[Berest, Anne] La carte postale
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elea2020
lalyre
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[Berest, Anne] La carte postale
[Berest, Anne] La carte postale
[Berest, Anne]
La carte p0ostale
Editions Grasset 18 août 2021
502 pages
Quatrième de couverture
C'était en janvier 2003. Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de vœux, se trouvait une carte postale étrange. Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme.
L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi. Avec l’aide d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre. Et j’y suis arrivée.
Cette enquête m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
J’ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J’ai dû m’imprégner de l’histoire de mes ancêtres, comme je l’avais fait avec ma sœur Claire pour mon livre précédent, Gabriële.
Ce livre est à la fois une enquête, le roman de mes ancêtres, et une quête initiatique sur la signification du mot « juif » dans une vie laïque.
Mon avis
Comme on l’a souvent lu, ces faits de guerre 1940/45 sont repris dans ce roman mais d’une toute autre façon. C’est une enquête que fait l’autrice aidée de sa mère car dit-elle, ce livre n’aurait pu être écrit sans les recherches de sa mère, ni dans ses propres écrits, il est donc aussi le sien, d’ailleurs ce livre elle le dédie à tous les descendants de la famille Rabinovitch. En faire le résumé serait de raconter ce que tous les membres de cette famille ont subi, dont beaucoup ne sont pas revenus des camps de concentration. J’ai beaucoup aimé ce roman en suivant le parcours de la famille à travers l’Europe pour tenter de fuir les arrestations et les persécutions avec l’impossibilité d’imaginer tout ce qu’ils ont vécu. Anne Berest avec sobriété et sincérité nous livre les périodes avant et pendant la guerre ainsi que la période actuelle pendant son enquête qui en fait est une quête personnelle. Je me suis passionnée lors du parcours romanesque des Rabinovitch mais aussi pour Myriam, car sa fin de vie bouleversante est aussi passionnante que tout son parcours. C’est un roman à lire absolument, d’aucun diront peut-être que c’est encore un roman sur la guerre et les juifs, c’est à chacun de voir….personnellement c’est un gros coup de coeur. 5/5
La carte p0ostale
Editions Grasset 18 août 2021
502 pages
Quatrième de couverture
C'était en janvier 2003. Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de vœux, se trouvait une carte postale étrange. Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme.
L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi. Avec l’aide d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre. Et j’y suis arrivée.
Cette enquête m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
J’ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J’ai dû m’imprégner de l’histoire de mes ancêtres, comme je l’avais fait avec ma sœur Claire pour mon livre précédent, Gabriële.
Ce livre est à la fois une enquête, le roman de mes ancêtres, et une quête initiatique sur la signification du mot « juif » dans une vie laïque.
Mon avis
Comme on l’a souvent lu, ces faits de guerre 1940/45 sont repris dans ce roman mais d’une toute autre façon. C’est une enquête que fait l’autrice aidée de sa mère car dit-elle, ce livre n’aurait pu être écrit sans les recherches de sa mère, ni dans ses propres écrits, il est donc aussi le sien, d’ailleurs ce livre elle le dédie à tous les descendants de la famille Rabinovitch. En faire le résumé serait de raconter ce que tous les membres de cette famille ont subi, dont beaucoup ne sont pas revenus des camps de concentration. J’ai beaucoup aimé ce roman en suivant le parcours de la famille à travers l’Europe pour tenter de fuir les arrestations et les persécutions avec l’impossibilité d’imaginer tout ce qu’ils ont vécu. Anne Berest avec sobriété et sincérité nous livre les périodes avant et pendant la guerre ainsi que la période actuelle pendant son enquête qui en fait est une quête personnelle. Je me suis passionnée lors du parcours romanesque des Rabinovitch mais aussi pour Myriam, car sa fin de vie bouleversante est aussi passionnante que tout son parcours. C’est un roman à lire absolument, d’aucun diront peut-être que c’est encore un roman sur la guerre et les juifs, c’est à chacun de voir….personnellement c’est un gros coup de coeur. 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Berest, Anne] La carte postale
J'ai entendu parler de celui-ci. Contente qu'il t'ait plu @Lalyre, merci pour ton avis.
