[Buan, Hugo] Commissaire Workan - Tome 8 : l'héritage de Jack l'Eventreur
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[Buan, Hugo] Commissaire Workan - Tome 8 : l'héritage de Jack l'Eventreur
Titre : Commissaire Workan - Tome 8 : L'héritage de Jack l'Eventreur
Auteur : Hugo Buan
éditeur : édition du Palémon
Nombre de pages : 304 pages.
Présentation de l’éditeur :
Quel est le lien entre les crimes de Whitechapel perpétrés par Jack en 1888, les meurtres de cinq femmes dans Paris en 1999 et le récent assassinat du Décollé à Saint-Lunaire ? C’est ce que cherche à comprendre le commissaire Workan.
Mon avis :
Après le succès du Quai des enrhumés – je veux dire, le succès de l’enquête – nous retrouvons le commissaire Workan sur la route de Saint-Lunaire par mauvais temps. Il a été en quelque sorte convoqué par une vieille dame qui ne peut se déplacer mais veut l’entretenir d’une affaire importante, qui le touche de près. Il ne sera pas déçu, ou plutôt si, il se demandera à maintes reprises s’il n’est pas tombé chez les fous, ou, du moins, chez une mystificatrice hors pair. Cependant, à Saint-Lunaire même, un meurtre en suit un autre, puis c’est au tour d’un habitant des lieux d’être agressé tandis que la jeune femme qu’il hébergeait disparait. C’est une enquête pour le commissaire Workan !
Et bien non, à cause de complexité administrative. Lui et ses hommes avaient été chargés de la toute première enquête, mais, comme ils n’avaient pas brillé par les progrès qu’ils avaient fait effectuer à l’enquête, ils en avaient été dessaisis. Workan, qui, après les révélations de Mrs Drumond (quand je lis ce nom, je ne peux pas m’empêcher de penser à la série Arnold et Willy) veut absolument reprendre cette enquête, fera des pieds et des mains pour cela, quitte à accepter une autre enquête, et à les confier à ses subordonnés, dont je ne sais pas trop quoi penser. Il faut dire que j’ai l’impression qu’ils ne pensent pas beaucoup, tant ils commettent bourde sur bourde – à croire que si le commissaire Workan ne leur donne pas des ordres clairs, nets, précis, ils sont incapables de faire quelque chose de simple, pour ne pas dire d’évident – comme interroger la victime de l’agression, par exemple. A mon avis, ils ont dû tout donner lors du concours d’entrée de la police, et après bien… ils ne leur restaient plus grand chose ! Ou alors, les candidats étaient si peu nombreux ce jour-là qu’ils ont été recrutés d’office.
Workan, pendant ce temps, est pris dans les ombres du passé, de son passé, mais aussi celui de la famille de Mrs Drumond. Oui, selon elle, son ancêtre ne serait rien moins que Jack l’Eventreur, et elle peut le prouver. Ce n’est pas que Workan soit septique, non, c’est qu’il lui rappelle les livres, vrai-faux journal, vrai-faux témoignage de personnes qui ont prétendu être Jack. Ce dont il est sûr, cependant, c’est qu’il est face à un imitateur, qui connaît très bien les crimes commis par Jack. Il le sait, lui qui, depuis quinze ans, veut faire la lumière sur la mort de sa propre mère, dont l’assassin ne manque pas de le narguer à chaque date anniversaire. Workan – est-ce parce que cette enquête le touche de près ? peut être parfois très naïf, déstabilisé, penaud, alors qu’à d’autres moments il retrouve tout son mordant, son cynisme, à la limite de la misogynie et de la misanthropie. . Bref, être en sa présence est tout sauf reposant, que l’on soit son équipier, un suspect ou pire un simple badeau qui a eu la mauvaise idée de croiser son chemin.
L’auteur avait promis que dans ce tome, le mystère qui entourait la mort de la mère de Workan serait élucidé. Ce n’est pas moi qui dirais le contraire. C’est simplement que je ne vous dirai pas comment elle sera résolue – ou pas.
Auteur : Hugo Buan
éditeur : édition du Palémon
Nombre de pages : 304 pages.
Présentation de l’éditeur :
Quel est le lien entre les crimes de Whitechapel perpétrés par Jack en 1888, les meurtres de cinq femmes dans Paris en 1999 et le récent assassinat du Décollé à Saint-Lunaire ? C’est ce que cherche à comprendre le commissaire Workan.
Mon avis :
Après le succès du Quai des enrhumés – je veux dire, le succès de l’enquête – nous retrouvons le commissaire Workan sur la route de Saint-Lunaire par mauvais temps. Il a été en quelque sorte convoqué par une vieille dame qui ne peut se déplacer mais veut l’entretenir d’une affaire importante, qui le touche de près. Il ne sera pas déçu, ou plutôt si, il se demandera à maintes reprises s’il n’est pas tombé chez les fous, ou, du moins, chez une mystificatrice hors pair. Cependant, à Saint-Lunaire même, un meurtre en suit un autre, puis c’est au tour d’un habitant des lieux d’être agressé tandis que la jeune femme qu’il hébergeait disparait. C’est une enquête pour le commissaire Workan !
Et bien non, à cause de complexité administrative. Lui et ses hommes avaient été chargés de la toute première enquête, mais, comme ils n’avaient pas brillé par les progrès qu’ils avaient fait effectuer à l’enquête, ils en avaient été dessaisis. Workan, qui, après les révélations de Mrs Drumond (quand je lis ce nom, je ne peux pas m’empêcher de penser à la série Arnold et Willy) veut absolument reprendre cette enquête, fera des pieds et des mains pour cela, quitte à accepter une autre enquête, et à les confier à ses subordonnés, dont je ne sais pas trop quoi penser. Il faut dire que j’ai l’impression qu’ils ne pensent pas beaucoup, tant ils commettent bourde sur bourde – à croire que si le commissaire Workan ne leur donne pas des ordres clairs, nets, précis, ils sont incapables de faire quelque chose de simple, pour ne pas dire d’évident – comme interroger la victime de l’agression, par exemple. A mon avis, ils ont dû tout donner lors du concours d’entrée de la police, et après bien… ils ne leur restaient plus grand chose ! Ou alors, les candidats étaient si peu nombreux ce jour-là qu’ils ont été recrutés d’office.
Workan, pendant ce temps, est pris dans les ombres du passé, de son passé, mais aussi celui de la famille de Mrs Drumond. Oui, selon elle, son ancêtre ne serait rien moins que Jack l’Eventreur, et elle peut le prouver. Ce n’est pas que Workan soit septique, non, c’est qu’il lui rappelle les livres, vrai-faux journal, vrai-faux témoignage de personnes qui ont prétendu être Jack. Ce dont il est sûr, cependant, c’est qu’il est face à un imitateur, qui connaît très bien les crimes commis par Jack. Il le sait, lui qui, depuis quinze ans, veut faire la lumière sur la mort de sa propre mère, dont l’assassin ne manque pas de le narguer à chaque date anniversaire. Workan – est-ce parce que cette enquête le touche de près ? peut être parfois très naïf, déstabilisé, penaud, alors qu’à d’autres moments il retrouve tout son mordant, son cynisme, à la limite de la misogynie et de la misanthropie. . Bref, être en sa présence est tout sauf reposant, que l’on soit son équipier, un suspect ou pire un simple badeau qui a eu la mauvaise idée de croiser son chemin.
L’auteur avait promis que dans ce tome, le mystère qui entourait la mort de la mère de Workan serait élucidé. Ce n’est pas moi qui dirais le contraire. C’est simplement que je ne vous dirai pas comment elle sera résolue – ou pas.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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