[Bourbon Parme, Amélie (de)] Les trafiquants d'éternité -Tome 1 : L'ambition
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[Bourbon Parme de, Amélie] Les trafiquands d'éternité
[Bourbon Parme, Amélie (de)] Les trafiquants d'éternité -Tome 1 : L'ambition
[Bourbon Parme de, Amélie]
Les trafiquants d’éternité Tome 1 L’ambition
Editions Gallimard 8 juin 2023
505 pages
Quatrième de couverture
Rome. XVlème siècle, au coeur de la Renaissance italienne. Alessandro Farnese, jeune aristocrate provincial promis à une carrière ecclésiastique, met son ambition au service d'une seule religion : sa famille. Projeté dans les jeux de pouvoir entre Florence et Rome, soutenu par Laurent de Médicis, il compte sur l'influence de sa soeur, la sensuelle Giulia, maîtresse du pape Rodrigo Borgia, pour devenir cardinal. Usant de l'audace, de l'opportunisme et de l'élan amoureux, Alessandro s'impose au sein d'une papauté corrompue et licencieuse sans se compromettre. Il profite de l'extraordinaire effervescence humaniste, artistique et politique qui règne dans la péninsule italienne pour poser les fondations d'une aventure humaine et familiale qui le conduira au sommet de l'Église et de l'Europe. Dans ce premier volet des Trafiquants d'éternité, alors que la papauté monnaye ses grâces pour affermir sa puissance politique, Amélie de Bourbon Parme réussit le portrait romanesque et intime du seul homme d'Église fondateur d'une dynastie dont elle descend. Un destin éblouissant qui inspira à Stendhal La Chartreuse de Parme.
Mon avis
Ce premier tome ressemble à une biographie romancée d’Alexandre Farnèse parce qu’il est le personnage principal, jeune aristocrate provincial promis à une carrière ecclésiastique, a pour ambition principale: sa famille. Mais son éducation humaniste l’entraîne rapidement au sein de l’Église, il devient cardinal à 25 ans pour ensuite être évêque à 30 ans et finit par devenir le pape Paul lll. Cependant avant cela, projeté dans les jeux de pouvoir entre Rome et Florence, soutenu par Laurent de Médicis, c’est sous l’influence de sa sœur, la sensuelle Giulia, maîtresse du pape Rodrigo Borgia, qu’il devient cardinal, et c’est en usant d’audace et de l’opportunisme que très vite il s’impose au sein d’une papauté corrompue sans se compromettre. C’est comme cela que Farnèse profitant de l’extraordinaire effervescence humaniste, artistique et politique régnant dans la péninsule italienne, va poser les fondations d’une aventure humaine et familiale qui va le conduire au sommet de l’Eglise et de l’Europe. Je pense avoir écrit beaucoup sur le sujet, mais je n’aborde pas tous les personnages historiques qui accompagnent le personnage principal lors de se péripéties. J’ai appris qu’Amélie de Bourbon Parme est la fille du prince Michel de Bourbon Parme…. Ceci dit ce roman historique, le premier d’une trilogie,qui nous plonge dans la Renaissance Italienne, m’a tenue de la première à la dernière page, une histoire vibrante habitée de personnages tels que Machiavel, Pic de la Mirandole, Michel-Ange et bien d’autres de cette époque. Un roman que je recommande vivement…. Un gros coup de coeur...
Les trafiquants d’éternité Tome 1 L’ambition
Editions Gallimard 8 juin 2023
505 pages
Quatrième de couverture
Rome. XVlème siècle, au coeur de la Renaissance italienne. Alessandro Farnese, jeune aristocrate provincial promis à une carrière ecclésiastique, met son ambition au service d'une seule religion : sa famille. Projeté dans les jeux de pouvoir entre Florence et Rome, soutenu par Laurent de Médicis, il compte sur l'influence de sa soeur, la sensuelle Giulia, maîtresse du pape Rodrigo Borgia, pour devenir cardinal. Usant de l'audace, de l'opportunisme et de l'élan amoureux, Alessandro s'impose au sein d'une papauté corrompue et licencieuse sans se compromettre. Il profite de l'extraordinaire effervescence humaniste, artistique et politique qui règne dans la péninsule italienne pour poser les fondations d'une aventure humaine et familiale qui le conduira au sommet de l'Église et de l'Europe. Dans ce premier volet des Trafiquants d'éternité, alors que la papauté monnaye ses grâces pour affermir sa puissance politique, Amélie de Bourbon Parme réussit le portrait romanesque et intime du seul homme d'Église fondateur d'une dynastie dont elle descend. Un destin éblouissant qui inspira à Stendhal La Chartreuse de Parme.
