[Ouellette, Francis] Mélasse de fantaisie
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[Ouellette, Francis] Mélasse de fantaisie
[Ouellette, Francis] Mélasse de fantaisie
Titre: Mélasse de fantaisie
Auteur: Francis Ouellette
Éditons: La Mèche
Genre: Roman
Époque: 1976
204 pages
ISBN 978-2-89707-168-4
Quatrième de couverture
Tabarnac de quartier de crisse figé dans le temps, impossible à vraiment gentrifier, à aimer, à détester, à quitter. Combien de fois encore la vie va-t-elle me ramener dans c'te câlisse de dompe?
Rue Poupart, Centre-Sud, décembre 1976. Un nouveau-né échappe aux bras inexpérimentés de sa mère et déboule les marches du bloc-appartement. Au moment de se fracasser le crâne, le temps s’arrête et se déplie tout à la fois : Francis entrevoit toute sa vie et entreprend de nous la raconter.
Guidé par Frigo, le sans-abri bien connu du boutte, l’auteur arpente les recoins et les souterrains de sa mémoire et d’un quartier infecté par la gangrène de feu le Faubourg à m’lasse.
Francis Ouellette signe un premier roman tour à tour hilarant et troublant, teinté de réalisme magique et truffé de morceaux de bravoure inoubliables.
Rue Poupart, Centre-Sud, décembre 1976. Un nouveau-né échappe aux bras inexpérimentés de sa mère et déboule les marches du bloc-appartement. Au moment de se fracasser le crâne, le temps s’arrête et se déplie tout à la fois : Francis entrevoit toute sa vie et entreprend de nous la raconter.
Guidé par Frigo, le sans-abri bien connu du boutte, l’auteur arpente les recoins et les souterrains de sa mémoire et d’un quartier infecté par la gangrène de feu le Faubourg à m’lasse.
Francis Ouellette signe un premier roman tour à tour hilarant et troublant, teinté de réalisme magique et truffé de morceaux de bravoure inoubliables.
Mon avis
1976, Montréal, Faubourg à m'lasse.
Après 9 ans, certains pavillons d'Expo 67 sont abandonnés et La Ronde roule rondement. Au Faubourg, la vie est loin d'être facile. Les habitants sont des ouvriers au salaire minimum, des femmes souvent seules, des "béesses".
Prostitution, homosexualité, pédophilie, tout y passe. L'auteur, qui se dit poète sensible et rugueux (page 181), n'hésite pas à être vulgaire et à nous sonner avec des envolées lyriques.
Beaucoup de néologismes intéressants dans cette lecture.
J'ignore où sont les parties hilarantes alors que règne plutôt le réalisme tragique et écœurant.
La seule bravoure possible semble de continuer à vivre dans ce milieu.
Ma cote: 5/10.
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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