[Failler, Jean] Mary Lester - Tomes 42 et 43 : Etat de siège pour Mary Lester.
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[Failler, Jean] Mary Lester - Tomes 42 et 43 : Etat de siège pour Mary Lester.
Titre : Mary Lester – tome 42-43 : Etat de siège pour Mary Lester.
Auteur : Jean Failler
éditeur : édition du Palémon
Nombre de pages : 596 pages
présentation de l’éditeur :
Cela deviendrait presque une habitude… Voici une nouvelle fois Mary Lester priée de se pencher sur une disparition, celle d’une jeune veuve très riche et très indépendante. L’affaire n’est pas claire : Madame Gougé a-t-elle réellement disparu ? Est-elle simplement en villégiature chez l’un de ses multiples amis de la Jet Set ? Sa sœur, qui a réclamé l’intervention du capitaine Lester, reste très évasive. Faute d’informations précises, Mary, accompagnée de son inséparable Fortin, va enquêter au plus près, à La Baule, où la disparue possède un somptueux appartement. Au cours d’une approche prudente de cette résidence, elle va s’apercevoir, à sa grande surprise, que l’appartement de madame Gougé est occupé par une vielle et redoutable connaissance.
Mon avis :
La lecture des deux tomes à la suite signifie simplement que la journée et la nuit ont été moins faciles que prévues et que j’avais besoin d’une lecture « sans souci », entendez par là sans tueur en série, sans détails particulièrement sanglants, sans scènes d’autopsie à rallonge. Une fois n’est pas coutume, je chronique les deux tomes ensemble, puisque j’ai réussi à les lire à la suite (je vous épargne les détails de la nuit et de la matinée, si ce n’est que, pour les chatons, le plan B commence).
Il est des personnes qui pensent que la police est à leurs ordres et qu’elle va les aider à retrouver une personne disparue. La seconde partie de la phrase est logique, même si rechercher une personne disparue n’est pas forcément évident, surtout si celle-ci est majeure : la loi est formelle à cet égard, une personne majeure en plein possession de ses moyens a parfaitement le droit de « disparaître ». Pas si simple aux yeux d’Elizabeth Fisher (avec un z, elle y tient), qui veut absolument retrouver sa soeur Valérie Gougé. Quand on a des relations, on fait appel à ses relations, et c’est ainsi qu’Elizabeth Fisher (toujours avec un z) fait appel à Mary Lester. Ou plutôt, Mary Lester est sommée, dans le bureau du commissaire Fabien, de lui venir en aide, et de retrouver sa petite soeur qui a disparu… ou pas. En effet, Elizabeth n’a plus de nouvelles de Valérie depuis un certain temps, c’est à dire qu’elle n’en a pas pris non plus, les liens avec sa soeur, veuve depuis deux ans, étant pour le moins distendus. Ensuite, elle ne sait pas où se trouve sa soeur qui possède tellement de pieds à terre et tellement d’amis qu’il est un peu compliqué de savoir où elle est. Bref, l’enquête commence bien – ou plutôt, pas vraiment.
Faisant contre mauvaise fortune son métier, Mary commence à enquêter, découvre des faits assez étonnants, pour ne pas dire inquiétants, et se retrouve face à une vieille connaissance, quelqu’un qu’elle avait elle aussi perdu de vue depuis La variée était en noir. Or revoir cette personne, puis une autre non pas perdue de vue, mais mis hors de sa vue pour cause d’emprisonnement n’est bon signe pour personne, surtout pas pour Valérie Gougé.
Cependant, Mary Lester reste policier, et il faut bien respecter les procédures, surtout que, pour une fois, l’une des truands les connait bien et sait comment en jouer. Surtout, elle est extrêmement prudente, ce qui donne du fil à retordre aux enquêteurs, et j’ai envie de dire « c’est bien normal ». Il ne manquerait plus que les voyous se rendent directement au commissariat ou à la gendarmerie et disent « coucou, c’est moi, arrêtez-moi ». Ja joute que Nunzi vient de monter sur mon épaule et que ce n’est pas facile de poursuivre l’écriture de mon avis. Il faut dire aussi que, lorsque Mary aura besoin de renfort, ce sera très difficile : contrairement à ce qui se passe dans nos gentilles séries télévisées françaises, un commissariat, une gendarmerie n’a pas qu’une seule enquête à résoudre, pas qu’une seule affaire à traiter, mais plusieurs, et il y a des priorités – au prorata du nombre de blessés. On le répète depuis le début de l’histoire, Valérie a (peut-être) disparu, elle n’est (peut-être) pâs la seule, rien ne prouve qu’elle soit en danger, véritablement. Rien ne prouve non plus que sa soeur coopère totalement avec la police. Oui, la famille, c’est compliqué. Rendre service, parfois, aussi – au sens large du terme.