Mon avis
Ce premier tome ressemble à une biographie romancée d’Alexandre Farnèse parce qu’il est le personnage principal, jeune aristocrate provincial promis à une carrière ecclésiastique, a pour ambition principale: sa famille. Mais son éducation humaniste l’entraîne rapidement au sein de l’Église, il devient cardinal à 25 ans pour ensuite être évêque à 30 ans et finit par devenir le pape Paul lll. Cependant avant cela, projeté dans les jeux de pouvoir entre Rome et Florence, soutenu par Laurent de Médicis, c’est sous l’influence de sa sœur, la sensuelle Giulia, maîtresse du pape Rodrigo Borgia, qu’il devient cardinal, et c’est en usant d’audace et de l’opportunisme que très vite il s’impose au sein d’une papauté corrompue sans se compromettre. C’est comme cela que Farnèse profitant de l’extraordinaire effervescence humaniste, artistique et politique régnant dans la péninsule italienne, va poser les fondations d’une aventure humaine et familiale qui va le conduire au sommet de l’Eglise et de l’Europe. Je pense avoir écrit beaucoup sur le sujet, mais je n’aborde pas tous les personnages historiques qui accompagnent le personnage principal lors de se péripéties. J’ai appris qu’Amélie de Bourbon Parme est la fille du prince Michel de Bourbon Parme…. Ceci dit ce roman historique, le premier d’une trilogie,qui nous plonge dans la Renaissance Italienne, m’a tenue de la première à la dernière page, une histoire vibrante habitée de personnages tels que Machiavel, Pic de la Mirandole, Michel-Ange et bien d’autres de cette époque. Un roman que je recommande vivement…. Un gros coup de coeur...
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Bourbon Parme, Amélie (de)] Les trafiquants d'éternité -Tome 1 : L'ambition
Merci Lalyre pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Bourbon Parme, Amélie (de)] Les trafiquants d'éternité -Tome 1 : L'ambition
Merci lalyre. Et hop: dans ma liste! XX
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Bourbon Parme, Amélie (de)] Les trafiquants d'éternité -Tome 1 : L'ambition
Chroniqueuse et romancière historique, Amélie de Bourbon Parme entame, avec L’ambition, une trilogie romanesque consacrée à son ancêtre Alessandro Farnèse. Ce premier tome nous plonge en pleine Renaissance italienne, au XVe siècle, et retrace la jeunesse de celui qui deviendra le pape Paul III, sauveur d’une Eglise catholique ébranlée par la Réforme protestante et seul prélat fondateur d’une dynastie – qui le relie à l’auteur.
Lorsque s’ouvre le récit, l’homme qui, au soir de sa vie, déclare « Je n’ai renoncé à rien. Ni au pouvoir, ni à la richesse, ni au savoir, ni à la beauté. Ni à l’amour, ni à ma charge. J’ai laissé à d’autres le soin d’être irréprochables et la folie des regrets », se souvient n’avoir été « qu’un jeune ambitieux, nourri de convictions et d’espoirs, aussi obstiné que malléable, aussi indomptable que perméable aux événements, rêvant de gloire et d’aventure. »
Né au sein d’une famille de l’aristocratie militaire provinciale et doté très jeune d’une éducation humaniste, il vient à peine de pénétrer la Curie romaine comme écrivain apostolique, que le pape Innocent VIII, en guerre contre le roi de Naples et tous ces condottieri qui se disputent les mille morceaux du territoire de la péninsule italienne, le fait emprisonner au château-Saint-Ange. A tout juste dix-huit ans, le jeune homme réussit une évasion spectaculaire et se réfugie à la Cour de Laurent le Magnifique, à Florence, alors haut lieu des arts et de la connaissance. Il y parfait son éducation au contact des intellectuels les plus prestigieux de l’époque, synthétisant les principales doctrines philosophiques et religieuses alors connues auprès de Pic de la Mirandole, ou se nourrissant des théories politiques de Machiavel.
C’est que cet ambitieux, bien décidé à jouer toutes les cartes possibles pour réintégrer les rangs de l’Église et en gravir les échelons, compte autant sur le savoir que sur les grandes manœuvres permises en ces temps d’effervescence. Pas une famille qui n’échappe au jeu des rivalités et des guerres, les états pontificaux intriguant comme les autres pour tenter d’asseoir un pouvoir disputé. Complots, trahisons, luxure et collusions d’intérêts : le pape Borgia et ses enfants inspireront autant Machiavel qu’ils s’attirent déjà les foudres de Savonarole. En attendant, ils offrent à Alessandro une opportunité en or au travers de sa sœur, favorite du pape, et donc marche-pied idéal vers le cardinalat qu’il désire tant, sans pour autant envisager de renoncer aux femmes et au désir de descendance.
