[Follett, Ken] Les Armes de la Lumière
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[Follett, Ken] Les Armes de la Lumière
[Follett, Ken] Les Armes de la Lumière
Titre: Les Armes de la Lumière
Titre original: The Armor of Light
Auteur: Ken Follett
Traduction: Odile Demange, Christel Gaillard-Paris, Valentine Leÿs, Renaud Morin
Éditions: Éditions Robert Laffont
Genre: Roman historique
Époque: 1792 à 1823
785 pages
ISBN 978-2-221-15771-8
Quatrième de couverture
En cette fin de XVIIIe siècle, l’Angleterre est dirigée par un
gouvernement conservateur qui réprime toute tentative de
révolte. De l’autre côté de la Manche, Napoléon Bonaparte
accroît inexorablement son pouvoir.
Alors que la guerre est aux portes de l’Europe, la vie des habitants
de Kingsbridge est sur le point de basculer. Sal, fi leuse téméraire,
est témoin d’un accident tragique qui va bouleverser sa vie.
Le courageux Amos, drapier, qui a hérité prématurément du
négoce de son père, va devoir aff ronter le terrible Hornbeam pour
rembourser ses dettes. Il sera aidé de Spade, tisserand novateur,
et encouragé par la douce Elsie qui se bat pour fi nancer une école
où les enfants pauvres pourront apprendre à lire et à écrire.
Entre destins contrariés, jalousies meurtrières, justice arbitraire,
guerre sanglante et révolution industrielle, Ken Follett dépeint avec
une virtuosité inégalée une génération qui incarne la lutte pour un
avenir libre de toute oppression.
KEN FOLLETT est le maître incontesté du roman historique. Ses trente-six livres se sont vendus à plus de 188 millions d'exemplaires. Il connaît son plus grand succès avec Les Piliers de la Terre, paru en 1989. C'est le début de la saga Kingsbridge, poursuivie avec Un monde sans fin, Une colonne de feur et Le Crépuscule et l'Aube, et vendue à plus de 50 millions d'exemplaires dans le monde.
gouvernement conservateur qui réprime toute tentative de
révolte. De l’autre côté de la Manche, Napoléon Bonaparte
accroît inexorablement son pouvoir.
Alors que la guerre est aux portes de l’Europe, la vie des habitants
de Kingsbridge est sur le point de basculer. Sal, fi leuse téméraire,
est témoin d’un accident tragique qui va bouleverser sa vie.
Le courageux Amos, drapier, qui a hérité prématurément du
négoce de son père, va devoir aff ronter le terrible Hornbeam pour
rembourser ses dettes. Il sera aidé de Spade, tisserand novateur,
et encouragé par la douce Elsie qui se bat pour fi nancer une école
où les enfants pauvres pourront apprendre à lire et à écrire.
Entre destins contrariés, jalousies meurtrières, justice arbitraire,
guerre sanglante et révolution industrielle, Ken Follett dépeint avec
une virtuosité inégalée une génération qui incarne la lutte pour un
avenir libre de toute oppression.
KEN FOLLETT est le maître incontesté du roman historique. Ses trente-six livres se sont vendus à plus de 188 millions d'exemplaires. Il connaît son plus grand succès avec Les Piliers de la Terre, paru en 1989. C'est le début de la saga Kingsbridge, poursuivie avec Un monde sans fin, Une colonne de feur et Le Crépuscule et l'Aube, et vendue à plus de 50 millions d'exemplaires dans le monde.
Mon avis
Un coup de cœur! Un bon coup de cœur!
Après une soixantaine de pages j'étais tellement enragé que d'un tabarnac (énorme) de bon élan j'aurais crissé (lancé) ce pavé à bout de bras et il se serait incrusté dans un mur. Pourquoi cette irascibilité? Parce que la noblesse et l'aristocratie anglaises s'unissaient pour exploiter les pauvres, les femmes et les pauvres femmes. Ils en retiraient tout ce qu'il pouvait et même plus. Tout ça avec l'approbation bienveillante du clergé.
Là, j'ai eu besoin d'une pause pour me calmer. (Allez: la position du lotus et ômmmm, ômmmm...) Si Ken Follett ne savait pas écrire, je n'aurais pas eu besoin d'une pause. Bravo Monsieur Follett!
Les personnages sont formidables, soit très bons, soit très méchants.
L'histoire, très intéressante, est contée de main de maître.
Que j'ai aimé!
Ma cote: 9/10.
Après une soixantaine de pages j'étais tellement enragé que d'un tabarnac (énorme) de bon élan j'aurais crissé (lancé) ce pavé à bout de bras et il se serait incrusté dans un mur. Pourquoi cette irascibilité? Parce que la noblesse et l'aristocratie anglaises s'unissaient pour exploiter les pauvres, les femmes et les pauvres femmes. Ils en retiraient tout ce qu'il pouvait et même plus. Tout ça avec l'approbation bienveillante du clergé.
