[Ferrante, Elena] Poupée volée

Titre: Poupée volée
Titre original: La Figlia Oscura
Romancière: Elena Ferrante
Traduction: Elsa Damien
Éditions: Éditons Gallimard
Collection: Folio
Genre: roman
Époque contemporaine
196 pages
ISBN 978-2-07-273380-2


Quatrième de couverture

Poupée volée
Traduit de l'italien par Elsa Damien

Pourquoi Leda interrompt-elle brusquement ses vacances ? Au bord de la mer, elle était subjuguée par une famille et en particulier une jeune femme, Nina, et sa fille Elena. Quand la petite Elena perd sa poupée, c'est toute la famille qui se mobilise pour la retrouver et ne pas gâcher ses vacances, jusqu'à mener des actions inquiétantes telle une battue organisée sur la plage. Or c'est Leda qui a pris la poupée. Pourquoi ce geste insensé ?
Le portrait d'une femme qui oscille entre raison et folie, un subtil jeu de miroirs grossissants servi par une écriture précise qui fouille avec justesse la moindre plaie.

Par l'auteur de la saga L'amie prodigieuse


Mon avis

D'emblée, je ne suis pas un fervent admirateur d'Elena Ferrante.
J'éprouve un grande difficulté à me tenir sur la très mince frontière entre la folie et la raison. L'exaspération n'est pas loin lorsque le roman entreprend le dessin d'une psychologie défaillante.
Ici, tous les personnages déploient une psychologie anormale.
La partie qui, pour moi, a été la plus intéressante est une discussion entre Leda et Nina (pages 162 à 167).
Ce court roman de moins de 200 pages m'a paru long.
Ma cote: 5/10.

Tu es rationnel, @Moulin-à-Vent ? Je dirais que je ressens un peu comme toi, j'aime la logique et la cohérence, en même temps que la poésie. Je peux supporter l'expression de la folie dans un roman si celle-ci est cohérente, que le personnage "se tient" dans ses décisions - et surtout s'il y a du génie derrière (comme Dostoïevski, Kafka).

Je n'aime pas tellement les comportements irréfléchis, impulsifs, surtout si le personnage est borderline et ambivalent (là, je craque, ça fait buguer mon cerveau). Le pire, c'est un personnage indécis, fluctuant, qui change d'avis toutes les 3 secondes pour finalement ne rien faire.

Désolée pour ce long développement sur ta critique, alors que je n'ai pas lu le roman : j'ai vu le film sur Netflix, et il m'a plutôt déplu.

1) Je ne savais pas qu'il y avait eu un film sur cette histoire.
2) Tu as réussi, bien mieux que moi, à définir l'impression que ce livre m'a laissée.
Merci beaucoup elea. XX

Le film s'appelle The lost daughter (ils ont gardé le titre anglais) de Maggie Gyllenhaal : Olivia Colman joue le rôle de Léda dans le présent, Jessie Buckley son rôle dans le passé, Dakota Johnson le rôle de Nina. Je l'ai vu sur Netflix.