[Van Cauwelaert, Didier] Attirances
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Votre avis sur "Attirances" de Didier Van Cauwelaert
[Van Cauwelaert, Didier] Attirances
Attirances
Auteur: Didier Van Cauwelaert
Edition: Albin Michel
Pages: 249
Quatrième de couverture:
Un écrivain harcelé par l'étudiante qui lui consacre une thèse, un peintre qui s'accuse de tuer les femmes à distance avec ses pinceaux, une maison qui envoûte jusqu'à la folie ceux qui s'y attachent...
Faut-il résister à l'attirance?
Et si l'on cède, est-ce pour se fuir ou se retrouver?
Liées par un même secret, l'histoire de trois passions vénéneuses où culmine le talent d'un des plus grands auteurs français d'aujourd'hui.
Mon avis
Il fallait une première, je viens d'être déçue par un Van Cauwelaert. Le récit est décomposé en trois parties, reliées effectivement, mais par un fil ténu qui à mon sens ne suffit pas à captiver le lecteur. J'ai trouvé ces histoires trop déconnectées et je me suis essoufflée. A partir de la moitié du livre, j'ai eu envie qu'il se termine. De plus, si d'habitude j'aime le mélange de rêve et de réalisme chez l'auteur, là il essaie de nous emmener trop loin: les situations sont plus proches du paranormal que du rêve et je crois que je ne suis pas du tout réceptive à cela (vous me direz, avec la quatrième de couverture j'aurais du m'en douter, mais j'ai tenté). Toutefois, on reconnaît heureusement le style fluide et toujours agréable de l'auteur, ainsi que son art de créer des personnages touchants.
En conclusion, une petite déception, ce qui arrive souvent lorsqu'on se lance dans une série de romans du même auteur. Du coup, là, je fais une pause.
Camelia
Auteur: Didier Van Cauwelaert
Edition: Albin Michel
Pages: 249
Quatrième de couverture:
Un écrivain harcelé par l'étudiante qui lui consacre une thèse, un peintre qui s'accuse de tuer les femmes à distance avec ses pinceaux, une maison qui envoûte jusqu'à la folie ceux qui s'y attachent...
Faut-il résister à l'attirance?
Et si l'on cède, est-ce pour se fuir ou se retrouver?
Liées par un même secret, l'histoire de trois passions vénéneuses où culmine le talent d'un des plus grands auteurs français d'aujourd'hui.
Mon avis
Il fallait une première, je viens d'être déçue par un Van Cauwelaert. Le récit est décomposé en trois parties, reliées effectivement, mais par un fil ténu qui à mon sens ne suffit pas à captiver le lecteur. J'ai trouvé ces histoires trop déconnectées et je me suis essoufflée. A partir de la moitié du livre, j'ai eu envie qu'il se termine. De plus, si d'habitude j'aime le mélange de rêve et de réalisme chez l'auteur, là il essaie de nous emmener trop loin: les situations sont plus proches du paranormal que du rêve et je crois que je ne suis pas du tout réceptive à cela (vous me direz, avec la quatrième de couverture j'aurais du m'en douter, mais j'ai tenté). Toutefois, on reconnaît heureusement le style fluide et toujours agréable de l'auteur, ainsi que son art de créer des personnages touchants.
En conclusion, une petite déception, ce qui arrive souvent lorsqu'on se lance dans une série de romans du même auteur. Du coup, là, je fais une pause.
Camelia
Invité- Invité
Re: [Van Cauwelaert, Didier] Attirances
Merci pour ta critique Camelia, je ne connais pas du tout cet auteur !
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Invité- Invité
[Van Cauwelaert, Didier] Attirances
Présentation de l'éditeur
Un écrivain harcelé par l'étudiante qui lui consacre une thèse ; un peintre qui s'accuse de tuer les femmes à distance avec ses pinceaux ; une maison qui envoûte jusqu'à la folie ceux qui s'y attachent... Faut-il résister à l'attirance ? Et si l'on y cède, est-ce pour se fuir ou pour se retrouver ? Liées par un même secret, trois passions vénéneuses où culmine le talent d'un des plus grands auteurs français d'aujourd'hui.
• Edite: 2007-11-08
• langue d'origine: Français
• Reliure: Broché
• 219 pages
Resume
Un petit livre compose de trois récits distincts, mais avec des passerelles entre eux.
Vous êtes mon sujet :
L’écrivain, Alexis Kern, raconte sa rencontre et ses suites, avec une étudiante inquiétante, Mathilde Renois, dont le sujet de thèse porte sur son œuvre.
Personnages secondaires, la fille et la mère du narrateur.
