[Abel, Barbara] Un bel âge pour mourir
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[Abel, Barbara] Un bel âge pour mourir
Un bel âge pour mourir
Barbara Abel
paru le 27 mai 2015
aux éditions Le Masque
445 pages
résumé:
D'un côté, il y a France, splendide mamie qui cherche sans relâche à repousser les atteintes de l'âge. De l'autre, il y a Marion, sa belle-fille. Entre elles, il y a une maison et le fils de Marion, Ludo. France est-elle à l'origine des incidents qui visent à déloger Marion de la demeure familiale ? Pour la jeune femme, cela ne fait aucun doute: même si France joue les grands-mères modèles auprès du petit garçon, c'est elle qui a semé des sachets de mort aux rats sur le terrain de jeux. Mais comment le prouver ? Et lorsque les deux femmes s'affrontent, n'est-ce pas Marion qui se conduirait presque en mère abusive ? Costumière de théâtre, habituée à évoluer dans un monde imaginaire, elle se laisse peut-être glisser vers la folie ? Contrairement à ce que tous les parents du monde affirment à leurs enfants, les monstres existent bel et bien. Et les contes de fées d'antan deviennent parfois de vrais contes de sorcières...
Après L'Instinct maternel, Prix Cognac 2002, Barbara Abel nous livre un duel au féminin dans lequel tous les coups sont permis, même - et surtout - les plus retors.
mon avis:
Marion élève seule son fils Ludo de Cinq ans, sa mère est décédée quand Marion était enfant, son père, elle ne lui parle plus depuis de nombreuses années. Lorsque elle apprend le décès de ce dernier, elle est d’abord anéantie,elle culpabilise de ne pas avoir renoué, puis très vite cette culpabilité fait place à l’angoisse. Sa belle mère, la seconde épouse de son père, une femme froide et démoniaque, hérite de tout, même de la maison dans laquelle vit Marion. Elle reçoit bientôt un appel lui demandant de quitter les lieux avant la vente du bien, très vite des menaces se mettent en place, puis des intimidations de plus en plus étranges, du chantage. Marion a peur pour son fils mais elle ne compte pas se laisser faire, ne se doutant pas où ce sordide duel va l'entraîner.
Comme tous les romans de Barbara Abel , celui ça ne m’a pas déçue, l’auteur a un don pour planter des mises en scène qui s’amplifient crescendo, les personnages sont amenés avec une introspection juste. On retient son souffle jusqu’à la dernière page.
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Jeetca- Grand sage du forum
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Re: [Abel, Barbara] Un bel âge pour mourir
Je serai moins enthousiaste que toi, Jeetca.
Certes cela va crescendo et l'idée est assez originale, mais j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de longueurs (ex : description de l'atelier de couture ou, pire, presque deux pages sur un meuble coiffeuse et son contenu).
La fin n'est pas, pour moi, très crédible car la preuve matérielle (je ne vais pas en dévoiler plus me semble tout à fait irréalisable.
Egalement la description de la transformation physique d'un des personnages féminins est vraiment exagérée avec une méconnaissance flagrante du vieillissement.
Il faut quand même reconnaître que c'est bien écrit, même si j'ai regretté une répétition de "petit homme" pour décrire certains personnages masculins ou "petit garçon"(revient 113 fois) pour l'enfant. "Petit ou petite", dans tous les cas de figure, revient 251 fois ! Toujours pour marquer la petitesse d'un personnage, le terme "nabot" revient 6 fois dans le même chapitre. C'est tout à fait dérangeant.
Certes cela va crescendo et l'idée est assez originale, mais j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de longueurs (ex : description de l'atelier de couture ou, pire, presque deux pages sur un meuble coiffeuse et son contenu).
La fin n'est pas, pour moi, très crédible car la preuve matérielle (je ne vais pas en dévoiler plus me semble tout à fait irréalisable.
Egalement la description de la transformation physique d'un des personnages féminins est vraiment exagérée avec une méconnaissance flagrante du vieillissement.
Il faut quand même reconnaître que c'est bien écrit, même si j'ai regretté une répétition de "petit homme" pour décrire certains personnages masculins ou "petit garçon"(revient 113 fois) pour l'enfant. "Petit ou petite", dans tous les cas de figure, revient 251 fois ! Toujours pour marquer la petitesse d'un personnage, le terme "nabot" revient 6 fois dans le même chapitre. C'est tout à fait dérangeant.
Dulcie- Grand expert du forum
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