Auteur : Jean Failler
éditeur : édition du Palémon
Nombre de pages : 596 pages
présentation de l’éditeur :
Cela deviendrait presque une habitude… Voici une nouvelle fois Mary Lester priée de se pencher sur une disparition, celle d’une jeune veuve très riche et très indépendante. L’affaire n’est pas claire : Madame Gougé a-t-elle réellement disparu ? Est-elle simplement en villégiature chez l’un de ses multiples amis de la Jet Set ? Sa sœur, qui a réclamé l’intervention du capitaine Lester, reste très évasive. Faute d’informations précises, Mary, accompagnée de son inséparable Fortin, va enquêter au plus près, à La Baule, où la disparue possède un somptueux appartement. Au cours d’une approche prudente de cette résidence, elle va s’apercevoir, à sa grande surprise, que l’appartement de madame Gougé est occupé par une vielle et redoutable connaissance.
Mon avis :
La lecture des deux tomes à la suite signifie simplement que la journée et la nuit ont été moins faciles que prévues et que j’avais besoin d’une lecture « sans souci », entendez par là sans tueur en série, sans détails particulièrement sanglants, sans scènes d’autopsie à rallonge. Une fois n’est pas coutume, je chronique les deux tomes ensemble, puisque j’ai réussi à les lire à la suite (je vous épargne les détails de la nuit et de la matinée, si ce n’est que, pour les chatons, le plan B commence).
Il est des personnes qui pensent que la police est à leurs ordres et qu’elle va les aider à retrouver une personne disparue. La seconde partie de la phrase est logique, même si rechercher une personne disparue n’est pas forcément évident, surtout si celle-ci est majeure : la loi est formelle à cet égard, une personne majeure en plein possession de ses moyens a parfaitement le droit de « disparaître ». Pas si simple aux yeux d’Elizabeth Fisher (avec un z, elle y tient), qui veut absolument retrouver sa soeur Valérie Gougé. Quand on a des relations, on fait appel à ses relations, et c’est ainsi qu’Elizabeth Fisher (toujours avec un z) fait appel à Mary Lester. Ou plutôt, Mary Lester est sommée, dans le bureau du commissaire Fabien, de lui venir en aide, et de retrouver sa petite soeur qui a disparu… ou pas. En effet, Elizabeth n’a plus de nouvelles de Valérie depuis un certain temps, c’est à dire qu’elle n’en a pas pris non plus, les liens avec sa soeur, veuve depuis deux ans, étant pour le moins distendus. Ensuite, elle ne sait pas où se trouve sa soeur qui possède tellement de pieds à terre et tellement d’amis qu’il est un peu compliqué de savoir où elle est. Bref, l’enquête commence bien – ou plutôt, pas vraiment.
Faisant contre mauvaise fortune son métier, Mary commence à enquêter, découvre des faits assez étonnants, pour ne pas dire inquiétants, et se retrouve face à une vieille connaissance, quelqu’un qu’elle avait elle aussi perdu de vue depuis La variée était en noir. Or revoir cette personne, puis une autre non pas perdue de vue, mais mis hors de sa vue pour cause d’emprisonnement n’est bon signe pour personne, surtout pas pour Valérie Gougé.
Cependant, Mary Lester reste policier, et il faut bien respecter les procédures, surtout que, pour une fois, l’une des truands les connait bien et sait comment en jouer. Surtout, elle est extrêmement prudente, ce qui donne du fil à retordre aux enquêteurs, et j’ai envie de dire « c’est bien normal ». Il ne manquerait plus que les voyous se rendent directement au commissariat ou à la gendarmerie et disent « coucou, c’est moi, arrêtez-moi ». Ja joute que Nunzi vient de monter sur mon épaule et que ce n’est pas facile de poursuivre l’écriture de mon avis. Il faut dire aussi que, lorsque Mary aura besoin de renfort, ce sera très difficile : contrairement à ce qui se passe dans nos gentilles séries télévisées françaises, un commissariat, une gendarmerie n’a pas qu’une seule enquête à résoudre, pas qu’une seule affaire à traiter, mais plusieurs, et il y a des priorités – au prorata du nombre de blessés. On le répète depuis le début de l’histoire, Valérie a (peut-être) disparu, elle n’est (peut-être) pâs la seule, rien ne prouve qu’elle soit en danger, véritablement. Rien ne prouve non plus que sa soeur coopère totalement avec la police. Oui, la famille, c’est compliqué. Rendre service, parfois, aussi – au sens large du terme.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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