[Trautsolt, Constance] Pour la peau de Shirley Page
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[Trautsolt, Constance] Pour la peau de Shirley Page
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[Trautsolt, Constance]
Pour la peau de Shirley Page
Editions Harper Collins 10 janvier 2024
248 pages
Quatrième de couverture
J'aimerais croire qu'il existe de telles histoires, aux bordures si nettes qu'elles puissent s'offrir en un seul geste, se raconter par elles-mêmes. Comme une image. Si l'on considère, bien sûr, que les images ne mentent pas. " Qui était Shirley Page ? Une jeune femme souriante, peau blanche, cheveux longs. Le premier mannequin employé par la firme Kodak dans les années cinquante pour servir de standard chromatique.
Après elle, d'autres " Shirley " , une lignée de modèles souriants défilant dans le secret des laboratoires du géant de la photographie. Le jour où la narratrice découvre que sa mère, une Française exilée dans sa jeunesse aux Etats-Unis, fut une de ces filles, elle n'a qu'une obsession : comprendre pourquoi cet épisode ne figure pas au récit familial. Au fil des tentatives pour briser le silence, ordonner la mémoire et déceler ce que la photo ne dit pas, toutes les mémoires se télescopent, celle des femmes de la famille, vivantes ou disparues, mais aussi celle de milliers d'autres femmes.
Mon avis
Ce roman raconte la quête de la narratrice lorsqu’elle apprend que sa mère dans sa jeunesse, lors d’un séjour aux Etats-Unis, a été un modèle pour la firme Kodak qui faisait ses débuts. Elle veut savoir pourquoi sa mère ne lui en a jamais parler, c’est d’ailleurs un épisode dont personne dans la famille n’a jamais connu, pour la narratrice, ce mutisme devient une obsession tant il éveille sa curiosité sur l’impact de cet évènement dans la vie de sa mère. Le récit est fait de chapitres dont la couleur de chacun est le fil conducteur qui donne une teinte à l’en tête de chaque chapitre, nous révèle des moments de la vie de la narratrice avec une alternance de chapitres et d’épisodes de sa vie, de son adolescence, de ses amours, de ses amitiés mais aussi de son activité culturelle à Tunis, tout cela mêlé à la recherche de ce que fut la vie de sa mère, entrecoupée de souvenirs et de rencontres familiales ou elle tente de la faire parler, pour mieux comprendre comment elle est devenue une Shirley anonyme au visage pourtant connu par tant de monde et qu’elle est l’importance de ce moment dans sa vie. Ce roman c’est le cheminement de la narratrice dans sa quête de vérité, qui nous fait voyager entre Tunis, les Etats-Unis et Paris, un travail de mémoire de filiation et de transmission, tout cela écrit d’une façon agréable, mettant en scène une quête d’identité sur fond coloré et une première page avec une belle photo. Presqu’un coup de cœur.
Pour la peau de Shirley Page
Editions Harper Collins 10 janvier 2024
248 pages
Quatrième de couverture
J'aimerais croire qu'il existe de telles histoires, aux bordures si nettes qu'elles puissent s'offrir en un seul geste, se raconter par elles-mêmes. Comme une image. Si l'on considère, bien sûr, que les images ne mentent pas. " Qui était Shirley Page ? Une jeune femme souriante, peau blanche, cheveux longs. Le premier mannequin employé par la firme Kodak dans les années cinquante pour servir de standard chromatique.
Après elle, d'autres " Shirley " , une lignée de modèles souriants défilant dans le secret des laboratoires du géant de la photographie. Le jour où la narratrice découvre que sa mère, une Française exilée dans sa jeunesse aux Etats-Unis, fut une de ces filles, elle n'a qu'une obsession : comprendre pourquoi cet épisode ne figure pas au récit familial. Au fil des tentatives pour briser le silence, ordonner la mémoire et déceler ce que la photo ne dit pas, toutes les mémoires se télescopent, celle des femmes de la famille, vivantes ou disparues, mais aussi celle de milliers d'autres femmes.
Mon avis
Ce roman raconte la quête de la narratrice lorsqu’elle apprend que sa mère dans sa jeunesse, lors d’un séjour aux Etats-Unis, a été un modèle pour la firme Kodak qui faisait ses débuts. Elle veut savoir pourquoi sa mère ne lui en a jamais parler, c’est d’ailleurs un épisode dont personne dans la famille n’a jamais connu, pour la narratrice, ce mutisme devient une obsession tant il éveille sa curiosité sur l’impact de cet évènement dans la vie de sa mère. Le récit est fait de chapitres dont la couleur de chacun est le fil conducteur qui donne une teinte à l’en tête de chaque chapitre, nous révèle des moments de la vie de la narratrice avec une alternance de chapitres et d’épisodes de sa vie, de son adolescence, de ses amours, de ses amitiés mais aussi de son activité culturelle à Tunis, tout cela mêlé à la recherche de ce que fut la vie de sa mère, entrecoupée de souvenirs et de rencontres familiales ou elle tente de la faire parler, pour mieux comprendre comment elle est devenue une Shirley anonyme au visage pourtant connu par tant de monde et qu’elle est l’importance de ce moment dans sa vie. Ce roman c’est le cheminement de la narratrice dans sa quête de vérité, qui nous fait voyager entre Tunis, les Etats-Unis et Paris, un travail de mémoire de filiation et de transmission, tout cela écrit d’une façon agréable, mettant en scène une quête d’identité sur fond coloré et une première page avec une belle photo. Presqu’un coup de cœur.
lalyre- Grand sage du forum
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