[Bihan le, Sylvie] Les sacrifiés
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[Bihan le, Sylvie] Les sacrifiés
[Bihan le, Sylvie] Les sacrifiés
[Bihan le, Sylvie]
Les sacrifiés
Editions Denoël 24 aoüt 2022
384 pages
Quatrième de couverture
"Dans les mots que la vieille femme déposa au creux de son oreille, Encarnación perçut le murmure d'un oracle lointain : “Éloigne de toi ceux que tu aimes, car la nuit les engloutira et tu porteras leur corps...”"À l'âge de quinze ans, alors que la famine sévit dans son Andalousie natale, Juan Ortega quitte sa famille pour devenir le cuisinier d'Ignacio, un célèbre torero. Dans son sillage, à Madrid, New York et Paris, Juan se laisse happer par l'effervescence des années folles. Il croise la route du poète solaire Federico García Lorca et se consume d'amour pour Encarnación, danseuse de flamenco, muse de toute une génération d'artistes et amante d'Ignacio. Mais déjà la guerre gronde et apporte son cortège de tragédies.Hommage passionné à une Espagne légendaire, Les Sacrifiés est un roman d'apprentissage chatoyant qui dépeint la fabrique d'un héros et le prix de la gloire.
Mon avis
Nous sommes en Espagne dans les années 1920, Juan Ortega vit avec sa famille au coeur de
l’Andalousie, qui fait partie d’une communauté gitane, élève des taureaux de combat et des toreros en font partie. Mais la famine sévit et Juan à l’âge de 15 ans, quitte sa famille pour devenir le cuisinier d’Ignacio Sanchez Méjias, torero réputé et auréolé de gloire. Il découvre Madrid et tombe amoureux de Encarnatia, danseuse de flamengo. Ce roman est une histoire d’amour passionné, on y rencontre tous les artistes de cette époque, tels que Federico Garcia Lorca que nous suivrons jusqu’à son assassinat par les milices franquistes, il y est aussi question de Pablo Neruda, de Manolo de Herva guitariste, des hommes comme Jean Moulin, Bernanos, Mauriac, Gide, Kessel et bien d’autres qui luttent contre le fascisme. Il n’empêche que beuveries et danses continuent de Madrid à Paris, de Barcelone à Catalogne, de Huerta à Séville, ce roman se dessine de 1928 jusqu’à l’épilogue en 2000, ce sont des tragédies et une histoire avec un portrait de l’Espagne principalement des années 1930 à 1940 avec l’univers de la corrida, de la vie artistique, une fresque historique émouvante et colorée à travers l’histoire du poète Federico Garcia Lorca et son cercle artistique de la Génération 27, un groupe littéraire, au sein duquel plusieurs poètes partagèrent des idées avant-gardistes. Un roman qui certes ne se laissera pas oublier et que je recommande vivement…. Un gros coup de coeur 5/5
Les sacrifiés
Editions Denoël 24 aoüt 2022
384 pages
Quatrième de couverture
"Dans les mots que la vieille femme déposa au creux de son oreille, Encarnación perçut le murmure d'un oracle lointain : “Éloigne de toi ceux que tu aimes, car la nuit les engloutira et tu porteras leur corps...”"À l'âge de quinze ans, alors que la famine sévit dans son Andalousie natale, Juan Ortega quitte sa famille pour devenir le cuisinier d'Ignacio, un célèbre torero. Dans son sillage, à Madrid, New York et Paris, Juan se laisse happer par l'effervescence des années folles. Il croise la route du poète solaire Federico García Lorca et se consume d'amour pour Encarnación, danseuse de flamenco, muse de toute une génération d'artistes et amante d'Ignacio. Mais déjà la guerre gronde et apporte son cortège de tragédies.Hommage passionné à une Espagne légendaire, Les Sacrifiés est un roman d'apprentissage chatoyant qui dépeint la fabrique d'un héros et le prix de la gloire.
Mon avis
Nous sommes en Espagne dans les années 1920, Juan Ortega vit avec sa famille au coeur de
l’Andalousie, qui fait partie d’une communauté gitane, élève des taureaux de combat et des toreros en font partie. Mais la famine sévit et Juan à l’âge de 15 ans, quitte sa famille pour devenir le cuisinier d’Ignacio Sanchez Méjias, torero réputé et auréolé de gloire. Il découvre Madrid et tombe amoureux de Encarnatia, danseuse de flamengo. Ce roman est une histoire d’amour passionné, on y rencontre tous les artistes de cette époque, tels que Federico Garcia Lorca que nous suivrons jusqu’à son assassinat par les milices franquistes, il y est aussi question de Pablo Neruda, de Manolo de Herva guitariste, des hommes comme Jean Moulin, Bernanos, Mauriac, Gide, Kessel et bien d’autres qui luttent contre le fascisme. Il n’empêche que beuveries et danses continuent de Madrid à Paris, de Barcelone à Catalogne, de Huerta à Séville, ce roman se dessine de 1928 jusqu’à l’épilogue en 2000, ce sont des tragédies et une histoire avec un portrait de l’Espagne principalement des années 1930 à 1940 avec l’univers de la corrida, de la vie artistique, une fresque historique émouvante et colorée à travers l’histoire du poète Federico Garcia Lorca et son cercle artistique de la Génération 27, un groupe littéraire, au sein duquel plusieurs poètes partagèrent des idées avant-gardistes. Un roman qui certes ne se laissera pas oublier et que je recommande vivement…. Un gros coup de coeur 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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