[Traversac, Behja] Algérie, ma déchirure
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[Traversac, Behja] Algérie, ma déchirure
Titre : Algérie, ma déchirure
Auteur : Behja TRAVERSAC
Parution : 2021 (Chèvre-feuille étoilée)
Pages : 190
Présentation de l'éditeur :
Alger, Oujda, Oran, Portsay… une ballade qui nous transporte dans un voyage insolite. Les personnages peu communs qui ont jalonné la vie de l’auteure, appartiennent à une frange de la société rarement évoquée par les historiens ou les sociologues. C’est dans une langue légère, poétique, que Behja Traversac ouvre, ici, les voies de l’intime lorsqu’il tend à l’universel.
Illustrés d’aquarelles en couleur de Catherine Rossi qui a longuement arpenté cette terre, ces textes nous parlent d’une Algérie empreinte d’ombres et de lumières, tendre et violente, dans laquelle se tressent passé et présent.
Le mot de l'éditeur sur l'auteur :
Née en Algérie où elle a vécu et travaillé jusqu'en 1991, elle vit à Montpellier depuis cette date. Elle y a co-fondé les Editions Chèvre-Feuille étoilée dont elle est présidente et directrice éditoriale. Sociologue de formation, elle a créé la collection D'un espace, l'autre qu'elle dirige. Elle est responsable éditoriale de la revue Etoiles d’Encre.
La graine et l’eau, récit, éd. Le ventre et l’œil, 2003.
Amours Rebelles – Quel choix pour les femmes en islam ? essai, éd. Chèvre-feuille étoilée, 2005.
Sortilèges sahariens, direction (textes collectifs et photos), 2008.
Nombreux textes dans diverses revues et livres collectifs.
Avis :
Mis en valeur par les belles aquarelles de Catherine Rossi-Legouet et par une édition de qualité, ce recueil rassemble textes et poèmes écrits à différentes périodes. Tous sont évocateurs des liens fusionnels de l’auteur avec l’Algérie, pays de son enfance et de sa jeunesse, quitté en 1991.
Si quelques repères permettent d’en deviner assez aisément la chronologie, ce n’est pas l’autobiographie qui importe ici. Ce livre se veut une mosaïque de fragments, au travers des souvenirs et des émotions qui ont traversé le temps, ouvrant autant de trouées dans les brumes de la mémoire et composant un tableau d'ensemble mélancolique et poétique. De ces différentes évocations, aussi nostalgiques que passionnées, ressort l’amour viscéral de Behja Traversac pour ce pays qu’elle aura finalement décidé de quitter, sans qu’il ne cesse jamais de l’habiter. Cette terre lui aura laissé dans le coeur la tendresse d’êtres chers et perdus, les éclats de joie d’une enfance et d’une jeunesse heureuses, les ombres et les lumières d’une Histoire aux multiples fracas aboutissant pour elle à la déchirure de l’exil...
Tous ces textes assemblés finissent par dessiner, en pointillés et comme par transparence, la trajectoire d'une vie. Ils révèlent surtout un regard sensible et lucide sur l'évolution de l'Algérie ces soixante dernières années, dans une prise de recul empreinte d'une sagesse attristée, mais aussi d'une ferme volonté de vivre en accord avec soi-même. La femme engagée n'est pas loin, prête à se mobiliser contre l'injustice et pour les droits fondamentaux : démocratie, laïcité, égalité hommes-femmes et liberté d’expression.
Cette ode sincère et émouvante à la terre d'Algérie mêle passé et présent, séismes intimes et soubresauts historiques, avec autant de force que d'émotion. (4/5)
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