[Lemaitre, Pierre] Le grand monde
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[Lemaitre Pierre] Le grand monde
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[Lemaitre, Pierre]
Le Grand Monde
Calmann Lévy 25 janvier 2022
584 pages
Quatrième de couverture
La famille Pelletier.
Trois histoires d’amour, un lanceur d’alerte, une adolescente égarée, deux processions, Bouddha et Confucius, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de Doueiri, un accent mystérieux, la postière de Lamberghem, grosse promotion sur le linge de maison, le retour du passé, un parfum d’exotisme, une passion soudaine et irrésistible. Et quelques meurtres.
Trois histoires d’amour, un lanceur d’alerte, une adolescente égarée, deux processions, Bouddha et Confucius, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de Doueiri, un accent mystérieux, la postière de Lamberghem, grosse promotion sur le linge de maison, le retour du passé, un parfum d’exotisme, une passion soudaine et irrésistible. Et quelques meurtres.
Mon avis
Voici encore un très bon roman de Pierre Lemaitre, car le Grand Monde est écrit pour que l’on se trouve au plus près des personnages et de leur vies, c’est une fresque sociale et historique ou nous allons côtoyer la famille Pelletier pendant les Trente Glorieuses, il relate toutes les péripéties des personnages repris sur la quatrième de couverture, leurs destins s’entremêlent et nous allons connaître leurs vies mouvementées. Tous voyaient l’avenir serein croyant vivre des années tranquilles, cependant leurs destins d’une façon discordante va leurs prouver le contraire de leurs espérances, car le sort va leurs jouer de sacrés tours qu’ils soient dramatiques ou heureux. Il faut dire que ce roman de 578 pages n’est que surprises sur la vie des personnages, car l’auteur avec une parfaite maîtrise les met superbement en lumière, sans oublier l’un d’entre eux, dont la présence est constante, celui-là on le déteste ou on l’apprécie. Ce roman très romanesque, plein de surprises et de rebondissements, parfois de la jubilation, de l’ironie ou de la cruauté au fil des pages, est une pure merveille qui m’a fait passer quelles belles heures de lecture…..4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Lemaitre, Pierre] Le grand monde
Merci pour ta critique Lalyre. Je l’ai acheté jeudi. J ai hâte de terminer celui que je lis actuellement pour le commencer.
lilalys- Grand expert du forum
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Re: [Lemaitre, Pierre] Le grand monde
Merci Lalyre pour ta critique, je le note
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Lemaitre, Pierre] Le grand monde
voilà qui est plus que tentant... j'attends tout de même qu'il sorte en Poche ou que la médiathèque se le procure Encore une trilogie, apparemment. C'est prometteur
Pistou 117- Grand sage du forum
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Re: [Lemaitre, Pierre] Le grand monde
En cette année 1948, malgré leur réussite à la tête de leur prospère savonnerie à Beyrouth, Louis et Angèle Pelletier accusent le coup. A l’évidence, aucun de leurs quatre enfants ne reprendra jamais le flambeau, et il leur faut se résigner à les voir, l’un après l’autre, quitter le Liban pour « le Grand Monde ». Si deux de leurs fils et leur fille ont choisi de tenter leur chance à Paris, le dernier s’est mis en tête de retrouver à Saigon le légionnaire dont il est passionnément épris, et qui a cessé de donner de ses nouvelles alors qu’il est maintenant engagé aux côtés de l’armée française dans la guerre contre le Viêt-minh…
Comme il l’explique en fin d’ouvrage, l’auteur a butiné une myriade de sources pour composer ce foisonnant feuilleton qui doit se prolonger sur deux autres tomes. Agrémentant le fruit de cette promenade documentaire d’une bonne dose d’imagination, il entame une saga familiale animée d’un si puissant souffle romanesque qu’il parvient à en faire oublier, voire à rendre amusants, ses aspects les plus improbables. Car, certes, toutes ces péripéties font beaucoup pour une seule famille. Et, lorsque, entre autres surprises et rebondissements, s’entrecroisent les aventures du benjamin Etienne, inspirées de celles du vrai correspondant de guerre qui, en 1950, s’intéressa à l’affaire des piastres en Indochine ; les circonstances qui placent François, le cadet journaliste, à la tête de scoops détonants ; le terrible secret qui fait de l’aîné Jean et de sa redoutable épouse Geneviève de bien peu recommandables compères : l’on finit par déborder du roman historique pour verser dans un exercice de dextérité non dénué d’humour, comme le confirment les clins d’oeil de l’auteur à ses précédents livres ou à ceux de Simenon.