Mathilde : Elle est polie mais froide. Pas froide, non. Sans chaleur ni distance. L’adjectif qui lui ressemble le plus, c’est : neutre.
- Qu’est-ce qui vous a plu en moi ?
J’ai pose la question sur un ton détaché, avec la lucidité amère de celui qui sait bien que son physique a longtemps été plus attirant que son œuvre.
- Vous êtes prévisible.
Le mot me surprend. Me décontenance. D’autant plus qu’il sonne comme un compliment.
- Vous fonctionnez toujours de la même manière, Monsieur Kern. Votre rapport aux évènements, aux souvenirs, aux autres…La façon dont vous gérez l’égoïsme, la culpabilité….. Vous passez à cote des vivants et vous ne parlez bien que des morts.
Faut-il que les êtres chers meurent autour de lui, pour que cet écrivain trouve la force d’écrire ???
Attirance :
Deux huiles sur tôle : Attirance et Attirance 2.
Deux, jeunes et jolies modèles, Cecile Mazenau et Rebecca Wells, ont disparu. Leur portraitiste, Jef Helias, peintre jusque là inconnu, s’accuse du meurtre de celles-ci.
Virtuellement, avant de venir se livrer a la police cet homme n’existait pas.
Lors de sa première confrontation avec le juge d’instruction, Delphine Kern, son discours :
C’est bien que vous soyez une femme. Vous pourrez vous identifiez… Mes victimes étaient consentantes, vous savez. Très envoutées par leur image….Je m’accuse d’avoir supprime ces deux filles, une fois les tableaux termines. Voila. Quand j’ai fini de peindre une pomme, je la mange. Et quand j’ai fini le portrait d’une femme je la tue. Je n’aime pas qu’elle survive à la vision que j’ai d’elle.
la déstabilise a un tel point, qu’elle décide de faire appel à une radiesthésiste, Charlotte Rovak, pour essayer de retrouver les corps. Sans corps, les aveux n’ont pas valeur de preuves.
-Je veux savoir où elles sont, ces filles où elles sont !
- Là répondit Charlotte d’un ton sobre, en désignant les tableaux.
Coupable, affabulateur le doute est là :
Un jour je suis persuadée que c’est un mythomane et que je dois le sauver contre lui-même ; le lendemain je me remets à croire que c’est un monstre… Et je…C’est le pire, peut être : je ne sais pas ce que je préfère.
En attendant, seul détenu, avec son gardien, il est interné dans une prison désaffectée depuis trois mois, parce que frappée d’un arrêté de péril. Il en peint les murs…Evasion intérieure ??
Une œuvre peut elle aspirée ses modèles ???
La maitresse de maison :
Deux étudiants amoureux, section Arts du spectacle : Etienne et Christina. Etienne offre, en cadeau de mariage, á Christina, une jolie cave tendue de Velours rouge, le théâtre du Fournil, où il pensait jouer avec elle les plus belles pièces du monde. Le succès n’est pas au rendez-vous et à la naissance de leur premier enfant, Christina préfère fonder une famille et reprendre en main la teinturerie du père d’Etienne.
Depuis, je ne suis plus amoureux que d’un souvenir.
Chaque année, Etienne, Christina et leurs deux enfants partent en vacances avec leur caravane. D’habitude c’est Christina qui organise les séjours, avec plus ou moins de succès, alors :
- Il parait que j’ai fait la gueule, alors Christina m’a dit : Puisque tu es si malin, cette année c’est toi qui réserves.
C’est donc un homme désabusé, triste et en colère qui va réserver un endroit très laid. Marécageux, insalubre, loin de tout…En fait, je ne sais pas quel compte je règle en décidant d’empoisonner nos vacances, mais c’est plus profond qu’une mauvaise blague. C’est peut être une dernière chance, une main tendue…
Il se décide pour la location d’un terrain militaire….Toute la zone vient d’être expropriée. Evacuation a l’automne…
Apres un voyage en voiture, avec deux grands ados a l’arrière, les voila enfin arrives.
La mâchoire pendante, elle regarde le paysage défonce par les blindes….Elle se tourne vers les enfants, pour unir leur indignation a la sienne.
-Mais t’es nul ! s’écrie Stéphanie. Ça va être désert !
-C’est prévu pour quand, les essais d’armes chimiques ? S’informe Jean-Paul
L’auteur va revisiter le thème classique de la vieille maison étrange, au lourd passe, abandonnée, ou presque, destinée à la destruction.
Dans ce dernier récit, toutes les pièces du puzzle en trois dimensions prendront leur place.
Ce que j’ai aimé :
Le style alerte, joyeux, primesautier de l’écriture.
