[Jacq, Christian] Les enquêtes de l'inspecteur Higgins - Tome 39 : le monstre du Loch Ness

Titre : Les enquêtes de l’inspecteur Higgins, tome 39 : Le monstre du Loch Ness
Auteur : Christian Jacq
éditeur : XO éditions
Nombre de pages : 241 pages

Présentation de l’éditeur :

Lorsque deux cadavres sont découverts sur une rive du loch Ness, les médias se déchaînent : c’est bien le monstre, Nessie, qui a frappé !
Appelé à la rescousse, Higgins est brutalement plongé dans cet univers inquiétant. Puisqu’il est peu probable que Nessie soit l’auteur de ces deux meurtres, qui faut-il soupçonner ? Un pêcheur qui prétend avoir vu Nessie à plusieurs reprises ? Un libraire qui semble être aussi un mage noir ? Une jeune et belle mystique qui voue un culte à cette créature ? Higgins ne devra pas oublier une vérité fondamentale : un monstre peut en cacher un autre…

Mon avis :

J’ai lu récemment une enquête de l’inspecteur Higgins, et je ne l’avais pas franchement apprécié. Pour cette enquête-ci, je dois dire que je me suis divertie, même si ce n’est pas forcément le but premier d’un roman policier. Le superintendant Marlow est un peu dépassé par les événements donc il demande l’aide de l’ex-inspecteur chef Higgins. Deux meurtres ont eu lieu près du Loch Ness, les médias s’emballent et parlent du monstre qui, peut-être, sûrement, certainement, a tué ces deux personnes que l’on ne parvient pas à identifier. C’est peu de dire que Marlow et Higgins se heurtent à l’hostilité de la population locale, les écossais en veulent aux anglais en général, alors des policiers anglais, n’en parlons même pas.

L’on peut se demander si les deux enquêteurs réussiront à trouver des écossais qui ne sont pas complètement allumés. Certains sont totalement passionnés par Nessie, au point de lui consacrer un musée, d’autres tentent de préserver sa tranquillité – comment n’ont-ils pas pensé à mettre tout autour du Loch un panneau « Ne pas déranger. Sieste du monstre en cours » ? Même un scientifique diplômé de Cambridge s’y mêle, tentant de démontrer (ou pas) l’existence du monstre. A croire que la passion du monstre peut pousser à faire à peu près n’importe quoi. La passion du monstre, ou toute autre motivation.

Je ne suis pas certaine que les écossais seraient ravis de voir l’image qui est donné d’eux – refermés sur leurs clans, belliqueux, rancuniers, englués parfois dans des superstitions d’un autre âge. Nessie, lui, apprécierait peut-être pas non plus le portrait qui est fait d’elle, elle qui n’avait jamais été accusée d’avoir tué qui que ce soit. Reste un aimable divertissement policier, dont je n’ai même pas envie de relever certaines incohérences.