[Pennac, Daniel] La petite marchande de prose

par Lorenzo Mer 9 Sep 2009 - 13:40

La petite marchande de prose

Auteur : Daniel Pennac
Pages : 403
Edition : Folio
Genre : Roman

La quatrième de couverture :

- L'amour, Malaussène, je vous propose l'amour !
L'amour ? J'ai Julie, j'ai Louna, j'ai Thérèse, j'ai Clara, Verdun, le Petit et Jérémy. J'ai Julius et j'ai Belleville...
- Entendons-nous bien, mon petit, je ne vous propose pas la botte ; c'est l'amour avec un grand A que je vous offre : tout l'amour du monde !
Aussi incroyable que cela puisse paraître, j'ai accepté. J'ai eu tort.
Transformé en objet d'adoration universelle par la reine Zabo, éditeur de génie, Benjamin Malaussène va payer au prix fort toutes les passions déchaînées par la parution d'un best-seller dont il est censé être l'auteur.
Vol de manuscrit, vengeance, passion de l'écriture, frénésie des lecteurs, ébullition éditoriale, délires publicitaires, La Petite Marchande de Prose est un feu d'artifice tiré à la gloire du roman. De tous les romans

Les dix premières lignes :

C'est d'abord une phrase qui m'a traversé la tête : "La mort est un processus rectiligne." Le genre de déclaration à l'emporte-pièce qu'on s'attend plutôt à trouver en anglais : "Death is a straight on process"... quelque chose comme ça.
J'étais en en train de me demander où j'avais lu ça quand le géant a fait irruption dans mon bureau. La porte n'avait pas encore claqué derrière lui qu'il était déjà penché sur moi :
- C'est vous, Malaussène ?
Un squelette immense avec une forme approximative autour. Des os comme des massues et le taillis des cheveux plantés au ras du pif

Mon avis :

Peu de chose à dire à part peut être que ce livre est superbe. Certains moments vous font exploser de rire, tandis que d'autres vous donnent la larme à l'oeil. A cela s'ajoute une écriture assez légère et une histoire au déroulement dynamique qui permet de lire ce livre en toute détente. Le personnage de Malaussène quand à lui n'es qu'égal à lui même : adorable, innocent, prévenant, compatissant; on ne peut que se lié d'une certaine façon d'amitié avec ce personnage pour le moins original.

par Nephtys Mer 9 Sep 2009 - 14:22

J'ai dévoré ce livre. Comme toute la série qui débute d'ailleurs avec "au bonheur des ogres" et a pour personnage principal Malaussène. Un vrai moment de détente

par Invité Mer 9 Fév 2011 - 16:35

j'ai eu bcp de mal avec au bonheur des ogres, j'ai poursuivi les aventure de Mallaussène avec la fée carabine, roman à travers lequel j'ai commencé à apprécié l'écriture et l'intrigue autour de cette famille assez extraordinaire ( écriture pas toujours facile je trouve) , ensuite j'ai dévoré la petite marchande de prose et aujourd'hui je me délecte devant la 4 ème roman Monsieur Mallaussène.

Julie, le petit,Verdun, Clara, Thérèse , tous ces personnages sont enivrants .... impression de sortir d'un film fantastique tant l'absurde côtoie en permanence la réalité)

par Moulin-à-Vent Lun 23 Jan 2012 - 14:38

Magnifique!
Des personnages imparfaits, pleins de défauts, mais attachants et, surtout, vivants. Un milieu difficile où la vie existe.
L'écriture... les images... Magnifiques.
"Comme un roman", du même auteur, est, pour moi, un chef-d'oeuvre; ce roman-ci y arrive presque. Où sont les autres livres de cet auteur? Vite, il me les faut!
Ma cote: 9/10.

Citations:

"La vengeance est le territoire infini des à-côtés..."

"...être père, c'est devenir manchot."

"La patience du consolateur tient à ce qu'il a ses propres embêtements."

(Daniel Pennac, La petite marchande de prose).

par Christiane 38 Lun 23 Jan 2012 - 14:44

Je me suis régalée à la lecture de toute la série.
En particulier "Comme un roman"
Divertissante et pleine d'humour. Je pense les reprendre prochainement.

par **joëlle** Sam 7 Mar 2015 - 22:57

C'est la troisième fois que je partage la vie de la tribu Malaussène. Grâce à son incroyable talent de narrateur Pennac nous emmène dans un monde toujours aussi surréaliste.
Pour ne pas perdre les lecteurs, la reine Zabo demande à mon "bouc-émissaire" préféré de changer d'emploi, il devient l'incarnation d'un auteur à succès, le fameux J.L.B. .
Rien de bien méchant, répondre à des interviews, faire des photos, une conférence.
C'est sans connaitre Benjamin… Les amours, les assassinats, un soupçon de politique corrompu, un gros morceau de flics obtus, un doigt de policiers honnêtes, un zeste de médecin amoral, une pincée de médecin intègre…et une tribu au multiples origines, on obtient un cocktail déjanté.
C'est rapide, les évènements s'enchainent, on souffre, on a mal, on a peur, on rit.
On découvre aussi la triste histoire de "La petite marchande de prose", on aime tous (ou presque) les personnages.

par Pinky Dim 8 Mar 2015 - 9:50

un grand classique de l’œuvre de Pennac, des personnages plein de vie, un brin caricaturaux parfois, décalés pour notre plus grand plaisir mais toujours aimant la vie

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