[Saint-Charle, Céline] #SeulAuMonde

Quatrième de couverture :

Imaginez-vous vous réveiller un beau matin dans un monde vidé de sa population.

Toute la technologie fonctionne encore, mais vous êtes seul, désespérément seul.

Comment réagiriez-vous ? Quelles seraient vos priorités ?

Une poignée de survivants. Quatre hommes, trois femmes. Isolés dans différents pays.

L’ultime chance de l’Humanité.


Mon avis :

C'est une de mes amies qui a craqué pour cet ouvrage lors du salon Imagina'Livres et qui me l'a prêté sitôt fini. Elle m'avait dit avoir beaucoup aimé, mais aussi avoir été surprise par la fin. Pas de suspense : moi aussi ! J'étais loin d'avoir pensé à ça (malgré les paroles de ma copine) et ce choix narratif est très osé (j'avoue que j'aurais préféré une des autres fins que j'avais imaginées).

Reprenons depuis le début. Je connaissais la plume de l'autrice dans le format nouvelle grâce à ses participations à L'Indé Panda. C'est par contre la première fois que je lis un de ses romans. Et je ne suis pas déçue, loin de là.
Se retrouver seul au monde, Céline n'est pas la première a y penser, mais elle a réussi à me surprendre, à m'emmener là où je ne m'attendais pas dans cette apocalypse bien trop calme !
J'ai apprécié découvrir les différents protagonistes au fur et à mesure, je me suis attachée à certains plus qu'à d'autres. Certaines situations font sourire, d'autres réfléchir et les dernières font froid dans le dos. J'ai adoré leur façon de s'organiser, en tant qu'humains lambdas. Grâce à ces personnages qui ne sortent pas tout droit d'un film d'action, j'ai pu m'identifier, me mettre à leur place et m'impliquer dans leur survie.

En résumé, une belle découverte qui me donne envie de découvrir d'autres romans de l'autrice. Ça tombe bien j'ai une intégrale d'elle dans ma PAL !

Je vote très apprécié


Citations :

"Ce qui terrifiait le plus Markus, ce n'était pas tant ce qui avait bien pu arriver à tous ces gens, mais plutôt l'idée qu'il n'était sûrement pas censé être encore là. Qui que ce soit qui avait orchestré tout ça l'avait oublié derrière, et risquait de s'apercevoir de son erreur."

"Il y avait une certaine ironie à ce qu'il ait fallu une sorte de fin du monde pour venir à bout de sa détermination à ne pas s'inscrire sur le réseau social."