C’est donc avec un incontestable plaisir que l’on se laisse emporter par cette lecture fluide et facile, en compagnie de personnages réellement attachants ou carrément détestables, mais toujours bien campés, et surtout que l’on s’immerge dans son alternance d’atmosphères aussi vivides les unes que les autres. Qu’il s’agisse, d’une part, de l’incertitude du Paris d’après-guerre, entre pénuries et rationnement, opportunités lucratives pas très nettes, manifestations ouvrières et violente répression policière, mais aussi difficultés d’indépendance de la presse comme des femmes, ou, d’autre part, de la décadence d’une Saigon encerclée par une guérilla de décolonisation d’une violence inouïe, mais qui ne démord pas de ses juteux trafics construits sur la corruption et la concussion, et tant pis s’ils financent en même temps le Viêt-minh, le tableau n’est dans l’ensemble guère réjouissant, ni glorieux, le crime s’épanouissant en toute impunité d’un côté de ce monde comme de l’autre.
Jouant avec aisance et humour de tous les genres, Pierre Lemaitre enchevêtre roman historique, saga familiale et intrigue criminelle pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. Il nous livre, à n’en pas douter, un nouveau grand succès populaire, dont beaucoup attendront la suite avec curiosité. N’a-t-il pas déroulé quelques fils narratifs qui ne demandent qu’à être tirés plus avant ? En attendant, ceux qui souhaitent conforter leurs impressions sur les troublants conflits d’intérêts économiques et financiers à l’oeuvre pendant la guerre d’Indochine pourront se plonger dans l’édifiant Une sortie honorable d’Eric Vuillard. (4/5)
Comme il l’explique en fin d’ouvrage, l’auteur a butiné une myriade de sources pour composer ce foisonnant feuilleton qui doit se prolonger sur deux autres tomes. Agrémentant le fruit de cette promenade documentaire d’une bonne dose d’imagination, il entame une saga familiale animée d’un si puissant souffle romanesque qu’il parvient à en faire oublier, voire à rendre amusants, ses aspects les plus improbables. Car, certes, toutes ces péripéties font beaucoup pour une seule famille. Et, lorsque, entre autres surprises et rebondissements, s’entrecroisent les aventures du benjamin Etienne, inspirées de celles du vrai correspondant de guerre qui, en 1950, s’intéressa à l’affaire des piastres en Indochine ; les circonstances qui placent François, le cadet journaliste, à la tête de scoops détonants ; le terrible secret qui fait de l’aîné Jean et de sa redoutable épouse Geneviève de bien peu recommandables compères : l’on finit par déborder du roman historique pour verser dans un exercice de dextérité non dénué d’humour, comme le confirment les clins d’oeil de l’auteur à ses précédents livres ou à ceux de Simenon.
C’est donc avec un incontestable plaisir que l’on se laisse emporter par cette lecture fluide et facile, en compagnie de personnages réellement attachants ou carrément détestables, mais toujours bien campés, et surtout que l’on s’immerge dans son alternance d’atmosphères aussi vivides les unes que les autres. Qu’il s’agisse, d’une part, de l’incertitude du Paris d’après-guerre, entre pénuries et rationnement, opportunités lucratives pas très nettes, manifestations ouvrières et violente répression policière, mais aussi difficultés d’indépendance de la presse comme des femmes, ou, d’autre part, de la décadence d’une Saigon encerclée par une guérilla de décolonisation d’une violence inouïe, mais qui ne démord pas de ses juteux trafics construits sur la corruption et la concussion, et tant pis s’ils financent en même temps le Viêt-minh, le tableau n’est dans l’ensemble guère réjouissant, ni glorieux, le crime s’épanouissant en toute impunité d’un côté de ce monde comme de l’autre.