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Berest, Anne] La carte postale
En 2003, Lélia, la mère de l’auteur, reçoit avec perplexité une étrange carte postale. Anonyme, elle ne comporte que les prénoms de quatre membres de la famille, morts à Auschwitz en 1942. Près de vingt ans plus tard, Anne Berest se met en tête de découvrir qui a bien pu envoyer ce message énigmatique. Son enquête va lui faire exhumer un siècle d’histoire familiale, depuis la fuite de Russie des Rabinovitch, en passant par la Lettonie et par la Palestine, jusqu’à leur installation à Paris et l’horreur qui les y attendait pendant la seconde guerre mondiale. La grand-mère de l’auteur, Myriam, fut la seule à échapper au funeste destin de la famille entière. Elle a laissé à sa fille et à ses deux petites-filles le terrible poids d’un silence étourdissant…
Bien avant Anne, Lélia avait commencé à recoller les morceaux de ce passé barricadé dans le mutisme maternel, rassemblant et recoupant au cours de longues et minutieuses investigations les traces qui, dans leurs boîtes d’archive, attendaient de trouver leur place dans la mémoire des vivants. L’histoire des Rabinovitch met en pleine lumière le vieux serpent de mer de l’antisémitisme, les exils répétés et les renaissants espoirs d’intégration, la confiance demeurée malgré les alarmes, et finalement la prise au piège d’un impensable savamment orchestré. Avec justesse et intelligence, la narration restitue contexte et processus, décortiquant comment, insensiblement, a pu s’imposer une idéologie massivement meurtrière, au point de susciter le zèle d’un Etat français devançant les exigences nazies.
Piqué par l’énigme de la carte postale, le lecteur se retrouve happé par l’enquête menée par l’auteur, et c’est à pieds joints qu’il plonge dans ce récit sensible et vivant courant sur cinq générations. Dépourvue du moindre pathos, la narration bouleverse d’autant plus qu’elle se déroule avec la plus grande sobriété. Son réalisme saisissant vous emmène coeur et dents serrés au bout de l’insoutenable, et c’est le moins que l’on puisse faire que de savoir et de se souvenir. Ecrire et lire cette histoire, c’est sortir les victimes du néant où on l’on a voulu les plonger, puis les laisser bien après la défaite allemande. Car il aura fallu des années, puis encore un demi-siècle, pour que l’administration française finisse par reconnaître d’abord le simple décès, puis la mort en déportation des victimes des camps…
Tout en creusant le sillon de la mémoire, l’enquête d’Anne Berest nous confronte également à la réalité contemporaine. Comment ne pas se sentir troublé lorsque l’on découvre avec elle ce que sont devenus la maison et les biens personnels de ses arrière-grands-parents, la gêne et l’hostilité patentes des descendants des anciens voisins ? Au fur et à mesure que s’emboîtent les bribes du passé, ce sont toutes leurs répercussions sur le présent qui nous sautent peu à peu à la figure et nous interrogent. Pour l’auteur, elles sont le déclencheur d’une réflexion intime sur son identité, sur l’influence de ce passé sur sa personnalité profonde et sur sa manière de vivre sa judaïcité.
Initialement choisi sur un quiproquo entre les écrivains Anne et Claire, que j’ignorais sœurs, ce livre sur lequel je me suis précipitée, sans même me préoccuper à l’avance de son contenu, m’a subjuguée. Grave, parfois éprouvant, tendu comme un thriller, il est écrit avec une sincérité, une sensibilité et une clairvoyance qui vous vont aussi droit au coeur qu’il marque votre esprit. Un très grand coup de coeur. (5/5)
Bien avant Anne, Lélia avait commencé à recoller les morceaux de ce passé barricadé dans le mutisme maternel, rassemblant et recoupant au cours de longues et minutieuses investigations les traces qui, dans leurs boîtes d’archive, attendaient de trouver leur place dans la mémoire des vivants. L’histoire des Rabinovitch met en pleine lumière le vieux serpent de mer de l’antisémitisme, les exils répétés et les renaissants espoirs d’intégration, la confiance demeurée malgré les alarmes, et finalement la prise au piège d’un impensable savamment orchestré. Avec justesse et intelligence, la narration restitue contexte et processus, décortiquant comment, insensiblement, a pu s’imposer une idéologie massivement meurtrière, au point de susciter le zèle d’un Etat français devançant les exigences nazies.