Les thèmes de la création, de la notoriété et de l’échec abordés en profondeur mais de façon légère.
Les personnages secondaires qui ont une consistance et une vie propre.
Comment ces petits récits s’imbriquent subtilement.
La mort qui nous accompagne durant les trois récits, non pas comme la terrible faucheuse en noir, mais comme un jeune fille facétieuse qui ouvre les portes d’autres « débuts ».
Le choix que l’auteur nous laisse de la fin, un peu comme la petite albanaise qui apres avoir plonge les mains nues revient avec un poisson :
-
Comment tu as fait ?
-Je n’aime pas tuer les êtres vivants, répond-elle simplement, Je ne pêche jamais. Ils le savent, alors quand ils me voient, s’il y en a un qui vient, c’est qu’il veut se suicider. Je l’aide.
Elle ajoute :
-C’est la faute des militaires. Les appareils de surveillance qu’ils installent, ça leur brouille le sonar.
Je hoche la tête.
-ou sinon tu peux te raconter que je suis allée relever un casier.pas tuer
C’est à nous de choisir, le rationnel, le surnaturel ou la poésie…
J’ai lu ce livre avec le sourire aux lèvres et j’aime a imaginer que l’auteur avait le même en l’écrivant.
Invité- Invité
Re: [Van Cauwelaert, Didier] Attirances
Merci pour ta critique.
Tu nous dis : "Ce que j’ai aimé : Le style alerte, joyeux, primesautier de l’écriture".
C'est ce que j'aime aussi chez cet auteur qui fait partie de mes préférés
Tu nous dis : "Ce que j’ai aimé : Le style alerte, joyeux, primesautier de l’écriture".
C'est ce que j'aime aussi chez cet auteur qui fait partie de mes préférés
Invité- Invité
Re: [Van Cauwelaert, Didier] Attirances
Je rejoins Camélia...j'ai bien aimé mais sans plus, je suis loin de l'enthousiasme qui m'a poussée à dévorer les romans de van Cauwelaert pendant quelques mois. Petite préférence néanmoins pour la dernière histoire "la maitresse de maison".
Invité- Invité
Re: [Van Cauwelaert, Didier] Attirances
Ce livre ne m'a pas marqué... Je l'ai lu mais je ne m'en souviens absolument pas
Invité- Invité
Re: [Van Cauwelaert, Didier] Attirances
Roman choisi au hasard sur les rayonnages, je n’avais jamais lu cet auteur pourtant très prolifique.
J’ai beaucoup aimé l’idée de présenter trois histoires différentes, l’une après l’autre, liées par un fil ténu qui va s’étoffer et prendre toute sa dimension dans les dernières pages du roman. Trois intrigues différentes portées par un thème identique l‘»attirance ». L’auteur adopte un rythme qui va crescendo, et dans la longueur de chaque nouvelle et dans le développement des intrigues. Tel un exercice de style, Didier van Cauwelaert offre à son sujet des variantes dans le rapport d’un personnage à l’attirance. Le roman aurait tout aussi bien s’intituler « Fascinations », « Obsessions », »Damnations » . L’auteur joue autour du mystère et des non-dits laissant le lecteur le choix du chemin à suivre.
L’écriture est d’une fluidité exceptionnelle, j’ai lu le roman en deux jours sans pour autant être impatiente de retrouver ces atmosphères dérangeantes mais sobres.
Je suis allées voir vos avis sur d’autres titres et renouvellerai l’expérience avec cet auteur, histoire de confirmer.
J’ai voté « bien».
J’ai beaucoup aimé l’idée de présenter trois histoires différentes, l’une après l’autre, liées par un fil ténu qui va s’étoffer et prendre toute sa dimension dans les dernières pages du roman. Trois intrigues différentes portées par un thème identique l‘»attirance ». L’auteur adopte un rythme qui va crescendo, et dans la longueur de chaque nouvelle et dans le développement des intrigues. Tel un exercice de style, Didier van Cauwelaert offre à son sujet des variantes dans le rapport d’un personnage à l’attirance. Le roman aurait tout aussi bien s’intituler « Fascinations », « Obsessions », »Damnations » . L’auteur joue autour du mystère et des non-dits laissant le lecteur le choix du chemin à suivre.
L’écriture est d’une fluidité exceptionnelle, j’ai lu le roman en deux jours sans pour autant être impatiente de retrouver ces atmosphères dérangeantes mais sobres.
Je suis allées voir vos avis sur d’autres titres et renouvellerai l’expérience avec cet auteur, histoire de confirmer.
J’ai voté « bien».
Sara2a- Grand sage du forum
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