie. Dans ce roman amical et rêveur, tout est en léger décalage, au bord de chavirer, seuls les lieux semblent à même de révéler ce qui flotte à la surface de notre cœur. L’immeuble où habite Tarô, promis à la démolition et qui se vide peu à peu, la vieille demeure de style occidental, paradis perdu qui un jour reprend vie, réactive la possibilité du bonheur. Qui n’a jamais rêvé de pénétrer dans une belle maison abandonnée pour en percer le secret ?
Mon avis :
Pour commencer, j’ai un souci : je ne peux pas dire que j’ai aimé ce livre, je ne peux pas dire que je ne l’ai pas aimé non plus. Je me demande simplement ce que l’autrice a voulu écrire, où elle a voulu en venir.
Nous rencontrons des personnages, qui vivent dans des appartements, qui se vident peu à peu : l’immeuble semble voué à la destruction, lui qui a déjà cinquante ans. Tarô semble être le personnage principal, et pourtant, nous le verrons de façon très extérieur dans les dernières pages, pendant lesquelles nous aurons le point de vue de sa sœur aînée. nous découvrons à travers ses yeux l’univers de son frère, ce qui l’a passionné jusqu’ici et… ce n’est pas forcément emballant.
Nous avons l’histoire d’une maison, dont les photos constituent un livre nommé Jardin de printemps – ou l’art du livre dans un livre. Nous avons Nishi, une jeune femme tellement passionnée par ce livre, par cette maison, qu’elle souhaite l’explorer et qu’elle en aura la possibilité, en sympathisant avec ses actuels locataires. Le père de Nishi voulait qu’elle soit une sportive de haut niveau, il a pris soin d’elle et n’a pas arrêté quand il s’est avéré que sa santé ne lui permettait pas d’être sportive de haut niveau – elle a cependant gardé le goût de l’effort et une grande précision. Mangaka, elle n’hésite pas à aller au bout des choses, quitte à payer largement de sa personne.
Et Tarô ? Il paraît presque fade – pour ne pas dire qu’il l’est réellement. Il est un ancien coiffeur – il a abandonné le métier quand il a divorcé, son beau-père était aussi son patron. Il n’observe pas ses voisins, non, il se contente de les voir, de les regarder quand il les croise, sans chercher à véritablement les connaître, encore moins à percer un quelconque secret, pas même celui de la maison voisine qui fascine pourtant Nisci. Il n’y aura pas de véritables rebondissements dans ce roman, sauf peut-être à l’avant-dernière page – et encore, nous n’en saurons pas plus, nous saurons simplement que le jardin a été largement nettoyé, et que tout a changé à l’intérieur de la maison.
Jardin de printemps semble avant tout un roman d’atmosphère, mais laquelle ? Le temps qui passe, le sens à donner à sa vie que certains ne trouvent pas vraiment, les liens familiaux ou amoureux qui sont distendus, la place que prend le travail dans la vie… Et cette maison qui semble cacher un mystère, dont le lecteur attend la révélation jusqu’à la fin laissera le lecteur, un peu, sur sa faim.
Auteur : Tomoka Shibasaki
éditeur : Philippe Picquier
Nombre de pages : 144 pages.
Présentation de l’éditeur :
Jardin de printemps, c’est d’abord un livre de photographies, celles d’une maison bleue avec son jardin au cœur de Tokyo, instantanés de la vie d’un couple heureux il y a une vingtaine d’années. Les saisons passent, les locataires aussi. Ils se rencontrent, se croisent. D’un balcon ou sur un chemin, ils sont comme aimantés par cette maison endormie. Dans ce roman amical et rêveur, tout est en léger décalage, au bord de chavirer, seuls les lieux semblent à même de révéler ce qui flotte à la surface de notre cœur. L’immeuble où habite Tarô, promis à la démolition et qui se vide peu à peu, la vieille demeure de style occidental, paradis perdu qui un jour reprend vie, réactive la possibilité du bonheur. Qui n’a jamais rêvé de pénétrer dans une belle maison abandonnée pour en percer le secret ?
Mon avis :
Pour commencer, j’ai un souci : je ne peux pas dire que j’ai aimé ce livre, je ne peux pas dire que je ne l’ai pas aimé non plus. Je me demande simplement ce que l’autrice a voulu écrire, où elle a voulu en venir.
Nous rencontrons des personnages, qui vivent dans des appartements, qui se vident peu à peu : l’immeuble semble voué à la destruction, lui qui a déjà cinquante ans. Tarô semble être le personnage principal, et pourtant, nous le verrons de façon très extérieur dans les dernières pages, pendant lesquelles nous aurons le point de vue de sa sœur aînée. nous découvrons à travers ses yeux l’univers de son frère, ce qui l’a passionné jusqu’ici et… ce n’est pas forcément emballant.
Nous avons l’histoire d’une maison, dont les photos constituent un livre nommé Jardin de printemps – ou l’art du livre dans un livre. Nous avons Nishi, une jeune femme tellement passionnée par ce livre, par cette maison, qu’elle souhaite l’explorer et qu’elle en aura la possibilité, en sympathisant avec ses actuels locataires. Le père de Nishi voulait qu’elle soit une sportive de haut niveau, il a pris soin d’elle et n’a pas arrêté quand il s’est avéré que sa santé ne lui permettait pas d’être sportive de haut niveau – elle a cependant gardé le goût de l’effort et une grande précision. Mangaka, elle n’hésite pas à aller au bout des choses, quitte à payer largement de sa personne.
Et Tarô ? Il paraît presque fade – pour ne pas dire qu’il l’est réellement. Il est un ancien coiffeur – il a abandonné le métier quand il a divorcé, son beau-père était aussi son patron. Il n’observe pas ses voisins, non, il se contente de les voir, de les regarder quand il les croise, sans chercher à véritablement les connaître, encore moins à percer un quelconque secret, pas même celui de la maison voisine qui fascine pourtant Nisci. Il n’y aura pas de véritables rebondissements dans ce roman, sauf peut-être à l’avant-dernière page – et encore, nous n’en saurons pas plus, nous saurons simplement que le jardin a été largement nettoyé, et que tout a changé à l’intérieur de la maison.
Jardin de printemps semble avant tout un roman d’atmosphère, mais laquelle ? Le temps qui passe, le sens à donner à sa vie que certains ne trouvent pas vraiment, les liens familiaux ou amoureux qui sont distendus, la place que prend le travail dans la vie… Et cette maison qui semble cacher un mystère, dont le lecteur attend la révélation jusqu’à la fin laissera le lecteur, un peu, sur sa faim.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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