Piqué par l’énigme de la carte postale, le lecteur se retrouve happé par l’enquête menée par l’auteur, et c’est à pieds joints qu’il plonge dans ce récit sensible et vivant courant sur cinq générations. Dépourvue du moindre pathos, la narration bouleverse d’autant plus qu’elle se déroule avec la plus grande sobriété. Son réalisme saisissant vous emmène coeur et dents serrés au bout de l’insoutenable, et c’est le moins que l’on puisse faire que de savoir et de se souvenir. Ecrire et lire cette histoire, c’est sortir les victimes du néant où on l’on a voulu les plonger, puis les laisser bien après la défaite allemande. Car il aura fallu des années, puis encore un demi-siècle, pour que l’administration française finisse par reconnaître d’abord le simple décès, puis la mort en déportation des victimes des camps…
Tout en creusant le sillon de la mémoire, l’enquête d’Anne Berest nous confronte également à la réalité contemporaine. Comment ne pas se sentir troublé lorsque l’on découvre avec elle ce que sont devenus la maison et les biens personnels de ses arrière-grands-parents, la gêne et l’hostilité patentes des descendants des anciens voisins ? Au fur et à mesure que s’emboîtent les bribes du passé, ce sont toutes leurs répercussions sur le présent qui nous sautent peu à peu à la figure et nous interrogent. Pour l’auteur, elles sont le déclencheur d’une réflexion intime sur son identité, sur l’influence de ce passé sur sa personnalité profonde et sur sa manière de vivre sa judaïcité.
Initialement choisi sur un quiproquo entre les écrivains Anne et Claire, que j’ignorais sœurs, ce livre sur lequel je me suis précipitée, sans même me préoccuper à l’avance de son contenu, m’a subjuguée. Grave, parfois éprouvant, tendu comme un thriller, il est écrit avec une sincérité, une sensibilité et une clairvoyance qui vous vont aussi droit au coeur qu’il marque votre esprit. Un très grand coup de coeur. (5/5)
Re: [Berest, Anne] La carte postale
Véritable coup de coeur pour ce livre, en même temps j'adore les livres sur cette période. La façon de raconter cette histoire est magnifique.
_________________
Lecture en cours : "La sage-femme d'Auschwitz" Anna Stuart
En attente d'avis :
Challenge Lire en vacances (1er juillet au 31 août 2024) Challenge terminé
Challenge partage lecture 2024-2025
plume44- Grand expert du forum
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Genre littéraire préféré : à peu près tout!!
Date d'inscription : 22/06/2014
Re: [Berest, Anne] La carte postale
Mon avis
C’est le sixième roman d’Anne Berest et il concerne sa famille. Entre récit historique, recherche à suspense, il nous offre un panel d’émotions et une belle quête identitaire. Une réussite !
Cette carte postale qui donne le titre au livre a été reçue en 2003. Elle a été l’occasion de découvrir en profondeur l’histoire de sa famille pour l’auteur, de creuser ce que sa mère n’avait que survolé dans les discussions, d’aller plus loin dans la compréhension des racines liées au judaïsme.
Le texte est riche. Anne Berest a fait de nombreuses recherches, elle s’est fait aider, elle est allée loin. Elle redonne vie aux quatre prénoms de la carte et pas seulement, elle laisse une trace pour les générations futures sur ce qu’a subi sa famille. C’est écrit avec intelligence, doigté, délicatesse. C’est magnifique et bouleversant.
J’ai été étonnée que lorsqu’Anne et sa Maman arrivent dans des lieux où ont vécu ceux qu’elles recherchent, on sent que les personnes sont mal à l’aise. Sans doute parce qu’elles ont dépouillé de leurs biens ceux qui ont été arrêtés car juifs. Il n’y a pas de réparation, ou très peu. C’est tout juste si on ne les renvoie pas en disant qu’elles dérangent…. Ah que le passé est lourd parfois !
