[Milo-Vaceri, Gilles] Commandant Gabriel Gerfaut - Tome 3 : Le semeur d'âme
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[Milo-Vaceri, Gilles] Commandant Gabriel Gerfaut - Tome 3 : Le semeur d'âme
Titre : Commandant Gabriel Gerfaut – tome 3 : le semeur d’âme de Gilles Milo-Vaceri
Auteur : Gilles Milo-Vaceri
éditeur :édition du 38
Nombre de pages : 434 pages
Présentation de l’éditeur :
2013 Le commandant Gerfaut, missionné par Interpol, aide l’inspecteur Vasco da Silva à mettre en prison le plus grand tueur en série brésilien, Fausto Negro, alias Le semeur d’âmes. 2015 Da Silva rappelle Gerfaut en urgence. De nouveaux meurtres, avec le même mode opératoire, terrifient la ville de Manaus. Fausto Negro invoque l’erreur judiciaire et ses avocats le feront libérer dans 15 jours. Les enquêteurs, pressés par l’inexorable ultimatum, doivent tout faire pour s’y opposer. Ils livrent alors une bataille sans merci contre le temps tandis qu’Adriana, l’assistante de Gerfaut, cherche des preuves à São Paulo. Comment Le semeur d’âmes pourrait-il encore tuer alors qu’il est en prison ? Si ce n’est pas lui, qui est le fauve sanguinaire qui sème des cadavres à Manaus ? Quand on enquête au cœur de la forêt amazonienne et des ethnies les plus redoutables, on risque aussi de réveiller des forces surnaturelles. Mais pour le commandant Gerfaut, l’invisible est presque devenu une routine.
Mon avis :
J’aime beaucoup les enquêtes du commandant Gerfaut. Cependant, je dois dire que, si vous aimez, comme l’une de mes amies, les polars reposants et pas sanglants, il vaut mieux passer votre chemin.
Au début, pourtant, tout allait bien pour le commandant Gerfaut. Il pensait même pouvoir partir en vacances. Bizarrement, il n’a pas pu, parce que deux affaires l’ont empêchée de partir.
La première, il l’a confiée à Adriana Guivaarch. Non, elle n’est pas son double féminin, elle est sa co-équipière, la personne qui connaît le mieux ses méthodes, la personne qui est la plus proche de lui, en tout bien, tout honneur (formidable formule passe-partout). Le fils du préfet a été assassiné, le préfet est entre la vie et la mort, autant dire qu’il est urgent de comprendre ce qui a pu se passer. Autant vous dire qu’Adriana mènera l’enquête avec méthode et rigueur, tant pis pour le coupable présumé – quand on tue, il ne faut pas s’attendre à l’impunité, quel que soit l’alibi fourni. Je me dis souvent que les alibis parfaits, c’est souvent pour les personnes qui ont des choses à cacher.
La seconde affaire est bien plus lourde, et emmène Gerfaut dans le passé, assez récent cependant. Deux ans plus tôt, il a aidé l’inspecteur Vasco da Silva à mettre fin aux agissements du tueur en série Fausto Negro. Laissons de côté le « présumé » : il a été jugé et emprisonné, les deux policiers n’ont aucun doute sur sa culpabilité. Aujourd’hui, cependant, d’autres crimes ont été commis, reproduisant strictement le mode opératoire du semeur d’âmes, y compris en utilisant des méthodes qui n’ont jamais été divulguées dans la presse. Auraient-ils commis une erreur ? Non. Non, malheureusement, ils évacuent très vite cette possibilité. Cependant, il faut convaincre la justice qu’il s’agit bien d’un imitateur, dont le but est de faire sortir le tueur originel de prison. Cette mission est, bien entendu, nettement plus compliquée, surtout qu’ils doivent agit avant le 20 août, date à laquelle le procès du semeur d’âme devrait être révisé. Ce qui serait encore mieux, c’est qu’ils puissent confondre le tueur avant que celui-ci ne fasse davantage de victimes. Difficile, compliqué. Le Brésil qui nous est décrit est un pays où règnent la corruption et le manque de moyen, l’un et l’autre étant indissociables. Ne pas faire de vagues, passer inaperçu, ne surtout pas appeler la police, même si l’on voit quelque chose d’anormal, parce que les brésiliens n’ont pas confiance en la police et craignent d’attirer l’attention sur eux, même s’ils n’ont rien à se reprocher. Je tiens à avertir à nouveau : les scènes de violence sont difficilement soutenables. Et si le commandant Gerfaut cherche les motivations du tueur, en aucun cas, il n’est question de l’excuser, de lui trouver des circonstances atténuantes.
Le semeur d’âme est un roman policier, mais pas seulement. Il est aussi question de croyance, de spiritualité, dans le respect d’autrui. Oui, des notions dont les tueurs de ce roman sont dépourvus, le pouvoir, celui de faire souffrir autrui, étant pour eux bien plus important. Ce ne sont pas seulement des policiers qui affrontent des criminels, ce sont deux façons de concevoir le monde et d’y vivre qui sont représentés.
