[Szymiczkowa, Maryla] Madame Mohr a disparu
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[Szymiczkowa, Maryla] Madame Mohr a disparu
Titre : Madame Mohr a disparu
Auteur : Maryla Szymiczkowa
édition : Voolume
Durée : 10 heures et dix sept minutes
lu par Françoise Chéritel.
Présentation de l’éditeur :
Cracovie, 1893. Zofia Turbotynska, bourgeoise arriviste mariée à un indolent professeur d’université, ne recule devant aucun sacrifice pour se faire une place dans la haute société. Même devant une collecte pour les indigents d’une institution pour personnes âgées. Lorsque l’une des résidentes, Madame Mohr, est retrouvée morte dans le grenier, Zofia y voit aussitôt un acte criminel. Elle décide d’enquêter, ce qui se révèle bien plus amusant que le point de croix. Zofia se serait-elle trouvé une nouvelle vocation ?
Mon avis :
Bienvenue chez moi ! Comment, ce n’est pas une manière de commencer un avis ? Ah mais, si, si, si, et j’écrirai de même si je lisais un livre qui se situe dans la ville natale de ma mère, qui est aussi le berceau de quasiment toute ma famille maternelle. Si j’ai choisi d’écouter Madame Mohr a disparu, c’est parce que l’action se passe en petite Pologne, à Cracovie, région d’où est originaire mon grand-père paternelle. Puis, j’étais curieuse de lire un cosy mystery polonais !
Nous découvrons d’abord non madame Mohr, mais Zofia Turbotynska. Elle a beaucoup d’ambition, et tient bien à ce que tout le monde sache que son mari Ignacy vient d’obtenir une promotion – elle pense déjà à la prochaine. Elle pense aussi à embaucher une domestique supplémentaire – chercher les plats, desservir la table alors que c’est le jour de congé de leur bonne, c’est déjà trop pour Zofia. Seulement, son mari lui rappelle que leur dernière bonne, la dévouée Franciszska, est celle que Zofia a gardé jusqu’à ce jour le plus longtemps à son service – parce qu’elle l’a « empruntée » à sa cousine. Dois-je préciser que Zofia ne supporte pas sa cousine ? Je me demande d’ailleurs, au fur et à mesure de la lecture, qui Zofia peut-elle bien supporter, si ce n’est elle-même. Elle tient par-dessus tout à sa place dans la bonne société cracovienne mais comme elle s’ennuie ! Elle ne l’admettra pas, non, elle est très occupée, y compris par des activités inhérentes à sa volonté d’être une bonne épouse et à sa position sociale. Cependant, en lisant ses romans favoris, notamment celles d’Edgar Allan poe, en se remémorant les grandes figures historiques féminines, elle rêve d’autres choses, et la disparition de madame Mohr le lui permettra : elle enquêtera.
Le roman est bien écrit, bien construit, à la fois roman policier et roman historique. Le fait que nous épousions le point de vue de Zofia, qui fend la foule « tel un drakkar jaune » lors d’un événement mondain, fait en grande partie tout le sel de ce roman. Les méninges de Zofia tournent à plein régime en permanence, et nous épousons le cheminement de ses pensées, de ses déductions – et c’est savoureux.
Ce qui l’est tout autant, c’est la lecture de Françoise Chéritel, tout en nuance. Elle épouse parfaitement non seulement le récit, mais aussi les caractéristiques de chacun des personnages que nous croisons, c’est véritablement un plaisir de l’écouter nous lire cette enquête menée tambour battant par une bourgeoise polonaise plus déjantée qu’elle ne le croit elle-même.
Auteur : Maryla Szymiczkowa
édition : Voolume
Durée : 10 heures et dix sept minutes
lu par Françoise Chéritel.
Présentation de l’éditeur :
Cracovie, 1893. Zofia Turbotynska, bourgeoise arriviste mariée à un indolent professeur d’université, ne recule devant aucun sacrifice pour se faire une place dans la haute société. Même devant une collecte pour les indigents d’une institution pour personnes âgées. Lorsque l’une des résidentes, Madame Mohr, est retrouvée morte dans le grenier, Zofia y voit aussitôt un acte criminel. Elle décide d’enquêter, ce qui se révèle bien plus amusant que le point de croix. Zofia se serait-elle trouvé une nouvelle vocation ?
Mon avis :
Bienvenue chez moi ! Comment, ce n’est pas une manière de commencer un avis ? Ah mais, si, si, si, et j’écrirai de même si je lisais un livre qui se situe dans la ville natale de ma mère, qui est aussi le berceau de quasiment toute ma famille maternelle. Si j’ai choisi d’écouter Madame Mohr a disparu, c’est parce que l’action se passe en petite Pologne, à Cracovie, région d’où est originaire mon grand-père paternelle. Puis, j’étais curieuse de lire un cosy mystery polonais !
Nous découvrons d’abord non madame Mohr, mais Zofia Turbotynska. Elle a beaucoup d’ambition, et tient bien à ce que tout le monde sache que son mari Ignacy vient d’obtenir une promotion – elle pense déjà à la prochaine. Elle pense aussi à embaucher une domestique supplémentaire – chercher les plats, desservir la table alors que c’est le jour de congé de leur bonne, c’est déjà trop pour Zofia. Seulement, son mari lui rappelle que leur dernière bonne, la dévouée Franciszska, est celle que Zofia a gardé jusqu’à ce jour le plus longtemps à son service – parce qu’elle l’a « empruntée » à sa cousine. Dois-je préciser que Zofia ne supporte pas sa cousine ? Je me demande d’ailleurs, au fur et à mesure de la lecture, qui Zofia peut-elle bien supporter, si ce n’est elle-même. Elle tient par-dessus tout à sa place dans la bonne société cracovienne mais comme elle s’ennuie ! Elle ne l’admettra pas, non, elle est très occupée, y compris par des activités inhérentes à sa volonté d’être une bonne épouse et à sa position sociale. Cependant, en lisant ses romans favoris, notamment celles d’Edgar Allan poe, en se remémorant les grandes figures historiques féminines, elle rêve d’autres choses, et la disparition de madame Mohr le lui permettra : elle enquêtera.
Le roman est bien écrit, bien construit, à la fois roman policier et roman historique. Le fait que nous épousions le point de vue de Zofia, qui fend la foule « tel un drakkar jaune » lors d’un événement mondain, fait en grande partie tout le sel de ce roman. Les méninges de Zofia tournent à plein régime en permanence, et nous épousons le cheminement de ses pensées, de ses déductions – et c’est savoureux.
Ce qui l’est tout autant, c’est la lecture de Françoise Chéritel, tout en nuance. Elle épouse parfaitement non seulement le récit, mais aussi les caractéristiques de chacun des personnages que nous croisons, c’est véritablement un plaisir de l’écouter nous lire cette enquête menée tambour battant par une bourgeoise polonaise plus déjantée qu’elle ne le croit elle-même.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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