Le procédé d’écriture est intéressant. L’auteur a réussi à présenter sous une forme romanesque le destin de plusieurs personnes, des proches dont elle ignorait la vie. Au fil de son enquête, elle a pu retracer l’essentiel de ce qu’ils ont vécu, les douleurs, les joies, les peines, les obstacles lorsqu’on est juif. Cela lui a sans doute permis de s’approprier ses ancêtres, sa judaïté, et d’éclairer cette part d’ombre qu’elle sentait sans avoir les éléments de connaissance suffisants pour comprendre. Et ainsi de cerner ce qui a pu influencer le présent et ce qu’elle vit (et est) maintenant.
Une lecture coup de cœur !
C’est le sixième roman d’Anne Berest et il concerne sa famille. Entre récit historique, recherche à suspense, il nous offre un panel d’émotions et une belle quête identitaire. Une réussite !
Cette carte postale qui donne le titre au livre a été reçue en 2003. Elle a été l’occasion de découvrir en profondeur l’histoire de sa famille pour l’auteur, de creuser ce que sa mère n’avait que survolé dans les discussions, d’aller plus loin dans la compréhension des racines liées au judaïsme.
Le texte est riche. Anne Berest a fait de nombreuses recherches, elle s’est fait aider, elle est allée loin. Elle redonne vie aux quatre prénoms de la carte et pas seulement, elle laisse une trace pour les générations futures sur ce qu’a subi sa famille. C’est écrit avec intelligence, doigté, délicatesse. C’est magnifique et bouleversant.
J’ai été étonnée que lorsqu’Anne et sa Maman arrivent dans des lieux où ont vécu ceux qu’elles recherchent, on sent que les personnes sont mal à l’aise. Sans doute parce qu’elles ont dépouillé de leurs biens ceux qui ont été arrêtés car juifs. Il n’y a pas de réparation, ou très peu. C’est tout juste si on ne les renvoie pas en disant qu’elles dérangent…. Ah que le passé est lourd parfois !
Le procédé d’écriture est intéressant. L’auteur a réussi à présenter sous une forme romanesque le destin de plusieurs personnes, des proches dont elle ignorait la vie. Au fil de son enquête, elle a pu retracer l’essentiel de ce qu’ils ont vécu, les douleurs, les joies, les peines, les obstacles lorsqu’on est juif. Cela lui a sans doute permis de s’approprier ses ancêtres, sa judaïté, et d’éclairer cette part d’ombre qu’elle sentait sans avoir les éléments de connaissance suffisants pour comprendre. Et ainsi de cerner ce qui a pu influencer le présent et ce qu’elle vit (et est) maintenant.
Une lecture coup de cœur !
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Cassiopée- Admin
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Genre littéraire préféré : un peu tout
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Re: [Berest, Anne] La carte postale
Une lecture passionnante. Le destin de la famille Rabinovitch ne m’a pas laissée indifférente. J’imagine le traumatisme de Myriam, la seule de sa famille à avoir traversé la guerre et la seule survivante à la Shoah. Alors elle ne raconte pas, mais elle garde une carte postale sûr laquelle quatre prénoms sont notés. « Éphraïm, Emma, Noémie, Jacques. »
Grâce à cette carte, Anne sa petite fille, aidée de sa mère Lélia, ira à la découverte de ses origines.
Elle nous entraine à sa suite et nous vivons l’exil, le long chemin parcouru par ses ancêtres, les différents exodes, les peurs mais aussi les joies. L’autrice appartient à un milieu bourgeois et intellectuel. Ses ancêtres sont cultivés et courageux.
J’ai beaucoup aimé cette saga, cette biographie qui traverse la tragédie avec dignité.
Les lectures de Joëlle.
Grâce à cette carte, Anne sa petite fille, aidée de sa mère Lélia, ira à la découverte de ses origines.
Elle nous entraine à sa suite et nous vivons l’exil, le long chemin parcouru par ses ancêtres, les différents exodes, les peurs mais aussi les joies. L’autrice appartient à un milieu bourgeois et intellectuel. Ses ancêtres sont cultivés et courageux.
J’ai beaucoup aimé cette saga, cette biographie qui traverse la tragédie avec dignité.
Les lectures de Joëlle.
joëlle- Modérateur
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