[Grandcoing, Philippe] Hippolyte Salvignac - tome 4 : La conspiration hongroise
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[Grandcoing, Philippe] Hippolyte Salvignac - tome 4 : La conspiration hongroise
Titre : Hippolyte Salvignac - tome 4 : La conspiration hongroise
Auteur : Philippe Grandcoing
éditeur : édition de Borée
Nombre de pages : 296 pages
Présentation de l’écriture :
Paris, printemps 1909. L’inspecteur Lerouet est confronté à un cadavre anonyme retrouvé poignardé en pleine rue, l’obligeant à faire appel à son vieil ami Hippolyte Salvignac et à Léopoldine, sa compagne, artiste peintre à la sensualité débordante. Au fil de leurs investigations, ce trio d’enquêteurs exhume un mystérieux complot politique aux ramifications internationales, alors que se multiplient les assassinats dans la communauté des artistes hongrois exilés en France. Au moment même où Clemenceau perd le pouvoir, réussiront-ils à sauver l’Europe de la catastrophe ?
Mon avis :
J'ai acquis ce livre, qui est un tome 4, parce que le résumé me plaisait. Bien que les personnages aient noué des liens amicaux ou amoureux forts dans les tomes précédents, je n’ai senti aucune gène en avançant dans cette histoire. Oui, il est fait allusion à des affaires passées, mais non, cela ne pose pas de problèmes, les allusions sont suffisamment claires pour comprendre, et éventuellement donner envie de lire les tomes précédents.
Les cadavres anonymes ne sont pas rares. Ce qui l’est est que cet homme, eu égard à ses affaires, semblait assez aisé : il avait même un message sur lui dans une langue inconnue (et google traduction ne pouvait pas encore aider les enquêteurs). Diantre ! L’inspecteur Lerouet, lui, fera appel à Léopoldine, compagne de son ami Hippolyte Salvignac. J’en vois qui hausse les sourcils. Oui, l’on pouvait vivre presque ensemble sans être mariés au début du XXe sicècle, je ne dis pas que cela était fréquent, je dis que cela existait. Léopoldine tient cependant à ce que l’on ne sache pas qu’elle a un compagnon – les parents des élèves à qui elle donne des cours de dessin n’apprécieraient pas que cette jeune femme ait des moeurs dissolues. Il faut être prudent.
Il faut être prudent aussi quand on enquête parce que nos trois enquêteurs (l’officiel, les deux officieux) se retrouveront mêlés à un complot des plus tortueux, le genre de complot qui fait s’arracher les cheveux à celui qui le découvre. Oui, un vrai bon complot, c’est rare, c’est complexe, cela vous faire dire « mais comment cela leur est venu à l’idée ? » Non parce que là, quand on a soulevé le premier complot, en dessous, il y a encore une vraie belle couche de complot ! Nos complotistes actuels, qui bénéficient de toute l’étendue des réseaux sociaux, ne sont pas aussi talentueux que les sympathiques complotistes du début du siècle, qui voulaient mettre un beau bordel en Europe. Et nous, nous savons comment cela est advenu, cinq ans plus tard.
L’auteur nous montre quelques fléaux, toujours présents de nos jours, et quasiment intemporels : le nationalisme et l’antisémitisme. Toujours facile d’accuser l’autre, celui qui n’est pas dans la norme, celui qui ose professer d’autres croyances. J’ai presque failli oublier une bonne grosse dose de misogynie. La liste des choses qu’une femme ne peut pas faire selon les personnages masculins de ce récit est longue comme un jour sans pain. Il a fallu beaucoup de temps pour faire bouger les choses, et il faut se rappeler (toujours utile de le rappeler) que tout n’est pas gagné, quel que soit le domaine (politique ou artistique).
Un auteur que je n’avais jamais lu, des personnages que j’ai aimés rencontrés. Il est probable que je lirai d’autres de leurs enquêtes.
Auteur : Philippe Grandcoing
éditeur : édition de Borée
Nombre de pages : 296 pages
Présentation de l’écriture :
Paris, printemps 1909. L’inspecteur Lerouet est confronté à un cadavre anonyme retrouvé poignardé en pleine rue, l’obligeant à faire appel à son vieil ami Hippolyte Salvignac et à Léopoldine, sa compagne, artiste peintre à la sensualité débordante. Au fil de leurs investigations, ce trio d’enquêteurs exhume un mystérieux complot politique aux ramifications internationales, alors que se multiplient les assassinats dans la communauté des artistes hongrois exilés en France. Au moment même où Clemenceau perd le pouvoir, réussiront-ils à sauver l’Europe de la catastrophe ?
Mon avis :
J'ai acquis ce livre, qui est un tome 4, parce que le résumé me plaisait. Bien que les personnages aient noué des liens amicaux ou amoureux forts dans les tomes précédents, je n’ai senti aucune gène en avançant dans cette histoire. Oui, il est fait allusion à des affaires passées, mais non, cela ne pose pas de problèmes, les allusions sont suffisamment claires pour comprendre, et éventuellement donner envie de lire les tomes précédents.
Les cadavres anonymes ne sont pas rares. Ce qui l’est est que cet homme, eu égard à ses affaires, semblait assez aisé : il avait même un message sur lui dans une langue inconnue (et google traduction ne pouvait pas encore aider les enquêteurs). Diantre ! L’inspecteur Lerouet, lui, fera appel à Léopoldine, compagne de son ami Hippolyte Salvignac. J’en vois qui hausse les sourcils. Oui, l’on pouvait vivre presque ensemble sans être mariés au début du XXe sicècle, je ne dis pas que cela était fréquent, je dis que cela existait. Léopoldine tient cependant à ce que l’on ne sache pas qu’elle a un compagnon – les parents des élèves à qui elle donne des cours de dessin n’apprécieraient pas que cette jeune femme ait des moeurs dissolues. Il faut être prudent.
Il faut être prudent aussi quand on enquête parce que nos trois enquêteurs (l’officiel, les deux officieux) se retrouveront mêlés à un complot des plus tortueux, le genre de complot qui fait s’arracher les cheveux à celui qui le découvre. Oui, un vrai bon complot, c’est rare, c’est complexe, cela vous faire dire « mais comment cela leur est venu à l’idée ? » Non parce que là, quand on a soulevé le premier complot, en dessous, il y a encore une vraie belle couche de complot ! Nos complotistes actuels, qui bénéficient de toute l’étendue des réseaux sociaux, ne sont pas aussi talentueux que les sympathiques complotistes du début du siècle, qui voulaient mettre un beau bordel en Europe. Et nous, nous savons comment cela est advenu, cinq ans plus tard.
L’auteur nous montre quelques fléaux, toujours présents de nos jours, et quasiment intemporels : le nationalisme et l’antisémitisme. Toujours facile d’accuser l’autre, celui qui n’est pas dans la norme, celui qui ose professer d’autres croyances. J’ai presque failli oublier une bonne grosse dose de misogynie. La liste des choses qu’une femme ne peut pas faire selon les personnages masculins de ce récit est longue comme un jour sans pain. Il a fallu beaucoup de temps pour faire bouger les choses, et il faut se rappeler (toujours utile de le rappeler) que tout n’est pas gagné, quel que soit le domaine (politique ou artistique).
Un auteur que je n’avais jamais lu, des personnages que j’ai aimés rencontrés. Il est probable que je lirai d’autres de leurs enquêtes.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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