[Larkin, Emily] Sortilège amoureux - Tome 2 : les petits secrets de Letitia
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[Larkin, Emily] Sortilège amoureux - Tome 2 : les petits secrets de Letitia
Titre : Sortilège amoureux - tome 2 : les petits secrets de Letitia
Auteur : Emily Larkin
éditeur : J'ai lu pour elle
Nombre de pages : 336 pages
Présentation de l'éditeur :
Letitia Trentham a beau être l’héritière la plus riche d’Angleterre, elle est toujours célibataire à vingt-sept ans. Elle détient un don qui lui permet de détecter l’hypocrisie des coureurs de dot dès leurs premiers mots. C’est précisément pour cette clairvoyance exceptionnelle que le major Icarus Reid la sollicite : il souhaite démasquer un traître responsable de la mort de trois de ses soldats. Émue par cet homme hanté par de douloureux souvenirs, Letitia accepte de l’accompagner dans son enquête. Au mépris des convenances, elle va lui redonner envie de goûter à la vie par une thérapie toute personnelle…
Mon avis :
Après le tome 1 des sortilèges amoureux, voici le tome 2, dont l’héroïne est cette fois-ci Letitia. Note : je préfère le titre en VO « Trusting Miss Trentham ».
Contrairement à Charlotte, Letitia connait son don et le maîtrise très bien : elle sait quand quelqu’un ment. C’est un don extrêmement utile quand on est orpheline (elle aussi, ai-je envie de dire) et que l’on dispose d’une grosse fortune. Tous les coureurs de dote sont à vos trousses ! Elle a d’ailleurs repoussé dix-huit demandes en mariage rien que pour cette année, trente l’année dernière. Le major Icarus Reid n’en a strictement rien à faire de sa fortune, c’est son don qui l’intéresse, et il le dit en toute franchise – elle le perçoit très bien d’ailleurs. Ce qu’il veut, c’est savoir qui les a trahis, lui et ses hommes, au Portugal, et le lui faire payer – la cour martiale, pas la vengeance aveugle, même s’il craint de ne pas se maitriser quand il saura le nom du traitre.
J’ai préféré ce deuxième tome, parce que nous sommes davantage dans l’action. Attention ! Je ne dis pas que tout est crédible, Letitia se débrouillant toujours pour pouvoir enquêter avec le major, se moquant de sa réputation. Elle se montre aussi, sur certains points, extrêmement naïve, sur d’autres, elle a des réflexions qui sont trop contemporaines à mon goût. Cependant, ce sont des artifices propres à la romance qui ne sont pas tant génant que cela parce que ce n’est pas le coeur du sujet de ce livre.
La culpabilité du survivant, voilà le sujet. Le major Reid est un homme courageux, qui a servi son pays pendant des années, mais ceux qui l’ont connu ne le reconnaissent plus. Il a énormément maigri (six semaines d’hôpital), et la force qui était en lui s’est volatilisé. Ne parlons même pas de son humour ou de sa joie de vivre. En revanche, il est toujours prompt à aider ceux qui en ont besoin, surtout les anciens militaires, les vétérans, qui ont été blessés, mutilés pour leur pays et qui, pour certains, sont réduits à la mendicité. Letitia, elle, s’occupe des orphelins, des enfants abandonnés, des femmes enceintes abandonnées elles aussi, poursuivant l’oeuvre de sa mère. Oui, l’on voit gros comme une maison que ces deux-là vont finir ensemble. Letitia est certes naïve sur certains sujets, mais elle sait que les cauchemars du major ont une cause bien réelle : se sentir coupable d’avoir survécu quand quatre hommes sont morts. Et savoir que la vie, même hors du champ de bataille, ne tient parfois qu’à un fil, autre point commun qu’il partage avec Letitia qui vit avec la présence d’une absente – Julia.
Oui, c’est une romance, mais une romance bien construite, bien écrite, qui me donne envie de découvrir le tome 3 de cette série.
Auteur : Emily Larkin
éditeur : J'ai lu pour elle
Nombre de pages : 336 pages
Présentation de l'éditeur :
Letitia Trentham a beau être l’héritière la plus riche d’Angleterre, elle est toujours célibataire à vingt-sept ans. Elle détient un don qui lui permet de détecter l’hypocrisie des coureurs de dot dès leurs premiers mots. C’est précisément pour cette clairvoyance exceptionnelle que le major Icarus Reid la sollicite : il souhaite démasquer un traître responsable de la mort de trois de ses soldats. Émue par cet homme hanté par de douloureux souvenirs, Letitia accepte de l’accompagner dans son enquête. Au mépris des convenances, elle va lui redonner envie de goûter à la vie par une thérapie toute personnelle…
Mon avis :
Après le tome 1 des sortilèges amoureux, voici le tome 2, dont l’héroïne est cette fois-ci Letitia. Note : je préfère le titre en VO « Trusting Miss Trentham ».
Contrairement à Charlotte, Letitia connait son don et le maîtrise très bien : elle sait quand quelqu’un ment. C’est un don extrêmement utile quand on est orpheline (elle aussi, ai-je envie de dire) et que l’on dispose d’une grosse fortune. Tous les coureurs de dote sont à vos trousses ! Elle a d’ailleurs repoussé dix-huit demandes en mariage rien que pour cette année, trente l’année dernière. Le major Icarus Reid n’en a strictement rien à faire de sa fortune, c’est son don qui l’intéresse, et il le dit en toute franchise – elle le perçoit très bien d’ailleurs. Ce qu’il veut, c’est savoir qui les a trahis, lui et ses hommes, au Portugal, et le lui faire payer – la cour martiale, pas la vengeance aveugle, même s’il craint de ne pas se maitriser quand il saura le nom du traitre.
J’ai préféré ce deuxième tome, parce que nous sommes davantage dans l’action. Attention ! Je ne dis pas que tout est crédible, Letitia se débrouillant toujours pour pouvoir enquêter avec le major, se moquant de sa réputation. Elle se montre aussi, sur certains points, extrêmement naïve, sur d’autres, elle a des réflexions qui sont trop contemporaines à mon goût. Cependant, ce sont des artifices propres à la romance qui ne sont pas tant génant que cela parce que ce n’est pas le coeur du sujet de ce livre.
La culpabilité du survivant, voilà le sujet. Le major Reid est un homme courageux, qui a servi son pays pendant des années, mais ceux qui l’ont connu ne le reconnaissent plus. Il a énormément maigri (six semaines d’hôpital), et la force qui était en lui s’est volatilisé. Ne parlons même pas de son humour ou de sa joie de vivre. En revanche, il est toujours prompt à aider ceux qui en ont besoin, surtout les anciens militaires, les vétérans, qui ont été blessés, mutilés pour leur pays et qui, pour certains, sont réduits à la mendicité. Letitia, elle, s’occupe des orphelins, des enfants abandonnés, des femmes enceintes abandonnées elles aussi, poursuivant l’oeuvre de sa mère. Oui, l’on voit gros comme une maison que ces deux-là vont finir ensemble. Letitia est certes naïve sur certains sujets, mais elle sait que les cauchemars du major ont une cause bien réelle : se sentir coupable d’avoir survécu quand quatre hommes sont morts. Et savoir que la vie, même hors du champ de bataille, ne tient parfois qu’à un fil, autre point commun qu’il partage avec Letitia qui vit avec la présence d’une absente – Julia.
Oui, c’est une romance, mais une romance bien construite, bien écrite, qui me donne envie de découvrir le tome 3 de cette série.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
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