[Ruiz Martin, David] Seule la haine
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[Ruiz Martin, David] Seule la haine
Titre: Seule la haine
Auteur: David Ruiz Martin
Editions: Taurnada
Nombres de pages: 252
ISBN: 978-2-37258-086-1
Quatrième de couverture:
Persuadé que le psychanalyste Larry Barney est responsable du suicide de son frère. Elliot le prend en otage dans son cabinet.
Sous la menace d'une arme, Larry n'a pas d'autre choix que de laisser l'adolescent de 15 ans lui relater ses derniers mois.
Mais très vite, c'est l'escalade de l'horreur: Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l'abject et de l'inhumanité. Tandis que les détails scabreux se succèdent, une seule idée l'obsède: celle de s'en sortir, à tout prix ...
Un thriller psychologique qui va vous retourner la tête !!!
Mon avis:
Tout réussi professionnellement à Larry Barney, psychanalyste de renom.
Jusqu'au jour où un soir, il a un rendez-vous de dernière minute avec un adolescent de 15 ans Elliott.
Lorsqu'Elliott rentre dans le cabinet, avec un pistolet en main le monde de Larry bascule dans l'horreur. Attaché, à son bureau avec des menottes, Elliott lui raconte sa vie depuis le suicide de Simon son frère, patient de Larry. Il le tient pour responsable de cette tragédie.
Et là, on entre malgré nous dans l'abject, l'indicible.
Un jeu du chat et de la souris, mais dès le départ la souris est sous l'emprise du chat. Ce chat qui s'insinue dans l'esprit de la souris, ne lui laissant aucune chance de s'interposer. Et on tombe page 137 dans l'horreur la plus pure, et on se dit c'est bon on a atteint le sommet. Et bien non chers lecteurs, ce n'est que le début de la descente aux enfers sans retour possible, quoique ....
C'est un huit clos terrifiant, tout ça dans un simple cabinet de psychiatre, un bureau, un divan ...
L'écriture est percutante, pas le temps aux blablas inutiles, dès la première phrase on plonge dans ce thriller psychologique pour n'en sortir pas indemne.
Les personnages sont parfait, Elliott est d'une intelligence exceptionnelle, j'ai été à la fois admirative et horrifiée par ce personnage. La haine transpire par tous les pores de sa peau, on la sent, elle est présente à chaque ligne du début jusqu'à la fin. Larry quant à lui, transpire la peur, il n'arrive pas à prendre le dessus sur cet adolescent torturé.
Il m'a manqué juste un truc à la fin, que je ne peux dévoiler au risque d'en dire trop, qui m'empêche le coup de cœur. Car ce petit truc me torture l'esprit.
Merci au forum Partage/Lecture et aux éditions Taurnada pour cette descente aux enfers ( je ne suis pas vraiment sur d'être saine d'esprit d'aimer un thriller comme celui-ci )
Auteur: David Ruiz Martin
Editions: Taurnada
Nombres de pages: 252
ISBN: 978-2-37258-086-1
Quatrième de couverture:
Persuadé que le psychanalyste Larry Barney est responsable du suicide de son frère. Elliot le prend en otage dans son cabinet.
Sous la menace d'une arme, Larry n'a pas d'autre choix que de laisser l'adolescent de 15 ans lui relater ses derniers mois.
Mais très vite, c'est l'escalade de l'horreur: Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l'abject et de l'inhumanité. Tandis que les détails scabreux se succèdent, une seule idée l'obsède: celle de s'en sortir, à tout prix ...
Un thriller psychologique qui va vous retourner la tête !!!
Mon avis:
Tout réussi professionnellement à Larry Barney, psychanalyste de renom.
Jusqu'au jour où un soir, il a un rendez-vous de dernière minute avec un adolescent de 15 ans Elliott.
Lorsqu'Elliott rentre dans le cabinet, avec un pistolet en main le monde de Larry bascule dans l'horreur. Attaché, à son bureau avec des menottes, Elliott lui raconte sa vie depuis le suicide de Simon son frère, patient de Larry. Il le tient pour responsable de cette tragédie.
Et là, on entre malgré nous dans l'abject, l'indicible.
Un jeu du chat et de la souris, mais dès le départ la souris est sous l'emprise du chat. Ce chat qui s'insinue dans l'esprit de la souris, ne lui laissant aucune chance de s'interposer. Et on tombe page 137 dans l'horreur la plus pure, et on se dit c'est bon on a atteint le sommet. Et bien non chers lecteurs, ce n'est que le début de la descente aux enfers sans retour possible, quoique ....