Documentée et fidèle à l’Histoire mais aussi grande romancière, Amélie de Bourbon Parme anime son récit d’un puissant souffle romanesque : composition, finesse des personnages et précision du cadre, enfin situations romancées, tout concourt à rendre aussi vivant que passionnant ce portrait d’un homme qui sut tirer parti du grand trouble de son époque, particulièrement violente et instable politiquement, pour paver la route de son ambition. Pas spécialement religieux, avant tout motivé par la volonté d’asseoir sa famille, on le voit ici construire ses larges capacités intellectuelles tout en se rapprochant des puissants et influents de son temps, jouant avec sagacité de toutes les opportunités pour faire son chemin sans renoncer à rien, à commencer par sa vie d’homme marquée par les femmes. Fait cardinal en même temps que César Borgia, les deux hommes pris dans les mêmes remous contextuels connaîtront des destins opposés. L’un, sombre et brutal, verra sa violence se retourner contre lui. L’autre, intelligent et talentueux tout en conservant sa part de coeur, saura rester du côté de la lumière malgré le jeu pervers des manipulations politiques.
Un très bon roman historique donc, aussi documenté que vivant, pour réfléchir, au travers d’une poignée de grandes figures de la Renaissance italienne et comme Stendhal qui en a tiré Le Rouge et le Noir, à ce thème si ambivalent de l’ambition. (4/5)
Lorsque s’ouvre le récit, l’homme qui, au soir de sa vie, déclare « Je n’ai renoncé à rien. Ni au pouvoir, ni à la richesse, ni au savoir, ni à la beauté. Ni à l’amour, ni à ma charge. J’ai laissé à d’autres le soin d’être irréprochables et la folie des regrets », se souvient n’avoir été « qu’un jeune ambitieux, nourri de convictions et d’espoirs, aussi obstiné que malléable, aussi indomptable que perméable aux événements, rêvant de gloire et d’aventure. »
Né au sein d’une famille de l’aristocratie militaire provinciale et doté très jeune d’une éducation humaniste, il vient à peine de pénétrer la Curie romaine comme écrivain apostolique, que le pape Innocent VIII, en guerre contre le roi de Naples et tous ces condottieri qui se disputent les mille morceaux du territoire de la péninsule italienne, le fait emprisonner au château-Saint-Ange. A tout juste dix-huit ans, le jeune homme réussit une évasion spectaculaire et se réfugie à la Cour de Laurent le Magnifique, à Florence, alors haut lieu des arts et de la connaissance. Il y parfait son éducation au contact des intellectuels les plus prestigieux de l’époque, synthétisant les principales doctrines philosophiques et religieuses alors connues auprès de Pic de la Mirandole, ou se nourrissant des théories politiques de Machiavel.
C’est que cet ambitieux, bien décidé à jouer toutes les cartes possibles pour réintégrer les rangs de l’Église et en gravir les échelons, compte autant sur le savoir que sur les grandes manœuvres permises en ces temps d’effervescence. Pas une famille qui n’échappe au jeu des rivalités et des guerres, les états pontificaux intriguant comme les autres pour tenter d’asseoir un pouvoir disputé. Complots, trahisons, luxure et collusions d’intérêts : le pape Borgia et ses enfants inspireront autant Machiavel qu’ils s’attirent déjà les foudres de Savonarole. En attendant, ils offrent à Alessandro une opportunité en or au travers de sa sœur, favorite du pape, et donc marche-pied idéal vers le cardinalat qu’il désire tant, sans pour autant envisager de renoncer aux femmes et au désir de descendance.
Documentée et fidèle à l’Histoire mais aussi grande romancière, Amélie de Bourbon Parme anime son récit d’un puissant souffle romanesque : composition, finesse des personnages et précision du cadre, enfin situations romancées, tout concourt à rendre aussi vivant que passionnant ce portrait d’un homme qui sut tirer parti du grand trouble de son époque, particulièrement violente et instable politiquement, pour paver la route de son ambition. Pas spécialement religieux, avant tout motivé par la volonté d’asseoir sa famille, on le voit ici construire ses larges capacités intellectuelles tout en se rapprochant des puissants et influents de son temps, jouant avec sagacité de toutes les opportunités pour faire son chemin sans renoncer à rien, à commencer par sa vie d’homme marquée par les femmes. Fait cardinal en même temps que César Borgia, les deux hommes pris dans les mêmes remous contextuels connaîtront des destins opposés. L’un, sombre et brutal, verra sa violence se retourner contre lui. L’autre, intelligent et talentueux tout en conservant sa part de coeur, saura rester du côté de la lumière malgré le jeu pervers des manipulations politiques.
Un très bon roman historique donc, aussi documenté que vivant, pour réfléchir, au travers d’une poignée de grandes figures de la Renaissance italienne et comme Stendhal qui en a tiré Le Rouge et le Noir, à ce thème si ambivalent de l’ambition. (4/5)
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