[Marsh, Ngaio] Et vous êtes prié d'assister au meurtre de...

Auteur : Ngaio Marsh
Titre : Et vous êtes prié d'assister au meurtre de...

Parution : 1934 (A man lay dead)
Traduction : 1984 par Roxane Azimi
Collection Nuit
Nombre de pages : 222

Genre : Policier

Quatrième de couverture :
Si on jouait au jeu de l'assassin ?
Le principe est simple : un faux meurtrier désigné à l'insu des autres participants, une fausse victime, un faux procès... Bref, les hôtes de Sir Hubert Handesley sont terriblement excités. Oui, mais quand Charles Rankin est retrouvé poignardé dans le dos, le week-end tourne au cauchemar. Qui donc avait intérêt à le tuer ?
Tous sans exception... Impossible dans ces conditions, de mettre la main sur le coupable !
Pourtant l'inspecteur Alleyn n'a pas dit son dernier mot...



Mon avis :

"Le jeu de l'assassin", très bonne idée de départ pour ce roman !
Tout y est : grande demeure anglaise, des candidats prometteurs pour un crime, le jeu de l'assassin auquel les invités vont participer, une femme mariée et son amant présent sur les lieux, une fiancée jalouse... tout y est mais pourtant, ça fait flop !
Je pense que la faute en revient à l'auteur qui ne sait pas tenir son lecteur.

Sinon, (moi même, "DameLecture",  ) ayant déjà participé au jeu de l'assassin, je me faisais un plaisir de lire un roman policier tournant autour de cette idée.

Afin de résumer pour ceux qui ne connaissent pas ce jeu :
Une personne, souvent celle qui invite, confie en secret à un des invités, qu'il sera l'assassin. Cet assassin désigné, doit se choisir une victime, s'approcher d'elle, lui taper dans le dos et lui dire < < Tu es mort ! > >
Naturellement, l'assassin choisi un moment où il est seul avec sa victime.
La victime doit s'allonger sur le sol et le jeu n'est pas très marrant pour elle car elle va devoir rester allongée longtemps sans rien faire.
Quand le faux mort est découvert, les invités mènent l'enquête et c'est à qui découvrira qui est l'assassin.

Dans le roman, on ne tape pas dans le dos de la victime mais on y plante directement un poignard.
A partir de ce moment là, le roman perd de son intérêt car l'auteur mène mal son affaire. Le lecteur décroche vite. Plus rien d'original.
Je vais vous avouer  une chose :
J'ai terminé ce polar la semaine dernière et je ne me souviens plus pourquoi le crime a été commis ! Je ne perds pourtant pas la mémoire. Je peux me souvenir d'un livre lu il y a vingt ans. Dans le cas présent, le seul problème, c'est que l'auteur n'accroche pas son lecteur...
(Je vote donc pour moyennement apprécié !)