[Schmitt, Eric-Emmanuel] La traversée des temps - Tome 1 : Paradis perdus

[Schmitt, Eric-Emmanuel]
La traversée des temps Tl. Paradis perdus
Editions Albin Michel 3 Février 2021
566 pages

Quatrième de couverture
Cette Traversée des temps affronte un prodigieux défi : raconter l'histoire de l'humanité sous la forme d'un roman. Faire défiler les siècles, en embrasser les âges, en sentir les bouleversements, comme si Yuval Noah Harari avait croisé Alexandre Dumas. Depuis plus de trente ans, ce projet titanesque occupe Eric-Emmanuel Schmitt. Accumulant connaissances scientifiques, médicales, religieuses, philosophiques, créant des personnages forts, touchants, vivants, il lui donne aujourd'hui naissance et nous propulse d'un monde à l'autre, de la préhistoire à nos jours, d'évolutions en révolutions, tandis que le passé éclaire le présent.
Paradis perdus lance cette aventure unique. Noam en est le héros. Né il y a 8000 ans dans un village lacustre, au coeur d'une nature paradisiaque, il a affronté les drames de son clan le jour où il a rencontré Noura, une femme imprévisible et fascinante, qui le révèle à lui-même. Il s'est mesuré à une calamité célèbre : le Déluge. Non seulement le Déluge fit entrer Noam-Noé dans l'Histoire mais il détermina son destin. Serait-il le seul à parcourir les époques ?

Mon avis
Avec Paradis perdu, E-E Schmitt commence un cycle de 8 romans–La traversée des temps-qui retrace l’histoire de l’humanité.
Trois immortels qui apparaissent de tome en tome, au milieu de personnages propres à chaque époque.
Noam, le narrateur dont nous lisons les mémoires écrites aujourd’hui. Le cycle romanesque suit son histoire dans l’évolution de l’humanité.
Noura, la femme imprévisible, superbe et impérieuse, elle ne profite pas de la même immortalité que Noam, cependant on la reconnaîtra sous les traits de personnalités connues.
Derek, un homme impulsif et haineux, qu’on identifiera comme la clét de quelques personnages fameux.
Dans ce premier tome, Noam vit dans son village lacustre au temps du néolithique, on le suit entouré de Panoamson père, Trigor le guérisseur, Barak l’homme sauvage et la belle Noura. Il y a des histoires d’amour, des femmes émouvantes ou déroutantes, il y a aussi les us et coutumes, nous suivons des personnages passionnants, on perçoit des sentiments émouvants et les aventures nous donnent le vertige à couper le souffle. On est dans l’histoire, on voit une femme réincarnée en mésange, on aime et étreint les arbres, on les embrasse, on sent le vent et on plonge ou se noie lors du déluge. Un superbe roman à remonter le temps, à la recherche de l’essence de la vie et des civilisations, une lecture passionnante, époustouflante et ce qui ne gâte rien une très belle couverture….Un gros coup de coeur en attendant impatiemment le llème tome qui paraîtra sans doute à la prochaine rentrée littéraire….5/5

Merci Lalyre pour ta critique, moi qui adore cet auteur, je m'empresse pour le noter 

Merci lalyre! J'embarque avec louloute. À +

Un coup de coeur!
En plein le genre de roman dont je raffole.
Les personnages sont très intéressants et, bien entendu, l'Histoire est fabuleuse.
Huit titres composeront cette saga. Désagréable d'attendre chaque tome avec impatience, assez pour tuer cette attente et passer à autre chose... Ce que je ne ferai probablement pas.
Ma cote: 8/10.

Lalyre ou Moulin, l'un de vous n'a pas voté. Pouvez vous le faire svp ? 2 coups de coeur, ça fait passer ce livre dans la liste du Challenge, si on en fait un autre cette année.

En ce qui me concerne, je note déjà cette série. J'aime beaucoup EE Schmitt quand il réécrit l'Histoire Savez-vous combien de tomes sont prévus ?

Pistou je crois que c'est 8 tomes  

C'est effectivement huit ( tomes et, bien entendu, c'est moi qui avais oublié de voter. Merci Pistou pour ce rappel. XX

Merci à toi, Moulin.