Jouant avec aisance et humour de tous les genres, Pierre Lemaitre enchevêtre roman historique, saga familiale et intrigue criminelle pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. Il nous livre, à n’en pas douter, un nouveau grand succès populaire, dont beaucoup attendront la suite avec curiosité. N’a-t-il pas déroulé quelques fils narratifs qui ne demandent qu’à être tirés plus avant ? En attendant, ceux qui souhaitent conforter leurs impressions sur les troublants conflits d’intérêts économiques et financiers à l’oeuvre pendant la guerre d’Indochine pourront se plonger dans l’édifiant Une sortie honorable d’Eric Vuillard. (4/5)
Re: [Lemaitre, Pierre] Le grand monde
Mon avis
Première rencontre avec la famille Pelletier à la sortie de la seconde guerre mondiale (on est en 1948). Il faut tout de suite dire que Pierre Lemaitre est un formidable raconteur d’histoire. Souffle romanesque, fond un peu historique, intrigue policière, rapports familiaux difficiles, clin d’œil aux romans précédents (très astucieux), tout est mis en place pour captiver le lecteur et présenter une belle saga.
Les parents Pelletier sont propriétaires d’une savonnerie à Beyrouth, florissante sur le marché. Tout va bien, enfin presque … Aucun des quatre enfants (trois garçons, une fille) n’a l’intention de reprendre l’entreprise familiale. D’ailleurs le roman commence par la procession annuelle fêtant la création de la fabrique. C’est un passage obligé, même quand on n’habite pas sur place. C’est l’occasion pour les enfants de se retrouver et on sent déjà quelques tensions. Le fils aîné a tout raté, apparemment son mariage aussi (en couple avec une peste qu’incarnerait Balasko à la perfection). Le deuxième veut être journaliste, le troisième est amoureux d’un légionnaire, qui se bat actuellement à Saïgon et qu’il rêve de rejoindre. La fille a des idées mais ne sait pas trop où elle en est et hésite à partir. Les parents le savent : lorsqu’un enfant quitte le nid, il ne revient pas….
Le lecteur va de Beyrouth à Saïgon, passe par Paris, suit les uns, les autres et ceux qui les accompagnent sans jamais se perdre. On se demande quand certains vont se croiser, se retrouver à nouveau, se faire coincer. Les sous-entendus sont légion, habilement amenés jusqu’à une vérité originale qui pointe le bout de son nez. C’est très prenant, captivant, bien construit. Bien sûr, pour une seule fratrie, ça fait pas mal de personnes qui sortent de l’ordinaire mais aucune importance. On est dans le récit, on dévore les pages, on prend du plaisir. Que demander de plus ?
Le fond historique n’est pas développé comme dans d’autres écrits de l’auteur mais il suffit pour nous mettre la puce à l’oreille sur des faits réels (le trafic des piastres) et rien ne nous empêche de creuser cet aspect dans d’autres livres.
L’écriture est vive, avec des pointes d’humour (noir parfois), des rebondissements bien pensés et surtout bien dosés. Pas un protagoniste n’est abandonné au profit d’un autre. Chacun vit sa vie mais des connexions se créent et c’est un régal de voir comment elles se mettent en place (je serais curieuse de connaître, en amont, la méthode de l’auteur, pour que tout soit bien en phase). L’atmosphère des différents lieux est parfaitement adaptée à ce qu’on y vit à cette époque et c’est très fort car crédible et intéressant.
Quand on ferme la dernière page, on a envie de dire : Bon, à quand la suite ? Il faut attendre encore combien de temps ?
