[Adam, Olivier] Dessous les roses
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[Adam, Olivier] Dessous les roses
[Adam, Olivier] Dessous les roses
[Adam, Olivier]
Dessous les roses
Flammarion 24 août 2022
248 pages
Quatrième de couverture
- Tu crois qu'il va venir ? m'a demandé Antoine en s'allumant une cigarette.J'ai haussé les épaules. Avec Paul comment savoir ? Il n'en faisait toujours qu'à sa tête. Se souciait peu des convenances. Considérait n'avoir aucune obligation envers qui que ce soit. Et surtout pas envers sa famille, qu'il avait laminée de film en film, de pièce en pièce, même s'il s'en défendait.- En tout cas, a repris mon frère, si demain il s'avise de se lever pour parler de papa, je te jure, je le défonce.- Ah ouais ? a fait une voix derrière nous. Je serais curieux de savoir comment tu comptes t'y prendre...Antoine a sursauté. Je me suis retournée. Paul se tenait là, dans l'obscurité, son sac à la main. Nous n'avions pas entendu grincer la grille. J'ignore comment il s'y prenait. Ce portillon couinait depuis toujours. Aucun dégrippant, aucun type d'huile n'avait jamais réussi à le calmer. Mais Paul parvenait à le pousser sans lui arracher le moindre miaulement.
Mon avis
Ce roman traite principalement les relations maternelles, paternelles et fraternelles principalement lors des funérailles du père, ce jour là les conversations tournent autour de l’absent, du comportement qu’il a eu lors de l’enfance de sa fille et de ses deux garçons qui ont pourtant grandi ensemble mais avec quelques années d’écart, n’ont pas été traités de la même façon par leurs parents, surtout par leur père. Les trois enfants qui n’ont pas le même point de vue sur leur vécu, chacun pense faire un effort pour rester unis le jour de l’enterrement et bien non, ce sont surtout les deux deux garçons dont le plus jeune qui en veut à l’aîné qu’il considère comme un traitre, un égocentrique et un fainéant, alors que leur sœur tente d’apaiser le conflit par égard pour la mère. Cris, insultes, des non-dits, de la rancoeur mais il y a aussi de l’amour pour adoucir ce combat de coq. Je n’en dis pas plus car cette lecture m’a fait très mal, j’ai cependant terminé ce roman que j’ai ressenti comme un vécu personnel, je n’ai pas trop aimé ces règlements de compte….
Dessous les roses
Flammarion 24 août 2022
248 pages
Quatrième de couverture
- Tu crois qu'il va venir ? m'a demandé Antoine en s'allumant une cigarette.J'ai haussé les épaules. Avec Paul comment savoir ? Il n'en faisait toujours qu'à sa tête. Se souciait peu des convenances. Considérait n'avoir aucune obligation envers qui que ce soit. Et surtout pas envers sa famille, qu'il avait laminée de film en film, de pièce en pièce, même s'il s'en défendait.- En tout cas, a repris mon frère, si demain il s'avise de se lever pour parler de papa, je te jure, je le défonce.- Ah ouais ? a fait une voix derrière nous. Je serais curieux de savoir comment tu comptes t'y prendre...Antoine a sursauté. Je me suis retournée. Paul se tenait là, dans l'obscurité, son sac à la main. Nous n'avions pas entendu grincer la grille. J'ignore comment il s'y prenait. Ce portillon couinait depuis toujours. Aucun dégrippant, aucun type d'huile n'avait jamais réussi à le calmer. Mais Paul parvenait à le pousser sans lui arracher le moindre miaulement.