8 tomes, je vais attendre un peu que d'autres sortent, alors ! L'attente semble frustrante

Je crois que c'est une excellente idée très chère Pistou. XX

Avec ce premier tome d’une série de huit, Eric-Emmanuel Schmitt entreprend la narration de l’histoire du monde au travers des yeux d’un immortel. Noam est né il y a 8000 ans, en cette période néolithique, à la fin de l’ère glaciaire, où, de plus en plus sédentarisés en groupes organisés, les hommes commencent à développer élevage, agriculture et techniques. Partagé entre l’ancienne liberté du chasseur-cueilleur dans une nature intacte, et le nouveau confort assortis d’obligations sociales au sein de son village, le jeune homme s’éprend de la belle Noura et finit par endosser le rôle de chef de sa petite communauté, lorsque le Déluge les emporte, lui et les siens, dans une migration de la dernière chance. Cet événement, qui deviendra bientôt mythique, scelle par ailleurs le destin de Noam qui, privé de son statut de mortel, se retrouve à traverser les époques…

Eric-Emmanuel Schmitt est d’abord un excellent conteur, et c’est avec grand plaisir qu’on se laisse emporter par le souffle romanesque du récit et par ses rebondissements sans temps morts, servis par une plume parfaitement maîtrisée. Là n’est toutefois pas l’intérêt premier du roman, les aventures de Noam n’étant qu’habile prétexte à un questionnement de notre modernité au travers d’une relecture de l’histoire du monde et de nos récits fondateurs. Fort de ses connaissances historiques, philosophiques et littéraires, l’écrivain se lance ainsi dans une composition aussi éblouissante qu’amusante, où se croisent en permanence, de la manière la plus vivante qui soit, les références aux grands courants de pensée de tous les temps, des grands mythes aux religions, des philosophes antiques aux modernes. Le résultat réjouit autant qu’il impressionne par la pertinence et la clarté de ses réflexions qui font mouche à tout coup. S’y dévoile une vision de l’humanité pleine d’intelligence et de vérité qui ne cesse d’interpeller le lecteur, admiratif tant de la justesse du propos que de la divertissante manière dont il est amené.

Bien plus qu’une très plaisante saga romanesque, Paradis perdus entame une fascinante mise en perspective de la situation du monde contemporain, au travers d’une relecture de l’histoire et des textes fondateurs de l’humanité. C’est avec la plus apparente simplicité que la plume exercée de l’auteur conjugue l’excellence du fond et de la forme, nous offrant une lecture éblouissante qui a toutes les chances de devenir incontournable. Au-delà du coup de coeur. (6/5)

Merci Cannetille pour ta critique, je me languis que mon papa le finisse pour lui emprunter  

Bonne lecture Louloute

Eh bien dites donc... Je n'étais pas plus tentée que ça par ce pavé, mais à voir vos avis, ça va me tenter quand même...

Lu dans le cadre du challenge Partage Lecture 2021/2022

ah bon, c'est un pavé ? non, non, Elea, vraiment pas... il se lit vite, trop vite, ce roman. J'ai adooooré également. Pour faire simple, je suis d'accord sur tout avec Cannetille.  C'est un grand homme, ce M. Schmitt. Il écrit juste, il écrit beau, il écrit grand. J'aime !

Comment, mais comment, est-ce qu'il  peut nous faire un truc pareil, terminer son roman sur DEUX suspenses insoutenables ??? J'aurais dû attendre encore un peu avant de m'y attaquer, c'est clair. J'étais prévenue, me direz vous, je ne dois pas me plaindre. Mais je n'y peux rien, il m'est pour ainsi dire tombé dans les bras lors d'un passage à la médiathèque, tout beau, tout innocent en tête de gondole au rayon nouveautés...

Il ne me reste donc qu'à me languir de la suite, avec la seule crainte que le tome II ne finisse sur le même genre de cliffhanger Si j'ai bien compris, les huit tomes sont déjà écrits, il ne faudra peut-être pas attendre trop longtemps ?

Sinon, je peux le relire.

J'ai beaucoup aimé ce premier tome, qui malgrè que ça soit un pavé en format broché se lit très vite.
Les personnages sont bien travaillés, l'écriture est pleines de poésie, c'est beau tellement plaisant à lire.
On suit Noam, chasseur-cueilleur puis sédentaire. Cela nous montre comment vivait nos ancêtres, en harmonie avec la nature, j'ai beaucoup aimé son séjour avec Barack dans la montagne. 
Là, où sa m'a rendu perplexe c'est sa relation avec Noura, il l'aime jusque là pas de soucis mais après il n'ose pas lui dire qu'il a eu une relation avec Tita, comme à notre époque si on trompé son conjoint, pas vraiment sur qu'à cette période ça les dérangé, puis pas sur qu'à cette période ils savaient que c'était le fait de faire zizi panpan qu'on faisait des bébés. Hormis ça j'ai adoré suivre tous ces personnages attachants.
Je lirai avec plaisir la suite. Surtout aprés avoir lu la fin.