[Van Vooren, Nigel] Agence Marple Oliver Poirot

Titre: Agence Marple Oliver Poirot
Auteur: Nigel Van Vooren



Editions: Sociétés des Ecrivains
Nombres de pages: 245
ISBN: 978-2-342-16776-4

Quatrième de couverture:
La découverte du directeur de la banque, pendu dans son bureau, vient agiter la pourtant si paisible ville de Sainte Mary Mead: meurtre ou suicide ? Deux autres décès s'ensuivent, et l'enquête s'avère compliquée pour les enquêteurs Hercule Poirot, Ariadne Oliver et Jane Marple.
Œuvrant dans la même agence, les trois acolytes à fort caractère vont s'affronter dans une quête de la vérité. Hercule Poirot, qui se trouve impliqué dans l'affaire, se révèlera sous un nouveau jour, et Mrs Lemon, la fidèle secrétaire de l'agence M.O.P, va connaitre bien des difficultés à canaliser les détectives, chacun cherchant à prouver qu'il est le meilleur. A cela s'ajoutent des histoires sentimentales qui viendront pimenter l'affaire ...

Mon avis:
Si je n'avais qu'un mot à dire: passer votre chemin.
L'auteur que j'ai rencontré à Sanary, m'a fait miroité un livre drôle. Ben je cherche encore où je devais rire.
L'idée m'a plu, de retrouver Poirot et Marple, célèbres policiers de Agatha Christie, ensemble avec Ariadne Oliver écrivaine ( personnage que je ne connais pas ? ).
Mais non, à tout bout de champ l'auteur parle de Poirot comme " monsieur cellule grise " certes il se prend tout le long comme le plus grand détective du Monde. Mais de là à le surnommer comme ça à chaque phrase, excuser mon langage, ça m'a pompé l'air. En tout cas, si on ne savait pas de quel bord se trouve Poirot du coté sentimental, je peux vous dire que là, on le sait. 
On dirait que l'auteur a flashé sur Poirot, et tout a tourné autour de lui et la vie privé de Marple. Quant à l'enquête, l'idée était intéressante, mais difficile à suivre, en plus dans un même chapitre sans saut de pages, on passe d'un personnage à un autre dans des lieux différents.
Et je ne parle pas de la fin, vite expédiée le quotas de pages était atteint, remarquez tant mieux, car je n'aurais peut être pas fini. 
Bref, à aucun moment j'ai retrouvé les célèbres personnages de Agatha Christie.
Je ne sais même pas comment j'ai fait pour le finir. 
Si vous m'avez lu, et bien vous êtes courageux.

Bizarre, je suis intriguée...  
Les maisons d'éditions savent ce qu'elles font donc si on utilise les personnages de Poirot, Marple et Oliver, c'est que l'on a le droit. Une permission a certainement été demandée aux héritiers d'Agatha Christie, du moins, la société qui les représente.
Je sais que les aventures de Poirot ont été reprise Outre-Manche avec l'accord des héritiers (bien que Agatha avait fait mourir Poirot)... mais là alors, je découvre...
Je suis même un peu stupéfaite...  
En tout cas, jolie couverture de livre.
Ils ont tous les trois leur physique d'origine.

Alors là, DameLecture c'est une bonne question, suis pas vraiment sur qu'il est demandé l'autorisation, après est ce une obligation, pour les chansons oui mais pour les écris je ne le savait pas  

Tu n'as plus qu'à le glisser dans une boîte à livres @Louloute...

Je vois que le livre est édité par une maison d'édition, ce n'est pas de l'auto-édition, donc j'espère quand même, comme le dit @Dame Lecture, qu'une autorisation a été demandée aux ayant-droits pour utiliser les personnages.

A ce sujet, à une époque, il y a eu une drôle d'histoire quand Maurice Leblanc a voulu sortir son roman (Arsène Lupin contre Sherlock Holmes). Conan Doyle n'a pas été d'accord du tout. Il savait bien que Maurice Leblanc allait dévaloriser ou ridiculiser son personnage au profit du sien. Il a interdit qu'on l'utilise. Je crois qu'il y a eu un procès... Maurice Leblanc a eu tout de même l'accord pour publié son roman mais en changeant le nom et en ne faisant pas directement allusion à Sherlock Holmes. Malgré tout, Conan Doyle n'était pas content car on devine facilement de qui il s'agit...
Ce roman s'est donc appelé :
''Arsène Lupin contre Herlock Sholmes"
Ce qui est du pareil au même... je comprends que Conan Doyle n'était pas content ...

Merci DameLecture, je ne savais pas cette histoire