[Norek, Olivier] Impact
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[Norek, Olivier] Impact
• Éditeur : Michel Lafon (22 octobre 2020)
• Langue : Français
• Broché : 348 pages
• ISBN-10 : 2749938643
• ISBN-13 : 978-2749938646
4ème de couverture :
Face au mal qui se propage
et qui a tué sa fille
Pour les millions de victimes passées
et les millions de victimes à venir
Virgil Solal entre en guerre,
seul, contre des géants.
Mon avis :
Et bien voilà, ça y est, j’ai lu tous les Norek.
J’ai vu pas mal d’avis négatifs sur le net à propos de ce roman. Pour ma part, je suis un peu partagée et ne sais pas trop quoi penser.
Clairement, ce dernier opus est largement moins bon que la trilogie Coste. Clairement, l’auteur nous bombarde littéralement de tous les malheurs de la terre : Covid, capitalisme sauvage, exploitation, pollution, migrations, changement climatique. J’en oublie peut-être. A coups de millions de morts, je me suis sentie un peu assommée. D’autant plus que clairement, les sources indiquées en fin de roman peuvent sembler un peu douteuses, en tout cas parfois mal étayées.
De là à dire que l’auteur fait du remplissage de pages à l’Evangile Vert ou qu’il s’agit d’un ouvrage de propagande comme j’ai pu le lire, il y a une sacrée marge…
A mon avis, comme toujours, Norek a un message à faire passer. Ici, les arguments me semblent un peu convenus. Et c’est lourd, très lourd. Donc, pas forcément convaincant. Et puis, l’intrigue est… moyenne, il faut bien l’avouer. Et puis, je déteste qu’on me fasse culpabiliser, ou tout au moins qu’on essaie. Et puis, il vaut mieux éviter de lire ce roman pour se distraire. En cas de légère déprime au départ, c'est la dépression garantie à l'arrivée !
Je ne peux donc pas dire que j’ai apprécié ma lecture. Je pense même que je vais voter « pas apprécié ». Je n’aurais jamais cru cela possible avec un Norek.
Je suis curieuse de lire vos avis…
• Langue : Français
• Broché : 348 pages
• ISBN-10 : 2749938643
• ISBN-13 : 978-2749938646
4ème de couverture :
Face au mal qui se propage
et qui a tué sa fille
Pour les millions de victimes passées
et les millions de victimes à venir
Virgil Solal entre en guerre,
seul, contre des géants.
Mon avis :
Et bien voilà, ça y est, j’ai lu tous les Norek.
J’ai vu pas mal d’avis négatifs sur le net à propos de ce roman. Pour ma part, je suis un peu partagée et ne sais pas trop quoi penser.
Clairement, ce dernier opus est largement moins bon que la trilogie Coste. Clairement, l’auteur nous bombarde littéralement de tous les malheurs de la terre : Covid, capitalisme sauvage, exploitation, pollution, migrations, changement climatique. J’en oublie peut-être. A coups de millions de morts, je me suis sentie un peu assommée. D’autant plus que clairement, les sources indiquées en fin de roman peuvent sembler un peu douteuses, en tout cas parfois mal étayées.
De là à dire que l’auteur fait du remplissage de pages à l’Evangile Vert ou qu’il s’agit d’un ouvrage de propagande comme j’ai pu le lire, il y a une sacrée marge…
A mon avis, comme toujours, Norek a un message à faire passer. Ici, les arguments me semblent un peu convenus. Et c’est lourd, très lourd. Donc, pas forcément convaincant. Et puis, l’intrigue est… moyenne, il faut bien l’avouer. Et puis, je déteste qu’on me fasse culpabiliser, ou tout au moins qu’on essaie. Et puis, il vaut mieux éviter de lire ce roman pour se distraire. En cas de légère déprime au départ, c'est la dépression garantie à l'arrivée !
Je ne peux donc pas dire que j’ai apprécié ma lecture. Je pense même que je vais voter « pas apprécié ». Je n’aurais jamais cru cela possible avec un Norek.
Je suis curieuse de lire vos avis…
Pistou 117- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4087
Age : 60
Localisation : LILLE
Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Norek, Olivier] Impact
J'ajoute mon avis Pistou!
