[Anthologie - présentée par Bernard Werber] 20 récits d'anticipation et de science-fiction

Présentation de l'édition :
Bernard Werber présente 20 récits d'anticipation et de science-fiction

   Une thématique incontournable des nouveaux programmes de 3e.

   Un recueil de 20 textes classiques et contemporains (extraits de romans et nouvelles intégrales) d'auteurs variés,organisés en parcours thématique.

   Une préface inédite et une interview exclusive de Bernard Werber, auteur de nombreux récits d'anticipation et de science-fiction très appréciés des enseignants et des élèves.

   Un appareil pédagogique complet pour l'étude en classe.

   Oeuvres majeures qui permettent de s'interroger sur l'idée de progrès scientifique et posent la question des rapports entre les sciences et la littérature, ces textes incontournables, présentés par Bernard Werber, mettent en valeur les singularités des récits de science-fiction et d'anticipation, et en proposent une représentation claire et vivante.

   Auteurs du recueil
Jules Verne, René Barjavel, Isaac Asimov, Mikaël Ollivier, Bernard Werber, Ray Bradbury, Jack Lewis, Fredric Brown, Mary Shelley, Jacques Sternberg, George Orwell, Aldous Huxley, J.-H. Rosny Aîné, Claude Farrère, Richard Matheson

Mon avis :
Il s'agit d'un ouvrage scolaire, que j'ai conservé quelque temps pour le lire lorsque j'ai un temps d'attente, en ville, dans le tram...

La présente édition forme un recueil bien conçu, préfacé comme il se doit par Bernard Werber, dont on trouvera 3 extraits de ses oeuvres. Le choix d'auteurs est large, depuis les "anciens" (Jules Verne, J.H. Rosny aîné) jusqu'aux contemporains, les auteurs français et étrangers. Il s'agit avant tout d'une collection d'extraits, mais l'aspect scolaire n'est pas dérangeant (pas de petites notes partout).

J'ai apprécié le découpage logique en 5 parties : Anticipations / Voyages dans l'espace et le temps / Robots, créatures, androïdes / Science-fiction et totalitarisme / Fins du monde

J'ai été bluffée par l'aspect visionnaire de certains textes : celui de Jules Verne notamment, "Au XXIXe siècle - La Journée d'un journaliste américain en 2889", ou encore contente de retrouver ces classiques dont je ne me lasse pas : Asimov et son cycle des robots, 1984 d'Orwell, Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley, et j'ai découvert une nouvelle de Ray Bradbury, L'Eclat du phénix, qui préfigurait Fahrenheit 451.

Extrait d'une nouvelle qui m'a intriguée : "Le Maître de cinéma", de Bernard Werber, dans Paradis sur Mesure (2008)
"Il avait été nécessaire d'aller au bout des erreurs pour comprendre que c'étaient... des erreurs.
Il avait fallu aller au bout de la haine pour comprendre qu'elle n'aboutissait qu'à l'auto-destruction de l'espèce.
"Plus jamais ça"...
Les dirigeants des grandes nations se regroupèrent dans un profond bunker et commencèrent enfin à réfléchir à des mesures d'urgence pour la sauvegarde générale de l'humanité.
Ils avaient fini par comprendre que les demi-mesures, les compromis, le souci de l'électorat n'étaient plus de mise. Pour préserver ce qu'il restait de l'espèce humaine, il fallait désormais imposer l'entente mutuelle."