[Haquet, Charles] Tosode - Tome 5 : Intrigue au Kodogan
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[Haquet, Charles] Tosode - Tome 5 : Intrigue au Kodogan
Titre : Tosode - Tome 5 : Intrigue au Kodogan
Auteur : Charles Haquet
éditeur : Le Masque
Nombre de pages : 300 pages
Présentation de l’éditeur :
Tokyo, un soir d’hiver, en 1882. Dans une pièce sombre, neuf silhouettes vêtues de longues capes attendent, immobiles.
Soudain, un homme fait son apparition, le visage caché par un masque. Il s’emporte contre ce « gouvernement félon qui livre le Japon aux chiens d’étrangers » et dévoile son projet : tuer l’un des principaux politiciens de l’époque, Ito Hirobumi. Un homme est traîné dans la pièce, enchaîné. C’est un proche collaborateur d’Ito Hirobumi. Son refus de trahir son maître va lui couter très cher…
Cette même nuit, le samouraï Tosode marche dans la neige, ivre de fatigue et de saké. Chassé par sa femme, sans travail, il rumine contre ce « Japon Meiji » qui laisse si peu de place à ses anciens samouraïs. Jusqu’à ce que, dans son errance, il tombe sur un homme singulier, qui médite sous la neige. Cet homme s’appelle Jigoro Kano. C’est le fondateur du judo. Commence alors une intrigue à deux niveaux : sur la scène politique, les affrontements sont violents entre les partisans de l’ouverture à l’Occident et les nationalistes. Et l’on découvre très vite qu’il y a des liens puissants entre les maîtres de Ju-jitsu et les politiciens véreux.
Mon avis :
Rien ne va pour Tosode, rien, absolument rien. Sa vie est une ca-tas-trophe. Je pèse mes mots ! Lui, l’ancien samouraï, n’a plus de travail. Sa compagne l’a mis à la porte, elle en a assez de voir que Tosode perd les métiers qu’il trouve les uns après les autres. Donc, il est prié d’aller voir ailleurs. Tosode a bu, un peu, beaucoup, beaucoup trop, et le voilà en train de errer dans Tokyo, ivre, fatigué, et là, il fait une rencontre, j’ai presque envie de dire « une belle rencontre », qui lui permettra de découvrir un tout nouveau sport : le judo.
Et là, je vais vous dire, c’est un régal. J’ai lu récemment un autre roman qui parlait des arts martiaux et qui n’était pas très réussi. Là, ce n’est absolument pas le cas. Nous sommes véritablement plongés dans la création de ce sport, de sa philosophie et j’ose utiliser ce terme. Je suis admirative de la manière dont Charles Haquet a su parfaitement lié toutes les informations liées aux principes de ce sport dans une intrigue politique – parce que revendiquer l’importance du sport et de l’éducation de tous est éminemment politique.
Je le dis d’entrée de jeu, la vie de Tosode va prendre un tournant auquel il ne s’attendait pas, notamment grâce à une rencontre providentielle – pour lui. Il faut en effet pouvoir le supporter, ce cher samouraï, et trouver quelqu’un qui veuille bien de lui est presque une gageure. Je dis aussi que d’autres personnages vont être confrontés à des choix, et se demander, justement, si ceux qu’ils ont fait jusque là sont si judicieux que cela. Prendre ses décisions sans se laisser influencer, ce n’est pas aussi facile que cela en a l’air, surtout quand on est jeune et presque seul.
Et l’hiver est là. Il est presque un personnage à part entière, tant il peut être rude pour les petites gens.
Le dénouement fait allusion à un personnage croisé dans La geisha de Yokohama. Un tome 6 verra-t-il le jour ?
Auteur : Charles Haquet
éditeur : Le Masque
Nombre de pages : 300 pages
Présentation de l’éditeur :
Tokyo, un soir d’hiver, en 1882. Dans une pièce sombre, neuf silhouettes vêtues de longues capes attendent, immobiles.
Soudain, un homme fait son apparition, le visage caché par un masque. Il s’emporte contre ce « gouvernement félon qui livre le Japon aux chiens d’étrangers » et dévoile son projet : tuer l’un des principaux politiciens de l’époque, Ito Hirobumi. Un homme est traîné dans la pièce, enchaîné. C’est un proche collaborateur d’Ito Hirobumi. Son refus de trahir son maître va lui couter très cher…
Cette même nuit, le samouraï Tosode marche dans la neige, ivre de fatigue et de saké. Chassé par sa femme, sans travail, il rumine contre ce « Japon Meiji » qui laisse si peu de place à ses anciens samouraïs. Jusqu’à ce que, dans son errance, il tombe sur un homme singulier, qui médite sous la neige. Cet homme s’appelle Jigoro Kano. C’est le fondateur du judo. Commence alors une intrigue à deux niveaux : sur la scène politique, les affrontements sont violents entre les partisans de l’ouverture à l’Occident et les nationalistes. Et l’on découvre très vite qu’il y a des liens puissants entre les maîtres de Ju-jitsu et les politiciens véreux.
Mon avis :
Rien ne va pour Tosode, rien, absolument rien. Sa vie est une ca-tas-trophe. Je pèse mes mots ! Lui, l’ancien samouraï, n’a plus de travail. Sa compagne l’a mis à la porte, elle en a assez de voir que Tosode perd les métiers qu’il trouve les uns après les autres. Donc, il est prié d’aller voir ailleurs. Tosode a bu, un peu, beaucoup, beaucoup trop, et le voilà en train de errer dans Tokyo, ivre, fatigué, et là, il fait une rencontre, j’ai presque envie de dire « une belle rencontre », qui lui permettra de découvrir un tout nouveau sport : le judo.
Et là, je vais vous dire, c’est un régal. J’ai lu récemment un autre roman qui parlait des arts martiaux et qui n’était pas très réussi. Là, ce n’est absolument pas le cas. Nous sommes véritablement plongés dans la création de ce sport, de sa philosophie et j’ose utiliser ce terme. Je suis admirative de la manière dont Charles Haquet a su parfaitement lié toutes les informations liées aux principes de ce sport dans une intrigue politique – parce que revendiquer l’importance du sport et de l’éducation de tous est éminemment politique.
Je le dis d’entrée de jeu, la vie de Tosode va prendre un tournant auquel il ne s’attendait pas, notamment grâce à une rencontre providentielle – pour lui. Il faut en effet pouvoir le supporter, ce cher samouraï, et trouver quelqu’un qui veuille bien de lui est presque une gageure. Je dis aussi que d’autres personnages vont être confrontés à des choix, et se demander, justement, si ceux qu’ils ont fait jusque là sont si judicieux que cela. Prendre ses décisions sans se laisser influencer, ce n’est pas aussi facile que cela en a l’air, surtout quand on est jeune et presque seul.
Et l’hiver est là. Il est presque un personnage à part entière, tant il peut être rude pour les petites gens.
Le dénouement fait allusion à un personnage croisé dans La geisha de Yokohama. Un tome 6 verra-t-il le jour ?
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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