J’ai discuté un long moment avec ma fille, qui a adoré ce roman. Entre les pages, des post-it, des commentaires d’une lecture commune que Laurence a faite avec une amie. J’aime bien, c’est très agréable de lire leurs différents commentaires. Elles sont plutôt positives dans leurs annotations.
Norek est bien documenté, tout ce qui est dit est vrai. Solal n’est pas antipathique, même si je n’ai pas compris pourquoi il abandonne Laura alors qu’elle avait sans doute besoin de lui.
Pourquoi n’ai-je pas aimé ce roman ?
Pourquoi moi qui aime tant Norek, je n’ai pas adhéré à cette histoire.
L’écologie se vit au quotidien, tout ce que Norek écrit, nous le savons. Est-ce le côté anticipation que je n’ai pas aimé ?
J’espère que le Val d’Azun qui m’est si cher, que Cauterets et son Pont d’Espagne resteront blottis au fond de leur vallée.
Les lectures de Joëlle.
J’ai discuté un long moment avec ma fille, qui a adoré ce roman. Entre les pages, des post-it, des commentaires d’une lecture commune que Laurence a faite avec une amie. J’aime bien, c’est très agréable de lire leurs différents commentaires. Elles sont plutôt positives dans leurs annotations.
Norek est bien documenté, tout ce qui est dit est vrai. Solal n’est pas antipathique, même si je n’ai pas compris pourquoi il abandonne Laura alors qu’elle avait sans doute besoin de lui.
Pourquoi n’ai-je pas aimé ce roman ?
Pourquoi moi qui aime tant Norek, je n’ai pas adhéré à cette histoire.
L’écologie se vit au quotidien, tout ce que Norek écrit, nous le savons. Est-ce le côté anticipation que je n’ai pas aimé ?
J’espère que le Val d’Azun qui m’est si cher, que Cauterets et son Pont d’Espagne resteront blottis au fond de leur vallée.
Les lectures de Joëlle.
joëlle- Modérateur
-
Nombre de messages : 9708
Localisation : .
Date d'inscription : 30/09/2013
Re: [Norek, Olivier] Impact
"tout ce qu'il écrit, nous le savons" : tu as mis le doigt dessus, Joëlle ! Rien de neuf avec cette lecture. Par contre, une avalanche de ce qui est devenu des lieux communs, un rabâchage de toutes les accusations que nous voyons et entendons tous les jours, de toutes parts. Je ne supporte plus d'entendre parler du réchauffement climatique, notamment. Surtout que nous n'avons pas eu d'été, cette année. J'ai le sentiment qu'on me reproche de vivre, et Norek en remet une couche, de façon pas très subtile, avec en prime une intrigue qui manque d'originalité !
Pistou 117- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4087
Age : 60
Localisation : LILLE
Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Norek, Olivier] Impact
Merci Joëlle et Pistou pour votre critique
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24589
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Norek, Olivier] Impact
Je viens de terminer le roman d'Olivier Norek "Impact", je l'ai trouvé intéressant même si ce roman est complètement différent du style habituel de l'auteur, c'est pour moi plus un documentaire, alimenté par des articles de journaux.
En tout cas Norek fait une juste analyse du désastre vers lequel nous allons tout droit.
En tout cas Norek fait une juste analyse du désastre vers lequel nous allons tout droit.
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Lecture de novembre
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Jeetca- Grand sage du forum
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Re: [Norek, Olivier] Impact
Mon avis :
Lu dans le cadre du prix littéraire 2023-2024 de mon lycée nantais.
J'ai aimé la lecture de Entre deux mondes, mais je ne suis pas sûre que j'aurais lu un nouveau policier d'Olivier Norek ; j'ai toutefois profité de l'occasion de ma participation à ce prix avec les documentalistes de mon lycée pour découvrir Impact.
Je suis sensible à la cause de l'environnement, à la disparition des espèces, et au risque que cette folle course au rendement fait courir à toute la planète, jusqu'aux êtres humains. En ce sens, le roman ne pouvait que m'intéresser. Toutefois, j'ai du mal à supporter un certain discours radical plus qu'excessif et culpabilisant : non seulement je ne pense pas que ce soit la solution, mais en plus cela commence à détourner les gens de la cause de l'environnement, qui ne mérite pas ça.
Sans spoiler, je peux dire que l'auteur finit par nous diriger vers une conception plus pacifique et réconciliée de la protection de la planète.
