[Quéméner, Jean-Marie] J'ai mille ans ...
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[Quéméner, Jean-Marie] J'ai mille ans...
[Quéméner, Jean-Marie] J'ai mille ans ...
[Quéméner, Jean-Marie]
J’ai mille ans…
Editions Récamier 24 août 2023
214 pages
Quatrième de couverture
Je viens de naître. J'ai mille ans.
Amal est née au milieu de nulle part, dans un village d'orpailleurs et de contrebandiers au nord du Soudan, à deux pas de rien, dans la Maison rose, tout à la fois bordel et prison, habitée par des femmes magnifiques. Dont sa mère, splendide candace, majestueuse et protectrice.
L'exil comme seule issue, mère et fille quittent leur village, et se lancent dans un voyage peuplé de rencontres, d'amis, de dangers et de prédateurs. De rires et de pleurs. La Méditerranée puis l'Europe en ligne de mire. Le désert, ses nomades et ses guerriers, en mirage. Et, du haut de ses mille ans, Amal, avec sa naïveté de nouveau-né et sa sagesse de migrante, s'efforce de trouver une morale à l'absurde et au tragique, à chaque soubresaut de sa très jeune vie.
Jean-Marie Quéméner a vécu quatre ans au Soudan où il a rencontré les femmes et les hommes dont il s'est inspiré. Il tresse le portrait d'une errance, et donne un visage aux migrants. Bouleversant d'humanité, J'ai mille ans... retrace leur histoire et fait d'Amal un symbole des reines africaines de légende.
Mon avis
Ainsi commence l’histoire de la petite Amal, née au milieu de rien, née d’une mère prostituée. Dans cette fable moderne, le bébé raconte avec la fraîcheur de celui qui ne sait pad encore parler, l’incroyable odyssée des migrants. L’auteur, ancien grand reporter, nous raconte ce qui se passe dans cette partie du globe, pour cela in prend la voix d’une petite fille qui vient de naître et qui a mille ans. Mille ans de dictature, de guerre et d’oppression, à aucun moment, l’auteur ne tombe pas dans la facilité, le ton est bouleversant pour évoquer l’immigration bouleversante toujours imposée par nécessité. Je fus émue par ce bébé avide de curiosité et c’est par sa voix que nous découvrons le monde, avec les personnages qui jalonnent ce récit, c’est la voix de tous les migrants qu’on entend avec toute la force des mots simples dans une fable. Une belle plume poétique, c’est une histoire fluide saisissante de beauté avec des chapitres courts pour nous faire vivre le parcours de ces migrants pour les conduire à l’exil…4,5/5
J’ai mille ans…
Editions Récamier 24 août 2023
214 pages
Quatrième de couverture
Je viens de naître. J'ai mille ans.
Amal est née au milieu de nulle part, dans un village d'orpailleurs et de contrebandiers au nord du Soudan, à deux pas de rien, dans la Maison rose, tout à la fois bordel et prison, habitée par des femmes magnifiques. Dont sa mère, splendide candace, majestueuse et protectrice.
L'exil comme seule issue, mère et fille quittent leur village, et se lancent dans un voyage peuplé de rencontres, d'amis, de dangers et de prédateurs. De rires et de pleurs. La Méditerranée puis l'Europe en ligne de mire. Le désert, ses nomades et ses guerriers, en mirage. Et, du haut de ses mille ans, Amal, avec sa naïveté de nouveau-né et sa sagesse de migrante, s'efforce de trouver une morale à l'absurde et au tragique, à chaque soubresaut de sa très jeune vie.
Jean-Marie Quéméner a vécu quatre ans au Soudan où il a rencontré les femmes et les hommes dont il s'est inspiré. Il tresse le portrait d'une errance, et donne un visage aux migrants. Bouleversant d'humanité, J'ai mille ans... retrace leur histoire et fait d'Amal un symbole des reines africaines de légende.
Mon avis
Ainsi commence l’histoire de la petite Amal, née au milieu de rien, née d’une mère prostituée. Dans cette fable moderne, le bébé raconte avec la fraîcheur de celui qui ne sait pad encore parler, l’incroyable odyssée des migrants. L’auteur, ancien grand reporter, nous raconte ce qui se passe dans cette partie du globe, pour cela in prend la voix d’une petite fille qui vient de naître et qui a mille ans. Mille ans de dictature, de guerre et d’oppression, à aucun moment, l’auteur ne tombe pas dans la facilité, le ton est bouleversant pour évoquer l’immigration bouleversante toujours imposée par nécessité. Je fus émue par ce bébé avide de curiosité et c’est par sa voix que nous découvrons le monde, avec les personnages qui jalonnent ce récit, c’est la voix de tous les migrants qu’on entend avec toute la force des mots simples dans une fable. Une belle plume poétique, c’est une histoire fluide saisissante de beauté avec des chapitres courts pour nous faire vivre le parcours de ces migrants pour les conduire à l’exil…4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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