Première rencontre avec la famille Pelletier à la sortie de la seconde guerre mondiale (on est en 1948). Il faut tout de suite dire que Pierre Lemaitre est un formidable raconteur d’histoire. Souffle romanesque, fond un peu historique, intrigue policière, rapports familiaux difficiles, clin d’œil aux romans précédents (très astucieux), tout est mis en place pour captiver le lecteur et présenter une belle saga.
Les parents Pelletier sont propriétaires d’une savonnerie à Beyrouth, florissante sur le marché. Tout va bien, enfin presque … Aucun des quatre enfants (trois garçons, une fille) n’a l’intention de reprendre l’entreprise familiale. D’ailleurs le roman commence par la procession annuelle fêtant la création de la fabrique. C’est un passage obligé, même quand on n’habite pas sur place. C’est l’occasion pour les enfants de se retrouver et on sent déjà quelques tensions. Le fils aîné a tout raté, apparemment son mariage aussi (en couple avec une peste qu’incarnerait Balasko à la perfection). Le deuxième veut être journaliste, le troisième est amoureux d’un légionnaire, qui se bat actuellement à Saïgon et qu’il rêve de rejoindre. La fille a des idées mais ne sait pas trop où elle en est et hésite à partir. Les parents le savent : lorsqu’un enfant quitte le nid, il ne revient pas….
Le lecteur va de Beyrouth à Saïgon, passe par Paris, suit les uns, les autres et ceux qui les accompagnent sans jamais se perdre. On se demande quand certains vont se croiser, se retrouver à nouveau, se faire coincer. Les sous-entendus sont légion, habilement amenés jusqu’à une vérité originale qui pointe le bout de son nez. C’est très prenant, captivant, bien construit. Bien sûr, pour une seule fratrie, ça fait pas mal de personnes qui sortent de l’ordinaire mais aucune importance. On est dans le récit, on dévore les pages, on prend du plaisir. Que demander de plus ?
Le fond historique n’est pas développé comme dans d’autres écrits de l’auteur mais il suffit pour nous mettre la puce à l’oreille sur des faits réels (le trafic des piastres) et rien ne nous empêche de creuser cet aspect dans d’autres livres.
L’écriture est vive, avec des pointes d’humour (noir parfois), des rebondissements bien pensés et surtout bien dosés. Pas un protagoniste n’est abandonné au profit d’un autre. Chacun vit sa vie mais des connexions se créent et c’est un régal de voir comment elles se mettent en place (je serais curieuse de connaître, en amont, la méthode de l’auteur, pour que tout soit bien en phase). L’atmosphère des différents lieux est parfaitement adaptée à ce qu’on y vit à cette époque et c’est très fort car crédible et intéressant.
Quand on ferme la dernière page, on a envie de dire : Bon, à quand la suite ? Il faut attendre encore combien de temps ?
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Cassiopée- Admin
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Re: [Lemaitre, Pierre] Le grand monde
J'ai lu le grand monde, lecture choisie pour mes vacances.
Mon avis:
Beyrouth, la famille Pelletier au firmament de sa réussite.
La deuxième guerre mondiale est terminée et la guerre d’Indochine prend le relais.
Tout pourrait aller bien pour cette famille de quatre enfants, mais chacun va vouloir faire sa vie à l’âge où on quitte le foyer familial.
Nous allons voyager de Beyrouth en Indochine en guerre, puis à Paris, chacun des enfants ayant leur problème.
J’ai été touchée par la maman Pelletier qui voit ses poussins partir les uns après les autres vers des cieux inconnus, c’est ce qui nous arrive à toutes je crois! Mais à cette époque le monde semblait plus grand, un voyage était démultiplié par la longueur des trajets.
J’ai découvert le trafic des piastres, je ne connaissais pas… et bien d’autres choses encore.
Je me suis laissée porter par un roman fluide et facile où le génie de Pierre Lemaitre nous amène à vivre des évènements difficiles avec facilité.
