[Barrault, Marie-Christine] Si tu savais, c'est merveilleux

[Barrault, Marie-Christine]
Si tu savais, c’est merveilleux
Editions Stock 19 avril 2023
196 pages
Quatrième de couverture
« "Si tu savais, c'est merveilleux !" Ces mots sont bien plus qu'un testament laisse par ma grand-mère paternelle. Ils éclairent ma vie.
Nos disparus nous offrent des fruits de sagesse. Au départ, il n'y avait que des graines qui auraient pu ne jamais croître. Mais je les ai arrosées de mes larmes et nourries de mes espérances. Elles ont alors révélé leurs promesses d'élans, de désirs et de vitalité. Aujourd'hui, la récolte est si généreuse que j'ai envie de la partager. De raconter la façon dont la mort m'a enfantée. Transmettre, en toute humilité, ce qu'elle m'a appris. »
Avec Marie Christine Barrault, nous allons à la rencontre de ses proches - Roger Vadim, Daniel Toscan du Plantier, Jean-Louis Barrault, mais aussi père, mère, beau-père, frère, grand-mère - et comprenons peu à peu comment leur présence à ses côtés, mais aussi leur disparition, lui ont permis de devenir celle qu'elle est aujourd'hui.

Mon avis
Et la mort, pour Marie-Christine Barrault, ce ne sont pas les ténèbres. C’est au contraire l’image lumineuse de sa grand-mère paternelle dont on lui a raconté souvent les derniers instants. Et c’est dans ses derniers instants qu’elle a chuchoté à l’oreille de son fils Jean-Louis Barrault < Si tu savais, c’est merveilleux > Ces derniers mots sont le fil rouge du livre de Marie-Christie Barrault, ils ont réussi à illuminer la mort de ses proches, ils ont éclairé les évènements de son existence, du plus doux au plus douloureux, mais aussi par son mantra préféré ( Les vivants ferment les yeux des morts et les morts ouvrent les yeux des vivants ) Elle nous parle de ses parents et de ses maris ( Daniel Toscan du Plantier et Roger Vadim ) Ces deux noms nous font comprendre comment leur présence à ses côtés, ainsi que leur disparition, au fil de ces décès vécus sont comme des graines de vie, porteuses d’élans de potentialités et de désirs lui ont permis de s’améliorer jusqu’à devenir celle qu’elle est aujourd’hui, elle offre sa moisson, des fruits de sagesse récoltés tout au long de son parcours, mûris sous le soleil du deuil. Son regard sur la vie, l’amour et la sexualité, l’énergie, la maternité, la vieillesse et la mort, que Marie-Christine aimerait profondément partager et transmettre. Un récit qui m’a profondément bouleversée par le thème, la sagesse d’une femme qui a beaucoup vécu...Un gros coup de coeur. 5/5

J’ai aimé ce passage entre-autres
Nous n’avons qu’une seule vie. C’est pourquoi à tous ceux qui ont perdu un être cher, j’aimerais dire ceci : derrière le chagrin déchirant de l’absence, il y a un au-delà, il y a cette possibilité de plonger au coeur de la douleur, s’aider pour cela de l’amour qui a été vécu avec l’autre, l’amour qui ne disparaît pas avec la mort. Bien au contraire, il continue d’exister. Il éclaire le chemin et nous pousse en avant

lalyre a écrit:

J’ai aimé ce passage entre-autres
Nous n’avons qu’une seule vie. C’est pourquoi à tous ceux qui ont perdu  un être cher, j’aimerais dire ceci : derrière le chagrin  déchirant de l’absence, il y a un au-delà, il y a cette possibilité de plonger au coeur de la douleur, s’aider pour cela de l’amour qui a été vécu avec l’autre, l’amour qui ne disparaît pas avec la mort. Bien au contraire, il continue d’exister. Il éclaire le chemin et nous pousse en avant.

C'est très beau.