[Teulé, Jean] Azincourt par temps de pluie
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[Teulé, Jean] Azincourt par temps de pluie
Titre : Azincourt par temps de pluie
Auteur : Jean TEULE
Parution : 2022 (Mialet Barrault)
Pages : 208
Présentation de l'éditeur :
Azincourt, un joli nom de village, le vague souvenir d’une bataille perdue. Ce 25 octobre 1415, il pleut dru sur l’Artois. Quelques milliers de soldats anglais qui ne songent qu’à rentrer chez eux se retrouvent pris au piège par des Français en surnombre. Bottés, casqués, cuirassés, armés jusqu’aux dents, brandissant fièrement leurs étendards, tout ce que la cour de France compte d’aristocrates se précipite pour participer à la curée. Ils ont bien l’intention de se couvrir de gloire, dans la grande tradition de la chevalerie française. Aucun n’en reviendra vivant. Toutes les armées du monde ont, un jour ou l’autre, pris la pâtée, mais pour un désastre de cette ampleur, un seul mot s’impose : grandiose !
Un mot sur l'auteur :
Né en 1953 à Saint-Lô, dans la Manche, Jean Teulé est romancier et auteur de bande dessinée. Il a aussi travaillé pour le cinéma et la télévision.
Avis :
Débarquée en Normandie en août 1415, l’armée anglaise menée par le roi Henri V s’empare de la ville d’Harfleur après un mois de siège, mais, épuisée par une épidémie de dysenterie, doit provisoirement abandonner la poursuite de sa conquête. Elle met le cap vers le Nord de la France, pour rejoindre la ville anglaise de Calais et rembarquer vers l’Angleterre. A proximité du village d’Azincourt, en Artois, ses quelques milliers d’hommes se heurtent à la fine fleur de la chevalerie française, accourue en masse leur barrer la route. Contre toute attente, la bataille qui s’ensuit le 25 octobre est un désastre sans précédent pour le camp français.
La défaite est d’autant plus cuisante qu’elle prend au dépourvu une armée, qui, avec l’avantage du nombre et la puissance de ses charges caparaçonnées d’acier, pensait, en toute arrogance, ne faire qu’une bouchée de la piétaille dépenaillée adverse. C’était sans compter la configuration du terrain, les conditions météorologiques et les « long bows » anglais : enlisée dans la boue après une nuit de pluie, serrée en contre-bas d’un terrain étroit où les chevaux abattus font chuter les autres comme des dominos, la cavalerie lourde subit dans une totale impuissance les tirs de sape d’une archerie inexpugnable dans ses retranchements.
Sérieusement documenté et pédagogiquement exposé, le récit pas à pas de cette bérézina sanglante qui mit fin à l’ère de la chevalerie - supplantée par la suprématie des armes à distance, mais aussi sabordée par d’irréparables erreurs stratégiques -, est aussi passionnant qu’édifiant. Prenant appui sur les aspects les plus ubuesques de cette déculottée d’une armée, tellement convaincue de sa supériorité et de l’immuabilité de principes éprouvés, qu’elle commet déjà bévue sur bévue au-delà même de comprendre que les règles du jeu ont changé, l’auteur transforme sa narration en une pantalonnade très politiquement incorrecte, au langage cru et à l’humour trivial qui sont sa marque de fabrique.
Peu friande du ton et du style rabelaisien de ce texte, j’ai davantage apprécié la restitution revisitée et indéniablement frappante d’un fait historique jusqu’ici très vague dans ma mémoire. Il n’est désormais plus près de s’en effacer ! (3/5)
Re: [Teulé, Jean] Azincourt par temps de pluie
Merci Cannetille pour ta critique, je suis entrain de le lire et presque fini
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24590
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Teulé, Jean] Azincourt par temps de pluie
J'aime beaucoup l'humour de Teulé, il ne fait pas dans la dentelle, mais là, il a atteint le summun.
Sachant qu'il est parti d'un fait historique, les Anglais mené par Henri V quittaient la France aprés la déroute à Harfleur. Mais le roi de France Charles VI ne l'entends pas de cette oreille, et envoie tous ses nobles chevaliers, combattres les anglais à Azincourt par temps de pluie. Se fut, un massacre, pour nos preux chevaliers.
Jean Teulé nous raconte, ce terrible fait d'armes, dés la veille du combat on voit venir la catastrophe, rien que la petite bataille de nos preux chevaliers qui se disputent pour être à la bonne place au premier rang nous met dans le bain. Et pourtant ils etaient prévenus par la charmante Fleur de Lys, mais qu'est ce qu'elle s'y connais cette fille de mauvaise vie dans l'art de la guerre.
Et le jour, du combat arrive un 25 octobre 1415, l'armée française dans toute sa splendeur, cuirasse rutilante, heaumes surmontés de plumes de jeunes autruches, bannières volant au grés du vent et de la pluie qui ne cesse de tomber, tout ce beau monde serré comme des sardines en boite ( manque juste notre ménestrel Patrick Sébastien ) et en face l'armée anglaise dépenaillée, à moitié à poil, souffrant de dysenterie ( les moules avariées ca ne passent pas ). La bataille est engagée, les anglais fond sus à l'ennemie, les archers sont en action, et là .... qu'elle n'a pas été ma surprise de voir notre belle armée ne rien faire, ne pas bouger d'un millimètre et pour cause .... Je vous laisse découvrir le pourquoi et je peux vous dire que la Louloute elle en a pleuré de rire.
J'ai passé un bon moment avec ce roman.
Sachant qu'il est parti d'un fait historique, les Anglais mené par Henri V quittaient la France aprés la déroute à Harfleur. Mais le roi de France Charles VI ne l'entends pas de cette oreille, et envoie tous ses nobles chevaliers, combattres les anglais à Azincourt par temps de pluie. Se fut, un massacre, pour nos preux chevaliers.
Jean Teulé nous raconte, ce terrible fait d'armes, dés la veille du combat on voit venir la catastrophe, rien que la petite bataille de nos preux chevaliers qui se disputent pour être à la bonne place au premier rang nous met dans le bain. Et pourtant ils etaient prévenus par la charmante Fleur de Lys, mais qu'est ce qu'elle s'y connais cette fille de mauvaise vie dans l'art de la guerre.
Et le jour, du combat arrive un 25 octobre 1415, l'armée française dans toute sa splendeur, cuirasse rutilante, heaumes surmontés de plumes de jeunes autruches, bannières volant au grés du vent et de la pluie qui ne cesse de tomber, tout ce beau monde serré comme des sardines en boite ( manque juste notre ménestrel Patrick Sébastien ) et en face l'armée anglaise dépenaillée, à moitié à poil, souffrant de dysenterie ( les moules avariées ca ne passent pas ). La bataille est engagée, les anglais fond sus à l'ennemie, les archers sont en action, et là .... qu'elle n'a pas été ma surprise de voir notre belle armée ne rien faire, ne pas bouger d'un millimètre et pour cause .... Je vous laisse découvrir le pourquoi et je peux vous dire que la Louloute elle en a pleuré de rire.
J'ai passé un bon moment avec ce roman.
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Teulé, Jean] Azincourt par temps de pluie
Je n'ai pas ri autant que toi, Louloute, mais cette manière de revisiter un fait historique est tout à fait impayable.
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