[Hustvedt, Siri] Tout ce que j'aimais
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Votre avis sur "Tout ce que j'aimais" de Siri Hustvedt
[Hustvedt, Siri] Tout ce que j'aimais
Tout ce que j'aimais
Auteur : Siri Hustvedt
Edition : Babel
Nombre de pages : 453
Quatriéme de couverture :
Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d’artistes ont partagé les rêves de liberté de l’époque, ils ont fait de l’art et de la création le ciment d’une amitié qu’ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n’a pu les préparer aux coups du destin qui vont les frapper et infléchir radicalement le cours de leurs vies… Siri Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l’âme : bouleversant, ambigu, vertigineux, Tout ce que j’aimais est le roman d’une génération coupable d’innocence qui se retrouve, vingt ans plus tard, au bout de son beau rêve.
Mon appréciation :
Quand j’ai attaqué ce livre, je me suis dit que j’allais en lire une centaine de page comme cela j’aurai de nouveau essayé avec cette auteur et j’aurai bonne conscience, 450 pages de patte de mouche il faut que cela plaise car ce n’est pas trop mon truc. Finalement j’ai bien aimé et j’ai passé un bon moment de lecture même si parfois quelques passages étaient un peu difficiles à comprendre, je ne dois pas être très réceptive à l’art et certains introspections mon semblaient un peu longue. J’ai beaucoup aimé l’écriture de Siri Husvedt.
C’est un beau roman sur l’amitié, le destin et sur tous les coups bas que peut nous faire la vie.
Bill/Lucinda habite l’appartement au dessus de Léo/Erica et c’est l’art qui scelle l’amitié de nos deux couples. Mark et Matt vont naître avec quelques jours de différence mais Bill va faire la connaissance de Violet et se séparer de Lucinda. Violet et Erica deviennent de véritable amie, nos deux couples partent souvent en vacances ensemble et font face à leur tracas quotidien.
Mais la vie n’est pas si facile. En camps de vacances, Matt se noie et la vie de Léo et Erica va exploser. Erica part vivre dans une autre ville car elle ne voit que cette solution pour pouvoir sans sortir. Bill/Violet s’occupe de Léo mais eux aussi ont fort à faire avec Mark qui semble lui aussi sombrer dans le mensonge, la drogue et la folie.
Ma note : 9/10
Dernière édition par Elyuna le Jeu 17 Oct 2013 - 18:23, édité 2 fois (Raison : Correction titre)
Invité- Invité
Re: [Hustvedt, Siri] Tout ce que j'aimais
Je l'avais commencé et il m'avait tellement ennuyé que j'avais laissé tomber... mais je l'ai toujours dans un coin, près à être relu dans des conditions différentes de la première fois....
Vu ton commentaire, je vais peut-être lui donner une seconde chance.
Vu ton commentaire, je vais peut-être lui donner une seconde chance.
Invité- Invité
Re: [Hustvedt, Siri] Tout ce que j'aimais
Je pense que ce livre vaut vraiment le coup d'être lu mais il faut s'accorcher, je pense que j'étais à ce moment là assez receptive a ce genre de livre ce qui n'ai pas toujours le cas.
Invité- Invité
Re: [Hustvedt, Siri] Tout ce que j'aimais
Si une copine ne m'avait pas proposé de faire une lecture commune de ce livre, je crois qu'il aurait encore dormi très longtemps dans ma PAL (les bords des pages sont jaunis, c'est dire). J'étais contente de l'en sortir... et encore plus contente d'en être venue à bout !!
Je l'ai ressenti comme un livre intelligent, construit, hyper-travaillé. Sur les thèmes de la création, de l'écriture, du souvenir, du deuil, de la manipulation et du mensonge, mais également de "la violence, la pornographie et la culture américaines" (p. 445) l'auteur construit un roman précis, détaillé, où la ville de New York tient également une grande place. Normal, puisque Siri Hustvedt est profondément ancrée dans cette ville. Il me semble qu'elle exploite également de façon fascinante, obsessionnelle, le thème du double et de l'identité. Je dis "il me semble" car je ne suis pas sûre d'avoir tout compris de son propos et de ses intentions !!
Oserais-je le jeu de mots : cette lecture a été trop Auster pour moi ??? Malgré toute cette construction, je n'ai pas été vraiment touchée par ces personnages, Léo et Erica, Will et Violet, couples d'artistes, d'écrivains (Léo et Erica seraient-ils le double imaginaire de Paul Auster et Siri Hustvedt ?) Certes, c'est très intéressant de suivre un artiste contemporain au travail, mais les descriptions de ses oeuvres étaient tirées en longueur... Je suis un peu injuste : j'ai quand même été remuée par l'événement du début de la deuxième partie (que j'avais presque deviné, sinon le livre se terminait là, sans intérêt) et évidemment le personnage de Mark ne peut que susciter l'énervement, la répulsion (ou la fascination ?), donc il touche quelque part. Mais quelle obsession étrange, morbide, de la part de l'auteur !!
Ce roman trop cérébral et analytique à mon goût est peut-être aussi le catalogue des obsessions de madame Hustvedt ?? Et pourtant malgré la tentation, malgré que j'ai sauté des paragraphes entiers de descriptions d'oeuvres ou de sentiments, je ne l'ai pas abandonné !! Ce qui me pose question : malgré un certain dégoût, aurais-je été fascinée, moi aussi, par ces pulsions auto-destructrices ??
Je l'ai ressenti comme un livre intelligent, construit, hyper-travaillé. Sur les thèmes de la création, de l'écriture, du souvenir, du deuil, de la manipulation et du mensonge, mais également de "la violence, la pornographie et la culture américaines" (p. 445) l'auteur construit un roman précis, détaillé, où la ville de New York tient également une grande place. Normal, puisque Siri Hustvedt est profondément ancrée dans cette ville. Il me semble qu'elle exploite également de façon fascinante, obsessionnelle, le thème du double et de l'identité. Je dis "il me semble" car je ne suis pas sûre d'avoir tout compris de son propos et de ses intentions !!
Oserais-je le jeu de mots : cette lecture a été trop Auster pour moi ??? Malgré toute cette construction, je n'ai pas été vraiment touchée par ces personnages, Léo et Erica, Will et Violet, couples d'artistes, d'écrivains (Léo et Erica seraient-ils le double imaginaire de Paul Auster et Siri Hustvedt ?) Certes, c'est très intéressant de suivre un artiste contemporain au travail, mais les descriptions de ses oeuvres étaient tirées en longueur... Je suis un peu injuste : j'ai quand même été remuée par l'événement du début de la deuxième partie (que j'avais presque deviné, sinon le livre se terminait là, sans intérêt) et évidemment le personnage de Mark ne peut que susciter l'énervement, la répulsion (ou la fascination ?), donc il touche quelque part. Mais quelle obsession étrange, morbide, de la part de l'auteur !!
Ce roman trop cérébral et analytique à mon goût est peut-être aussi le catalogue des obsessions de madame Hustvedt ?? Et pourtant malgré la tentation, malgré que j'ai sauté des paragraphes entiers de descriptions d'oeuvres ou de sentiments, je ne l'ai pas abandonné !! Ce qui me pose question : malgré un certain dégoût, aurais-je été fascinée, moi aussi, par ces pulsions auto-destructrices ??
Invité- Invité
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