[Giacometti, Eric & Ravenne, Jacques] Antoine Marcas - Tome 2: Le rituel de l'ombre

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7 € 30
530 pages

Rome, mai 2009. Une archiviste du Grand Orient est assassinée lors d’une soirée à l’ambassade de France, suivant un rituel qui évoque la mort d’Hiram, fondateur légendaire de la franc-maçonnerie. A Jérusalem, un archéologue en possession d’une énigmatique pierre gravée subit le même sort.
Le commissaire Antoine Marcas, maître maçon, et son équipière, Jade Zewinski, qui abhorre les « frères », se trouvent confrontés aux tueurs  implacables d’une confrérie nazie occulte, la société Thulé, adversaire ancestrale de la maçonnerie.
Soixante ans après la chute du III Reich, les archives des francs-maçons, dérobées par les Allemands en 1940, continuent à faire couleur le sang. Mais quel secret immémorial se dissimule entre leurs pages jaunies ?
Un secret pour lequel on tu sans scrupule…

Mon avis:

Je ne suis pas une grande lectrice de thrillers. Généralement, les rares que je lis ont pour thème la religion, l’art et l’histoire, un peu dans la même veine du Da Vinci Code de Dan Brown. C’est donc tout naturellement que je me suis dirigée vers ce livre car il parlait de la franc-maçonnerie.
L’histoire est bien menée du début à la fin. Il y a du suspens et notamment autour du secret que la société de Thulé convoite. Je voulais vraiment savoir quel était ce secret et on ne l’apprend vraiment que dans les trois dernières parties du roman. Je ne l’aurais jamais deviné car je ne l’aurais jamais imaginé ! Cependant, je le trouve un peu tiré par les cheveux et j’ai réussi à savoir qui était le mystérieux Sol toute seul. En même temps, ce n’était pas bien compliqué ! J’ai eu beaucoup de mal à lâcher le livre avant la fin même si certains passages peuvent paraître ennuyeux !
On ne s’attache pas vraiment aux personnages principaux car nous n’avons pas ou peu accès à leurs pensées. Pour moi, avoir accès aux pensées d’un personnage est essentiel car cela me permet de pouvoir m’attacher à lui. Le contraire est aussi valable. Cependant, la relation entre le commissaire Antoine Marcas qui est un maître  maçon et sa co-équipière Jade Zewinski, relation ambiguë car elle peut être conflictuelle à certains moments et tendre à d’autres, permet d’aborder le sujet de la franc-maçonnerie. D’ailleurs, la plupart des choses dites sur eux, mais pas toute (j’insiste) sont véridiques car un des auteurs, Jacques Ravenne, est lui-même un maçon. De plus, à la fin du livre, les auteurs récapitulent les points du roman qui sont véridiques et les informations. Par exemple, ils évoquent en réseaux informatique de néonazis et ceci est vrai. Je cite : « l’anecdote sur le réseau informatique néonazi baptisé Thulé est exacte ». J’avoue que ça fait froid dans le dos ! Je m’égare un peu. Revenons à la critique du livre. En outre, la relation entre Sol et Joana, tout comme celle de Marcas et Zewinski, introduit la société de Thulé. Je n’en avais jamais entendu parler auparavant mais le fait de ne pas connaître cette société ne gêne en rien la compréhension du roman puisque les auteurs expliquent assez bien de quoi il s’agit.
En conclusion de cette longue critique, je dirais simplement que c’est un bon roman qui permet de se détendre. D’ailleurs, je pense lire la suite des aventures du commissaire Antoine Marcas, Conjuration Casanova, mais pas dans l’immédiat.