[Ringuet, alias de Philippe Panneton] Trente Arpents
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[Ringuet, alias de Philippe Panneton] Trente arpents
[Ringuet, alias de Philippe Panneton] Trente Arpents
Titre: Trente arpents
Auteur: Ringuet (alias de Philippe Panneton)
Editions: Bibliothèque Québécoise (BQ)
Genre: Roman historique
Epoque: Fin des années 1800 au Québec jusque dans les années 1930
Rédaction du roman: Édition originale de 1938
334 pages
ISBN 978-2-89406-327-9
Quatrième de couverture
Trente arpents est une œuvre implacable. Toute la littérature québécoise est une littérature de la tristesse, du renoncement et du chagrin. À l'image de notre réalité qui a toujours été bien éloignée de tous les rêves échevelés que nous nous sommes obstinés à nourrir.
Voici l'histoire d'un homme né de la terre, prisonnier de sa langue, de sa religion, de son village et de sa province, qui finira broyé par l'empire américain. Le symbolisme est presque trop évident. Le propos est si insoutenable qu'il explique probablement la désaffection dont a souffert ce livre depuis sa parution. De tous nos meilleurs romans, c'est le moins lu. Pourtant, on pourrait facilement dire que c'est le plus grand. S'il fallait faire un rapprochement, il faudrait le comparer avec le Tolstoï de Maître et serviteur et Kholstomer
.Voici l'histoire d'un homme né de la terre, prisonnier de sa langue, de sa religion, de son village et de sa province, qui finira broyé par l'empire américain. Le symbolisme est presque trop évident. Le propos est si insoutenable qu'il explique probablement la désaffection dont a souffert ce livre depuis sa parution. De tous nos meilleurs romans, c'est le moins lu. Pourtant, on pourrait facilement dire que c'est le plus grand. S'il fallait faire un rapprochement, il faudrait le comparer avec le Tolstoï de Maître et serviteur et Kholstomer
DENYS ARCAND
Un mot sur l'auteur
Romancier et essayiste né à Trois-Rivières en 1895, Ringuet (Philippe Panneton) fut longtemps médecin et professeur, avant d'être ambassadeur du Canada au Portugal, de 1956 jusqu'à sa mort en 1960. La parution de son premier roman en 1938, sous le titre 30 arpents, l'a immédiatement placé parmi les écrivains québécois d'importance. La force du récit et la qualité de son observation de la société rurale du Québec, durant le premier quart du XXe siècle, lui ont valu d'être comparé à Zola et à Maupassant. Considérée, à juste titre, comme l'apogée du roman du terroir, cette œuvre magistrale demeure un texte poignant, empreint d'un réalisme vif et cruel: l'amour de la terre peut aussi dévorer celui qui la confond avec sa vie. Le prix Ringuet est décerné chaque année par l'Académie des lettres du Québec.
Mon avis
J'ai bien aimé ce roman historique en édition originale de 1938. C'eut été un coup de coeur si la fin n'avait pas fait aussi mal. La lecture demande une certaine concentration car le parler de 1938 change quelque peu de notre parler contemporain.
Le personnage principal est fascinant, tant par ses qualités que par ses défauts. Bien entendu, la religion tient une place primordiale dans l'existence de nos aïeux. Dans le Québec rural de ces années-là, les grosses familles étaient la norme et les prêtres s'immisçaient jusque dans les chambres à coucher si les naissances tardaient.
Ce roman est une page très véridique de la société québécoise de cette époque.
Ma cote: 7/10.
Le personnage principal est fascinant, tant par ses qualités que par ses défauts. Bien entendu, la religion tient une place primordiale dans l'existence de nos aïeux. Dans le Québec rural de ces années-là, les grosses familles étaient la norme et les prêtres s'immisçaient jusque dans les chambres à coucher si les naissances tardaient.
Ce roman est une page très véridique de la société québécoise de cette époque.
Ma cote: 7/10.
Citations:
"Il accepterait sans déplaisir cette immobilité à laquelle l'hiver nordique condamne les êtres et les choses."
(Page 49)" ... cette société circonscrite au voisinage et pour qui l'homme de la paroisse contigüe est déjà un demi-étranger; qui ne s'agrège jamais quelqu'un venu du dehors ni même ses fils. Il n'y a vraiment fusion qu'après deux générations. "
(Page 169)" ... cette atmosphère des presbytères où les femmes se sentent diminuées, comme le veut l'Église."
(Page 180)" ... il n'est nouvelle qui en quelques heures ne se répande d'un bout à l'autre du rang, de voisin à voisin, par-dessus les clotûres mitoyennes. Car sur la terre, on se comprend sans presque jamais se parler, tandis que dans les villes, on se parle sans presque jamais se comprendre. "
(Page 302)(Philippe Panneton dit Ringuet, "Trente arpents")
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