C'est un huit clos terrifiant, tout ça dans un simple cabinet de psychiatre, un bureau, un divan ...
L'écriture est percutante, pas le temps aux blablas inutiles, dès la première phrase on plonge dans ce thriller psychologique pour n'en sortir pas indemne.
Les personnages sont parfait, Elliott est d'une intelligence exceptionnelle, j'ai été à la fois admirative et horrifiée par ce personnage. La haine transpire par tous les pores de sa peau, on la sent, elle est présente à chaque ligne du début jusqu'à la fin. Larry quant à lui, transpire la peur, il n'arrive pas à prendre le dessus sur cet adolescent torturé.
Il m'a manqué juste un truc à la fin, que je ne peux dévoiler au risque d'en dire trop, qui m'empêche le coup de cœur. Car ce petit truc me torture l'esprit.
Merci au forum Partage/Lecture et aux éditions Taurnada pour cette descente aux enfers ( je ne suis pas vraiment sur d'être saine d'esprit d'aimer un thriller comme celui-ci )
louloute- Grand sage du forum
-
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Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
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Re: [Ruiz Martin, David] Seule la haine
Très peu pour moi, @Louloute, je passerai mon tour !
Le truc qui te gêne, tu peux le dire en spoiler peut-être, comme ça on n'ouvre que si on a lu ou que ça ne gêne pas ?
Le truc qui te gêne, tu peux le dire en spoiler peut-être, comme ça on n'ouvre que si on a lu ou que ça ne gêne pas ?
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Ruiz Martin, David] Seule la haine
C'est vrai Elea
- seulement si lu :
- Ce qui me dérange à la fin on ne sait pas ce qui advient d'Elliott, on suit Larry mais Elliott ?
louloute- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
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Re: [Ruiz Martin, David] Seule la haine
Larry a l’habitude d’être à l’écoute des gens et de les amener à surmonter leur mal. Cela fait partie de son métier !
Mais Larry n’était en rien prêt à l’arrivée de Elliot. Elliot dont le frère s’est suicidé.
Elliot séquestre alors le psychanalyste dans son cabinet afin de lui raconter une histoire. L’histoire de ce que ce jeune garçon a vécu les quelques mois précédents. Il veut dans la finalité comprendre le geste de son frère.
C’est vraiment un livre, une histoire qui m’a tenu en haleine par son rythme et par le personnage du jeune garçon doté d’une extrême intelligence.
Ces propos sont durs, cruels et parfois même … malsains. Bien que j’ai adoré cette lecture, il faut tout de même s’accrocher face aux scènes qui sont parfois racontées. Larry se retrouve assez vite dépassé, ne sachant comment réagir face au garçon qui a toujours une longueur d’avance sur lui.
On nous compte l’histoire de ce frère décédé à travers les yeux d’Elliot. Mais les mystères de ce passé nous sont vraiment livrés à la toute fin du livre. Elliot se joue de Larry à qui il fera prendre des décisions et faire des choix plus que délicats.
Je ne pense pas qu’à un seul moment j’ai réussi à deviner les révélations que l’on obtient à la fin. Et même cette fin m’a plu. Pas de sentiments de déception ou du manque de quelque chose !
Je remercie les éditions Taurnada ainsi que notre forum pour cette lecture qui est très très appréciée.
Mais Larry n’était en rien prêt à l’arrivée de Elliot. Elliot dont le frère s’est suicidé.
Elliot séquestre alors le psychanalyste dans son cabinet afin de lui raconter une histoire. L’histoire de ce que ce jeune garçon a vécu les quelques mois précédents. Il veut dans la finalité comprendre le geste de son frère.
C’est vraiment un livre, une histoire qui m’a tenu en haleine par son rythme et par le personnage du jeune garçon doté d’une extrême intelligence.
Ces propos sont durs, cruels et parfois même … malsains. Bien que j’ai adoré cette lecture, il faut tout de même s’accrocher face aux scènes qui sont parfois racontées. Larry se retrouve assez vite dépassé, ne sachant comment réagir face au garçon qui a toujours une longueur d’avance sur lui.
