[Faye, Estelle] La dernière Amazone
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[Faye, Estelle] La dernière Amazone
Titre : La dernière amazone
Auteur : Estelle Faye
édition :Rageot
Nombre de pages : 416 pages
Présentation de l’éditeur :
Élevée par sa seule grand-mère dans les bas-fonds d’Athènes, Lysia a appris à survivre. Cependant son existence bascule le jour où l’oracle Tirésias, remontée des Enfers, lui annonce qu’elle est la dernière héritière du légendaire royaume des Amazones, vaincu par Thésée une génération plus tôt. Lysia a beau refuser ce destin trop grand pour elle, elle devient une cible pour des dieux de l’Olympe autant que pour des rois humains.
Obligée de fuir Athènes, lancée dans un voyage incroyable jusqu’aux confins du monde connu, Lysia luttera pour tracer sa propre route. Finira-t-elle oubliée, écrasée par l’Histoire à son tour ? Ou deviendra-t-elle cette héroïne que les devins attendaient ?
Mon avis :
C’est un constat que je n’aime pas faire. Oui, j’ai lu le livre (ce qui est tout de même un préalable à la rédaction de mon avis) mais non, je ne trouve pas grand chose à en dire, pas grand chose de construit. En écrivant, j’ai l’impression que je m’apprête à enchaîner les lieux communs sur ce livre. Tout d’abord, il s’appuie sur une solide connaissance de la mythologie grecque, de ce que l’on nous a montré, et de ce que l’on parle peu : qui pense encore que la mère d’Hippolyte (oui, celui qui meurt dans la tragédie Phèdre) avait pour mère une amazone ? Pas grand monde. Ce roman s’intéresse aux femmes, remet les femmes au centre de l’histoire, sans chercher à masquer ce qu’elles ont accompli, sans jamais oublier ce qu’elles ont subi.
Il est question des dieux aussi, de la manière dont ils se jouent des mortels ou, pour être plus crus, dont ils se moquent éperdument. Les humains doivent les célébrer, les révérer, céder à leurs désirs, gare à eux s’ils ne le font pas, ou plus, il existera toujours un moyen de les châtier, ce qu’ils feront, sans se retourner, sans se préoccuper des conséquences. Après tout, ils sont des dieux.
Le roman est riche, passionnant, l’intrigue est solidement construite – d’ailleurs, à aucun moment je ne me suis questionnée sur la construction de cette intrigue, preuve que la trame est serrée, subtile, avec des personnages forts, des personnages que, pour certains, l’on connait déjà, si l’on s’intéresse à la mythologie (et Cassandre n’est pas la Pythie, pour citer une de mes élèves, on ne la croit pas, hélas). Pour une fois, la description des personnages ne m’a pas ennuyée, parce que leurs vêtements, leurs postures, leur particularité physique sont autant de traits qui permettent de camper leurs personnalités.
Ai-je aimé ce livre ? Non, pas tant que cela, il est des personnages auxquels je m’étais attachée et dont j’ai regretté les décisions. C’est ainsi. Non que je dise que l’autrice aurait dû écrire certains faits autrement, pas du tout. Je dis simplement que je n’ai pas apprécié certaines péripéties, et c’est mon droit de lectrice.
Je me rends compte, en relisant mon avis, que je n’ai même pas nommé Lysia, qui est pourtant l’héroïne de ce roman, preuve, à mes yeux, que je ne suis pas parvenue à m’attacher à elle, contrairement aux personnages de Cassandre ou d’Hélène, ou d’autres encore dont le nom me vient à l’esprit mais que je ne donnerai pas, pour ne pas spoiler l’intrigue davantage.
A vous de voir si vous avez envie de découvrir ce roman.
Auteur : Estelle Faye
édition :Rageot
Nombre de pages : 416 pages
Présentation de l’éditeur :
Élevée par sa seule grand-mère dans les bas-fonds d’Athènes, Lysia a appris à survivre. Cependant son existence bascule le jour où l’oracle Tirésias, remontée des Enfers, lui annonce qu’elle est la dernière héritière du légendaire royaume des Amazones, vaincu par Thésée une génération plus tôt. Lysia a beau refuser ce destin trop grand pour elle, elle devient une cible pour des dieux de l’Olympe autant que pour des rois humains.
Obligée de fuir Athènes, lancée dans un voyage incroyable jusqu’aux confins du monde connu, Lysia luttera pour tracer sa propre route. Finira-t-elle oubliée, écrasée par l’Histoire à son tour ? Ou deviendra-t-elle cette héroïne que les devins attendaient ?
Mon avis :
C’est un constat que je n’aime pas faire. Oui, j’ai lu le livre (ce qui est tout de même un préalable à la rédaction de mon avis) mais non, je ne trouve pas grand chose à en dire, pas grand chose de construit. En écrivant, j’ai l’impression que je m’apprête à enchaîner les lieux communs sur ce livre. Tout d’abord, il s’appuie sur une solide connaissance de la mythologie grecque, de ce que l’on nous a montré, et de ce que l’on parle peu : qui pense encore que la mère d’Hippolyte (oui, celui qui meurt dans la tragédie Phèdre) avait pour mère une amazone ? Pas grand monde. Ce roman s’intéresse aux femmes, remet les femmes au centre de l’histoire, sans chercher à masquer ce qu’elles ont accompli, sans jamais oublier ce qu’elles ont subi.
Il est question des dieux aussi, de la manière dont ils se jouent des mortels ou, pour être plus crus, dont ils se moquent éperdument. Les humains doivent les célébrer, les révérer, céder à leurs désirs, gare à eux s’ils ne le font pas, ou plus, il existera toujours un moyen de les châtier, ce qu’ils feront, sans se retourner, sans se préoccuper des conséquences. Après tout, ils sont des dieux.
Le roman est riche, passionnant, l’intrigue est solidement construite – d’ailleurs, à aucun moment je ne me suis questionnée sur la construction de cette intrigue, preuve que la trame est serrée, subtile, avec des personnages forts, des personnages que, pour certains, l’on connait déjà, si l’on s’intéresse à la mythologie (et Cassandre n’est pas la Pythie, pour citer une de mes élèves, on ne la croit pas, hélas). Pour une fois, la description des personnages ne m’a pas ennuyée, parce que leurs vêtements, leurs postures, leur particularité physique sont autant de traits qui permettent de camper leurs personnalités.
Ai-je aimé ce livre ? Non, pas tant que cela, il est des personnages auxquels je m’étais attachée et dont j’ai regretté les décisions. C’est ainsi. Non que je dise que l’autrice aurait dû écrire certains faits autrement, pas du tout. Je dis simplement que je n’ai pas apprécié certaines péripéties, et c’est mon droit de lectrice.
Je me rends compte, en relisant mon avis, que je n’ai même pas nommé Lysia, qui est pourtant l’héroïne de ce roman, preuve, à mes yeux, que je ne suis pas parvenue à m’attacher à elle, contrairement aux personnages de Cassandre ou d’Hélène, ou d’autres encore dont le nom me vient à l’esprit mais que je ne donnerai pas, pour ne pas spoiler l’intrigue davantage.
A vous de voir si vous avez envie de découvrir ce roman.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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