Mon avis
Ce roman traite principalement les relations maternelles, paternelles et fraternelles principalement lors des funérailles du père, ce jour là les conversations tournent autour de l’absent, du comportement qu’il a eu lors de l’enfance de sa fille et de ses deux garçons qui ont pourtant grandi ensemble mais avec quelques années d’écart, n’ont pas été traités de la même façon par leurs parents, surtout par leur père. Les trois enfants qui n’ont pas le même point de vue sur leur vécu, chacun pense faire un effort pour rester unis le jour de l’enterrement et bien non, ce sont surtout les deux deux garçons dont le plus jeune qui en veut à l’aîné qu’il considère comme un traitre, un égocentrique et un fainéant, alors que leur sœur tente d’apaiser le conflit par égard pour la mère. Cris, insultes, des non-dits, de la rancoeur mais il y a aussi de l’amour pour adoucir ce combat de coq. Je n’en dis pas plus car cette lecture m’a fait très mal, j’ai cependant terminé ce roman que j’ai ressenti comme un vécu personnel, je n’ai pas trop aimé ces règlements de compte….
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Adam, Olivier] Dessous les roses
Merci Lalyre pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24590
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Adam, Olivier] Dessous les roses
Mon avis
Je veux que tranquille il repose
Je l’ai couché dessous les roses
Mon père, mon père*
Ils enterrent leur père. Trois enfants, adultes, se retrouvent pour trois jours auprès de leur mère.
Trois actes (un par jour), plusieurs scènes (chaque fois que l’un d’eux prend la parole et s’exprime).
Ils expliquent leurs liens qui se font, se défont, les non-dits qui empoisonnent, les silences, les absences, les secrets, leur mal-être personnel, leurs questions…. Est-ce qu’ils font fausse route, se trompant parfois sur leurs choix ?
Ce n’est pas facile de dialoguer lorsque des reproches sous-jacents, des jalousies, des rancœurs, des comparaisons envahissent l’espace. Est-ce que leurs parents les aimaient tous les trois de la même façon ? Prêts à les comprendre, à les accepter comme ils sont ?
Le décès du père les pousse dans leurs retranchements, obligeant chacun à faire le point sur sa vie, son cheminement, son avenir parce que finalement la vie est courte. Bien sûr, on peut penser, à juste titre, qu’ils ont tous tendance à se regarder le nombril, à gémir et qu’ils peinent à trouver du positif dans leur quotidien….
Avec son écriture incisive, qui fouille les âmes, Olivier Adam analyse, pose des mots sur tout ce qui construit les hommes (ou les détruit), sur la difficulté d’être une famille unie, d’aller au-delà des apparences, de comprendre chaque être unique dans son entièreté.
Ce roman m’a moins touchée que d’autres de cet auteur. Je pense qu’il y avait matière à écrire quelque chose de moins répétitif.
*Barbara
Je veux que tranquille il repose
Je l’ai couché dessous les roses
Mon père, mon père*
Ils enterrent leur père. Trois enfants, adultes, se retrouvent pour trois jours auprès de leur mère.
Trois actes (un par jour), plusieurs scènes (chaque fois que l’un d’eux prend la parole et s’exprime).
Ils expliquent leurs liens qui se font, se défont, les non-dits qui empoisonnent, les silences, les absences, les secrets, leur mal-être personnel, leurs questions…. Est-ce qu’ils font fausse route, se trompant parfois sur leurs choix ?
Ce n’est pas facile de dialoguer lorsque des reproches sous-jacents, des jalousies, des rancœurs, des comparaisons envahissent l’espace. Est-ce que leurs parents les aimaient tous les trois de la même façon ? Prêts à les comprendre, à les accepter comme ils sont ?
Le décès du père les pousse dans leurs retranchements, obligeant chacun à faire le point sur sa vie, son cheminement, son avenir parce que finalement la vie est courte. Bien sûr, on peut penser, à juste titre, qu’ils ont tous tendance à se regarder le nombril, à gémir et qu’ils peinent à trouver du positif dans leur quotidien….
Avec son écriture incisive, qui fouille les âmes, Olivier Adam analyse, pose des mots sur tout ce qui construit les hommes (ou les détruit), sur la difficulté d’être une famille unie, d’aller au-delà des apparences, de comprendre chaque être unique dans son entièreté.
Ce roman m’a moins touchée que d’autres de cet auteur. Je pense qu’il y avait matière à écrire quelque chose de moins répétitif.
*Barbara
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Cassiopée- Admin
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Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
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