On nous compte l’histoire de ce frère décédé à travers les yeux d’Elliot. Mais les mystères de ce passé nous sont vraiment livrés à la toute fin du livre. Elliot se joue de Larry à qui il fera prendre des décisions et faire des choix plus que délicats.
Je ne pense pas qu’à un seul moment j’ai réussi à deviner les révélations que l’on obtient à la fin. Et même cette fin m’a plu. Pas de sentiments de déception ou du manque de quelque chose !
Je remercie les éditions Taurnada ainsi que notre forum pour cette lecture qui est très très appréciée.
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Lecture en cours :
Silo de Hugh Howey
La Princesse des glaces de Camilla Läckberg
Re: [Ruiz Martin, David] Seule la haine
L’éditeur présente le récit comme « un thriller psychologique qui va vous retourner la tête » : c’est tout à fait exact !
David Ruiz Martin nous invite dans un huis-clos aux limites de la folie. Je reconnais avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire au début. Cet huis-clos m’a donné l’impression que le lecteur n’était pas vraiment convié à y participer, comme exclu de ce qui se déroule sous ses yeux. J’avais également du mal à voir où l’auteur voulait nous emmener avec une impression – certainement voulue – de récit décousu. J’ai même hésité à abandonner, mais j’ai bien fait de poursuivre ma lecture.
Au fil de celle-ci, j’ai senti que j’arrivais à me faire une petite place entre Elliot et Larry. Page après page, le rythme s’accélère. Les ficelles se dénouent. On comprend ce qu’Elliot veut expliquer à Larry. Au moment du dénouement, j’ai de nouveau un peu perdu le fil et plus vraiment su ce qui était vrai ou non. Ce que j’ai ressenti comme un manque de clarté m’a un peu dérangé, mais a posteriori cela me semble complètement dans le thème de cette démence qui est le fil conducteur de l’histoire.
Le roman se clos sur quelques chapitres sur les jours qui ont suivi cet haletant huis-clos. Au début, j’ai trouvé cela dommage, n’en voyant pas vraiment l’intérêt, mais à la fin, j’ai trouvé ça plutôt brillant et tout à fait en adéquation avec le récit de cette longue nuit de tension.
J’ai cependant eu un peu de peine à imaginer un adolescent de 15 ans, même particulièrement brillant, concevoir un plan aussi machiavélique. J’ai trouvé que « ça ne faisait pas du tout son âge ».
Cette lecture a été pour moi en demi-teinte, mais je pense que l’auteur a beaucoup de potentiel et que le style doit beaucoup plaire à d'autres personnes.
Je remercie les éditions Taurnada et le forum pour ce partenariat !
David Ruiz Martin nous invite dans un huis-clos aux limites de la folie. Je reconnais avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire au début. Cet huis-clos m’a donné l’impression que le lecteur n’était pas vraiment convié à y participer, comme exclu de ce qui se déroule sous ses yeux. J’avais également du mal à voir où l’auteur voulait nous emmener avec une impression – certainement voulue – de récit décousu. J’ai même hésité à abandonner, mais j’ai bien fait de poursuivre ma lecture.
Au fil de celle-ci, j’ai senti que j’arrivais à me faire une petite place entre Elliot et Larry. Page après page, le rythme s’accélère. Les ficelles se dénouent. On comprend ce qu’Elliot veut expliquer à Larry. Au moment du dénouement, j’ai de nouveau un peu perdu le fil et plus vraiment su ce qui était vrai ou non. Ce que j’ai ressenti comme un manque de clarté m’a un peu dérangé, mais a posteriori cela me semble complètement dans le thème de cette démence qui est le fil conducteur de l’histoire.
Le roman se clos sur quelques chapitres sur les jours qui ont suivi cet haletant huis-clos. Au début, j’ai trouvé cela dommage, n’en voyant pas vraiment l’intérêt, mais à la fin, j’ai trouvé ça plutôt brillant et tout à fait en adéquation avec le récit de cette longue nuit de tension.
J’ai cependant eu un peu de peine à imaginer un adolescent de 15 ans, même particulièrement brillant, concevoir un plan aussi machiavélique. J’ai trouvé que « ça ne faisait pas du tout son âge ».
Cette lecture a été pour moi en demi-teinte, mais je pense que l’auteur a beaucoup de potentiel et que le style doit beaucoup plaire à d'autres personnes.
Je remercie les éditions Taurnada et le forum pour ce partenariat !