Des personnages dont je continuerai à suivre les enquêtes avec plaisir.
Auteur : Gilles Milo-Vaceri
éditeur :édition du 38
Nombre de pages : 434 pages
Présentation de l’éditeur :
2013 Le commandant Gerfaut, missionné par Interpol, aide l’inspecteur Vasco da Silva à mettre en prison le plus grand tueur en série brésilien, Fausto Negro, alias Le semeur d’âmes. 2015 Da Silva rappelle Gerfaut en urgence. De nouveaux meurtres, avec le même mode opératoire, terrifient la ville de Manaus. Fausto Negro invoque l’erreur judiciaire et ses avocats le feront libérer dans 15 jours. Les enquêteurs, pressés par l’inexorable ultimatum, doivent tout faire pour s’y opposer. Ils livrent alors une bataille sans merci contre le temps tandis qu’Adriana, l’assistante de Gerfaut, cherche des preuves à São Paulo. Comment Le semeur d’âmes pourrait-il encore tuer alors qu’il est en prison ? Si ce n’est pas lui, qui est le fauve sanguinaire qui sème des cadavres à Manaus ? Quand on enquête au cœur de la forêt amazonienne et des ethnies les plus redoutables, on risque aussi de réveiller des forces surnaturelles. Mais pour le commandant Gerfaut, l’invisible est presque devenu une routine.
Mon avis :
J’aime beaucoup les enquêtes du commandant Gerfaut. Cependant, je dois dire que, si vous aimez, comme l’une de mes amies, les polars reposants et pas sanglants, il vaut mieux passer votre chemin.
Au début, pourtant, tout allait bien pour le commandant Gerfaut. Il pensait même pouvoir partir en vacances. Bizarrement, il n’a pas pu, parce que deux affaires l’ont empêchée de partir.
La première, il l’a confiée à Adriana Guivaarch. Non, elle n’est pas son double féminin, elle est sa co-équipière, la personne qui connaît le mieux ses méthodes, la personne qui est la plus proche de lui, en tout bien, tout honneur (formidable formule passe-partout). Le fils du préfet a été assassiné, le préfet est entre la vie et la mort, autant dire qu’il est urgent de comprendre ce qui a pu se passer. Autant vous dire qu’Adriana mènera l’enquête avec méthode et rigueur, tant pis pour le coupable présumé – quand on tue, il ne faut pas s’attendre à l’impunité, quel que soit l’alibi fourni. Je me dis souvent que les alibis parfaits, c’est souvent pour les personnes qui ont des choses à cacher.
La seconde affaire est bien plus lourde, et emmène Gerfaut dans le passé, assez récent cependant. Deux ans plus tôt, il a aidé l’inspecteur Vasco da Silva à mettre fin aux agissements du tueur en série Fausto Negro. Laissons de côté le « présumé » : il a été jugé et emprisonné, les deux policiers n’ont aucun doute sur sa culpabilité. Aujourd’hui, cependant, d’autres crimes ont été commis, reproduisant strictement le mode opératoire du semeur d’âmes, y compris en utilisant des méthodes qui n’ont jamais été divulguées dans la presse. Auraient-ils commis une erreur ? Non. Non, malheureusement, ils évacuent très vite cette possibilité. Cependant, il faut convaincre la justice qu’il s’agit bien d’un imitateur, dont le but est de faire sortir le tueur originel de prison. Cette mission est, bien entendu, nettement plus compliquée, surtout qu’ils doivent agit avant le 20 août, date à laquelle le procès du semeur d’âme devrait être révisé. Ce qui serait encore mieux, c’est qu’ils puissent confondre le tueur avant que celui-ci ne fasse davantage de victimes. Difficile, compliqué. Le Brésil qui nous est décrit est un pays où règnent la corruption et le manque de moyen, l’un et l’autre étant indissociables. Ne pas faire de vagues, passer inaperçu, ne surtout pas appeler la police, même si l’on voit quelque chose d’anormal, parce que les brésiliens n’ont pas confiance en la police et craignent d’attirer l’attention sur eux, même s’ils n’ont rien à se reprocher. Je tiens à avertir à nouveau : les scènes de violence sont difficilement soutenables. Et si le commandant Gerfaut cherche les motivations du tueur, en aucun cas, il n’est question de l’excuser, de lui trouver des circonstances atténuantes.
Le semeur d’âme est un roman policier, mais pas seulement. Il est aussi question de croyance, de spiritualité, dans le respect d’autrui. Oui, des notions dont les tueurs de ce roman sont dépourvus, le pouvoir, celui de faire souffrir autrui, étant pour eux bien plus important. Ce ne sont pas seulement des policiers qui affrontent des criminels, ce sont deux façons de concevoir le monde et d’y vivre qui sont représentés.
Des personnages dont je continuerai à suivre les enquêtes avec plaisir.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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