Le roman commence avec un gros plan sur l'histoire marquante de Virgil Solal, militaire émérite coutumier des missions désespérées, ce ne sera donc pas vraiment une surprise de le retrouver dans le mauvais camp, compte-tenu de ce qu'il a vécu. En homme entraîné et intelligent, il a conçu une façon extrême d'attirer de force l'attention sur les profits pétroliers et banquiers, en enlevant une cible, en mettant en scène une exécution, le tout en filmant en direct sur les réseaux sociaux sa négociation avec la police. L'affaire prend de l'ampleur, d'autant plus que les masques pandas de son équipe font des émules. L'opinion s'agite...
Face à cet homme prêt à tout, qu'on sait dangereux, une équipe de négociateurs est mise en place : Diane Meyer, psychocriminologue et Nathan Modis, membre de la PJ. Diane est tourmentée pas ses phobies et gère mal cette nouvelle célébrité, mais elle trouve la confiance en son partenaire, un esprit droit et pragmatique. Ils s'impliquent, choqués par les méthodes de Solal, mais peu à peu, le doute s'insinue dans leur esprit... Comment concilier sens du devoir et justice ? Il leur faudra des nerfs d'acier pour se positionner d'une manière juste dans leur mission, et le choix de la bonne action leur reviendra en définitive. Comme le dit Mélanie, la fille de Nathan, 17 ans, à son père : "je sais qu'en fin de compte tu feras ce qui est juste".
Malgré tout, ce roman est assez bavard et nous assène des vérités communes sur l'urgence de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, de la sortie des énergies fossiles. Nous savons tous cela, nous savons aussi que les "petits gestes" de chaque citoyen, s'ils sont importants, ne cachent pas la forêt de la pollution sciemment maintenue des plus grandes entreprises. Olivier Norek a le mérite de dépasser une étape radicale schématique, car il convient de prendre en compte le fait que s'occuper de cette première urgence qu'est l'environnement n'implique pas nécessairement de prôner une révolution pour mettre à bas la société. On sait aussi historiquement ce que donnent les révolutions. La troisième voie se dessine, ce sera à nos enfants de la tracer, et il faudra mettre en œuvre toute la créativité dont l'humanité est capable.
Le roman lui-même se lit facilement, avec ce style propre à Norek, à la fois vraisemblable et détaillé quant à l'environnement policier, assez sec et efficace dans la construction des phrases, avec des formules qui font mouche. C'est une lecture qui n'est pas fondamentale, mais qui explore des questions sociales et pousse à se demander quelle est notre action en tant que citoyens, même si je n'ai pas trouvé Norek si inspiré que cela, notamment dans la plaidoirie de l'avocat, qui se veut un tournant de l'affaire Solal. 3,5/5
Citations :
Il posa une question qu'il se maudit d'entendre et dont il ne voulait déjà plus écouter la réponse. (page 21)
Diane évitait toute charge quotidienne superflue, cherchant à aménager sa vie de la manière la plus simple. Face au bordel constant qui se jouait dans sa tête, ça faisait comme un équilibre. (page 27)
Probable aussi qu'elle ait du mal à se confier à un confrère, alors que Dieu était à la fois le psychiatre le plus sollicité du monde et le plus disponible. (page 133)
Il découvrait aujourd'hui que, parfois, l'ordre donné et ce qu'il est juste de faire ne se trouvaient pas toujours au même endroit. (page 139)
Depuis plus de dix ans, aucun outil mis en place pour poursuivre ces fraudeurs n'a réussi à récupérer plus de 2% des sommes de l'évasion fiscale. Considérez-vous une action inefficace à 98% comme satisfaisante ? Ne vous dites-vous pas qu'on ne peut pas échouer avec autant de brio sans y mettre un peu du sien ? (page 244)
Lu dans le cadre du prix littéraire 2023-2024 de mon lycée nantais.
J'ai aimé la lecture de Entre deux mondes, mais je ne suis pas sûre que j'aurais lu un nouveau policier d'Olivier Norek ; j'ai toutefois profité de l'occasion de ma participation à ce prix avec les documentalistes de mon lycée pour découvrir Impact.