Re: [Ruiz Martin, David] Seule la haine
Mon avis :
Merci aux éditions Taurnada et à Partage-Lecture pour ce partenariat.
Ce roman policier est un huis-clos. D'un côté, nous avons un psychanalyste qui pense être très bon dans son domaine. De l'autre, nous avons son nouveau patient. Un adolescent. Il le prend en otage. Pourquoi ? Elliot, l'ado de quinze ans, reproche au docteur Larry Barney de ne pas avoir pu empêcher le suicide de son demi-frère aîné. Pour moi, que ce soit son demi-frère n'a aucune importance. Ce fait explique simplement comment le bon docteur n'a pas fait le rapprochement entre les deux adolescents. Je suis un peu ironique, parce que ce psychanalyste m'a semblé vraiment tout sauf bon dans son domaine. Pour le définir, j'hésite : méconnait-il vraiment à ce point ses patients, ou bien s'en désintéresse-t-il totalement ? Sa vie de famille n'est guère plus brillante, elle est banale, jusqu'au délitement. Sa famille est une famille classique, finalement, une famille qui n'a plus de famille que le nom,tant les liens entre Larry Barney et les siens n'existent plus.
En face de lui, nous avons Eliott. Beaucoup de choses m'ont choquée, gênée chez lui, certaines scènes qu'il raconte sont à la limite du soutenable - l'une, surtout, pour des raisons personnelles sur lesquelles je ne m'étendrais pas. Les discours d'Eliott sont une déferlante de haine et de violence, haine contre les adultes qui ont maltraité le monde dans lequel les adolescents deviendront des adultes - s'ils le deviennent. Cette violence serait-elle le reflet de notre société ? La société a toujours été violente, ce sont simplement la manière dont elle l'est qui a changé. Ce qui m'a posé problème aussi avec ce personnage, c'est que j'ai eu du mal à croire à tout ce qu'il a mis en oeuvre pour se venger du docteur. La vengeance était très élaborée - trop pour un adolescent de son âge, si bien que j'ai eu du mal à y croire.
Même si j'ai lu le livre jusqu'au bout, même si j'ai voulu savoir jusqu'où l'intrigue irait, le sentiment qui me reste est le fait que je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture, qui m'a mise trop mal à l'aise.
Merci aux éditions Taurnada et à Partage-Lecture pour ce partenariat.
Ce roman policier est un huis-clos. D'un côté, nous avons un psychanalyste qui pense être très bon dans son domaine. De l'autre, nous avons son nouveau patient. Un adolescent. Il le prend en otage. Pourquoi ? Elliot, l'ado de quinze ans, reproche au docteur Larry Barney de ne pas avoir pu empêcher le suicide de son demi-frère aîné. Pour moi, que ce soit son demi-frère n'a aucune importance. Ce fait explique simplement comment le bon docteur n'a pas fait le rapprochement entre les deux adolescents. Je suis un peu ironique, parce que ce psychanalyste m'a semblé vraiment tout sauf bon dans son domaine. Pour le définir, j'hésite : méconnait-il vraiment à ce point ses patients, ou bien s'en désintéresse-t-il totalement ? Sa vie de famille n'est guère plus brillante, elle est banale, jusqu'au délitement. Sa famille est une famille classique, finalement, une famille qui n'a plus de famille que le nom,tant les liens entre Larry Barney et les siens n'existent plus.
En face de lui, nous avons Eliott. Beaucoup de choses m'ont choquée, gênée chez lui, certaines scènes qu'il raconte sont à la limite du soutenable - l'une, surtout, pour des raisons personnelles sur lesquelles je ne m'étendrais pas. Les discours d'Eliott sont une déferlante de haine et de violence, haine contre les adultes qui ont maltraité le monde dans lequel les adolescents deviendront des adultes - s'ils le deviennent. Cette violence serait-elle le reflet de notre société ? La société a toujours été violente, ce sont simplement la manière dont elle l'est qui a changé. Ce qui m'a posé problème aussi avec ce personnage, c'est que j'ai eu du mal à croire à tout ce qu'il a mis en oeuvre pour se venger du docteur. La vengeance était très élaborée - trop pour un adolescent de son âge, si bien que j'ai eu du mal à y croire.
Même si j'ai lu le livre jusqu'au bout, même si j'ai voulu savoir jusqu'où l'intrigue irait, le sentiment qui me reste est le fait que je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture, qui m'a mise trop mal à l'aise.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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