Merci Lalyre de nous l'avoir proposé et aux deux magnifiques avis qui suivent.
J’attends une suite avec impatience.
Mon avis:
Beyrouth, la famille Pelletier au firmament de sa réussite.
La deuxième guerre mondiale est terminée et la guerre d’Indochine prend le relais.
Tout pourrait aller bien pour cette famille de quatre enfants, mais chacun va vouloir faire sa vie à l’âge où on quitte le foyer familial.
Nous allons voyager de Beyrouth en Indochine en guerre, puis à Paris, chacun des enfants ayant leur problème.
J’ai été touchée par la maman Pelletier qui voit ses poussins partir les uns après les autres vers des cieux inconnus, c’est ce qui nous arrive à toutes je crois! Mais à cette époque le monde semblait plus grand, un voyage était démultiplié par la longueur des trajets.
J’ai découvert le trafic des piastres, je ne connaissais pas… et bien d’autres choses encore.
Je me suis laissée porter par un roman fluide et facile où le génie de Pierre Lemaitre nous amène à vivre des évènements difficiles avec facilité.
Merci Lalyre de nous l'avoir proposé et aux deux magnifiques avis qui suivent.
J’attends une suite avec impatience.
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Step- Grand sage du forum
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Re: [Lemaitre, Pierre] Le grand monde
Merci les filles,vous me tentez bien, il est dans ma PAL
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Lemaitre, Pierre] Le grand monde
On suit la famille Pelletier, le père Louis et sa femme Angèle qui possèdent une savonnerie de renom à Beyrouth, Louis a des idées bien ancrées, se sera Jean l'ainé qui lui succédera, tant pis si sa ne lui dit rien. François veut faire des grandes études à Paris, même si ça attriste Angèle, que bien lui fasses. Y a Etienne qui au grand désespoir de ses parents veux retrouver sont ami légionnaire à Saïgon, il travaillera au bureau de change de piastre, la vie ne l'èpargnera pas. Et Hélène la petite dernière qui a qu'une envie fuir cette famille de bargeots, après tout ses frères sont bien parti pourquoi pas elle, allez zou à Paris aux Beaux-Arts.
On suit les tribulations de cette famille dans les années 1948, entre Jean qui après avoir montrer son incompétence à gérer la savonnerie part avec sa femme Geneviève à Paris sans un sous, une femme insupportable, invivable, je me disais mais jamais il l'envoie paitre. Avec François qui faute de grandes études se retrouve journaliste aux faits divers, ça lui convient très bien. Etienne qui recherche Raymond désespérement, se fut pour moi le plus attachant. Et Hélène qui sous le prétexte des Beaux Arts quitte Beyrouth pour Paris rejoindre son frère François.
J'ai beaucoup aimé cette saga avec sur la fin de bien belles surprises inattendues.
Les personnages sont bien travaillés, l'ambiance de l'époque est bien retranscrite.
Sans parler des quelques meurtres de ci de là.
L'écriture est très plaisante.
Bref c'est un coup de coeur.
On suit les tribulations de cette famille dans les années 1948, entre Jean qui après avoir montrer son incompétence à gérer la savonnerie part avec sa femme Geneviève à Paris sans un sous, une femme insupportable, invivable, je me disais mais jamais il l'envoie paitre. Avec François qui faute de grandes études se retrouve journaliste aux faits divers, ça lui convient très bien. Etienne qui recherche Raymond désespérement, se fut pour moi le plus attachant. Et Hélène qui sous le prétexte des Beaux Arts quitte Beyrouth pour Paris rejoindre son frère François.
J'ai beaucoup aimé cette saga avec sur la fin de bien belles surprises inattendues.
Les personnages sont bien travaillés, l'ambiance de l'époque est bien retranscrite.
Sans parler des quelques meurtres de ci de là.
L'écriture est très plaisante.
Bref c'est un coup de coeur.
louloute- Grand sage du forum
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