Je suis sensible à la cause de l'environnement, à la disparition des espèces, et au risque que cette folle course au rendement fait courir à toute la planète, jusqu'aux êtres humains. En ce sens, le roman ne pouvait que m'intéresser. Toutefois, j'ai du mal à supporter un certain discours radical plus qu'excessif et culpabilisant : non seulement je ne pense pas que ce soit la solution, mais en plus cela commence à détourner les gens de la cause de l'environnement, qui ne mérite pas ça.
Sans spoiler, je peux dire que l'auteur finit par nous diriger vers une conception plus pacifique et réconciliée de la protection de la planète.
Le roman commence avec un gros plan sur l'histoire marquante de Virgil Solal, militaire émérite coutumier des missions désespérées, ce ne sera donc pas vraiment une surprise de le retrouver dans le mauvais camp, compte-tenu de ce qu'il a vécu. En homme entraîné et intelligent, il a conçu une façon extrême d'attirer de force l'attention sur les profits pétroliers et banquiers, en enlevant une cible, en mettant en scène une exécution, le tout en filmant en direct sur les réseaux sociaux sa négociation avec la police. L'affaire prend de l'ampleur, d'autant plus que les masques pandas de son équipe font des émules. L'opinion s'agite...
Face à cet homme prêt à tout, qu'on sait dangereux, une équipe de négociateurs est mise en place : Diane Meyer, psychocriminologue et Nathan Modis, membre de la PJ. Diane est tourmentée pas ses phobies et gère mal cette nouvelle célébrité, mais elle trouve la confiance en son partenaire, un esprit droit et pragmatique. Ils s'impliquent, choqués par les méthodes de Solal, mais peu à peu, le doute s'insinue dans leur esprit... Comment concilier sens du devoir et justice ? Il leur faudra des nerfs d'acier pour se positionner d'une manière juste dans leur mission, et le choix de la bonne action leur reviendra en définitive. Comme le dit Mélanie, la fille de Nathan, 17 ans, à son père : "je sais qu'en fin de compte tu feras ce qui est juste".
Malgré tout, ce roman est assez bavard et nous assène des vérités communes sur l'urgence de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, de la sortie des énergies fossiles. Nous savons tous cela, nous savons aussi que les "petits gestes" de chaque citoyen, s'ils sont importants, ne cachent pas la forêt de la pollution sciemment maintenue des plus grandes entreprises. Olivier Norek a le mérite de dépasser une étape radicale schématique, car il convient de prendre en compte le fait que s'occuper de cette première urgence qu'est l'environnement n'implique pas nécessairement de prôner une révolution pour mettre à bas la société. On sait aussi historiquement ce que donnent les révolutions. La troisième voie se dessine, ce sera à nos enfants de la tracer, et il faudra mettre en œuvre toute la créativité dont l'humanité est capable.
Le roman lui-même se lit facilement, avec ce style propre à Norek, à la fois vraisemblable et détaillé quant à l'environnement policier, assez sec et efficace dans la construction des phrases, avec des formules qui font mouche. C'est une lecture qui n'est pas fondamentale, mais qui explore des questions sociales et pousse à se demander quelle est notre action en tant que citoyens, même si je n'ai pas trouvé Norek si inspiré que cela, notamment dans la plaidoirie de l'avocat, qui se veut un tournant de l'affaire Solal. 3,5/5
Citations :
Il posa une question qu'il se maudit d'entendre et dont il ne voulait déjà plus écouter la réponse. (page 21)
Diane évitait toute charge quotidienne superflue, cherchant à aménager sa vie de la manière la plus simple. Face au bordel constant qui se jouait dans sa tête, ça faisait comme un équilibre. (page 27)
Probable aussi qu'elle ait du mal à se confier à un confrère, alors que Dieu était à la fois le psychiatre le plus sollicité du monde et le plus disponible. (page 133)
Il découvrait aujourd'hui que, parfois, l'ordre donné et ce qu'il est juste de faire ne se trouvaient pas toujours au même endroit. (page 139)
Depuis plus de dix ans, aucun outil mis en place pour poursuivre ces fraudeurs n'a réussi à récupérer plus de 2% des sommes de l'évasion fiscale. Considérez-vous une action inefficace à 98% comme satisfaisante ? Ne vous dites-vous pas qu'on ne peut pas échouer avec autant de brio sans y mettre un peu du sien ? (page 244)
elea2020- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 5875
Age : 56
Localisation : 44
Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
Date d'inscription : 02/01/2020
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