Là, j'ai eu besoin d'une pause pour me calmer. (Allez: la position du lotus et ômmmm, ômmmm...) Si Ken Follett ne savait pas écrire, je n'aurais pas eu besoin d'une pause. Bravo Monsieur Follett!
Les personnages sont formidables, soit très bons, soit très méchants.
L'histoire, très intéressante, est contée de main de maître.
Que j'ai aimé!
Ma cote: 9/10.
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Follett, Ken] Les Armes de la Lumière
Merci Moulin-à-Vent pour ta critique où on ressent bien ta révolte contre cette aristocratie et cette noblesse anglaise, je le note au risque de faire un trou dans les murs
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Follett, Ken] Les Armes de la Lumière
En lecture
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Follett, Ken] Les Armes de la Lumière
J'ai lu deux cent pages et je confirme ce que tu dis cher Moulin. Cet homme (Ken) sait raconter les histoires et les rendre vivantes. On voit, on entend, on est dedans et c'est pour ça que les émotions nous submergent.
A bientôt pour mon avis.
A bientôt pour mon avis.
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Cassiopée- Admin
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Genre littéraire préféré : un peu tout
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Re: [Follett, Ken] Les Armes de la Lumière
Mon avis
Ce roman est le dernier de la saga Kingsbridge, commencée avec « Les piliers de la Terre ». Mais, comme les autres, il peut se lire indépendamment.
Ken Follett est un excellent conteur. Il embarque le lecteur, la lectrice, dans ses livres où tout est soigneusement dosé et mis en place. Un riche contexte historique parfaitement documenté, des personnages attachants aux destins difficiles mais portés par une volonté de s’en sortir, de l’amour légitime ou pas, des bons et des méchants, terriblement humains avec leur part d’ombre parfois.
« Toutes les vies, observées de près, sont comme une mosaïque – à l’exception de celles des saints. »
Dans ce récit, de 1792 à 1823, on assiste à la révolution industrielle. On découvre les tisserands, les fileuses, les machines (et l’auteur explique bien le fonctionnement) qui vont plus vite que les hommes et ceux qui se battent pour garder leur travail. La mécanisation est-elle un ennemi ou y-a-t-il moyen d’avoir encore du boulot malgré tout ? Certains sont suspicieux et baissent les bras, d’autres essaient de trouver des solutions. Le gouvernement ne fait rien pour aider les ouvriers, le prix du pain augmente, la révolte gronde, la guerre (avec Napoléon) n’est pas loin.
L’écriture (pas moins de quatre traducteurs/trices pour ce grand monsieur) est addictive, fluide, plaisante. Tout est très visuel, on imagine sans peine les lieux, les scènes. Les dialogues sont vivants.
En ce qui concerne les personnages, ils sont suffisamment décrits tant au niveau physique que psychologique pour qu’on les cerne. Mais l’auteur n’en fait pas trop, ce n’est jamais lourd. J’ai beaucoup aimé les femmes de cette histoire, pour la plupart, elles ont du tempérament ! Sal est formidable mais en raison de sa volonté de créer l’école du dimanche, c’est Elsie qui a été ma préférée.
« Vois-tu, mon enfant, il n’est pas bon que les classes laborieuses apprennent à lire et à écrire. Les livres et les journaux leur farcissent la tête d’idées qu’ils ne comprennent qu’à demi, ce qui les incite à ne plus se satisfaire du rôle que Dieu leur a assigné dans l’existence. Ces gens-là se mettent à cultiver d’absurdes idées d’égalité et de démocratie. »
Ce discours, elle n’en aura cure et elle maintiendra son projet malgré tous les obstacles. Quelle belle personne !
Aucun temps mort, juste un petit coup de mou, vers les deux tiers du texte, parce que j’avais envie de savoir la suite et qu’on restait un peu trop sur les champs de bataille à mon goût. Encore une belle réussite !
Ce roman est le dernier de la saga Kingsbridge, commencée avec « Les piliers de la Terre ». Mais, comme les autres, il peut se lire indépendamment.
Ken Follett est un excellent conteur. Il embarque le lecteur, la lectrice, dans ses livres où tout est soigneusement dosé et mis en place. Un riche contexte historique parfaitement documenté, des personnages attachants aux destins difficiles mais portés par une volonté de s’en sortir, de l’amour légitime ou pas, des bons et des méchants, terriblement humains avec leur part d’ombre parfois.
« Toutes les vies, observées de près, sont comme une mosaïque – à l’exception de celles des saints. »
Dans ce récit, de 1792 à 1823, on assiste à la révolution industrielle. On découvre les tisserands, les fileuses, les machines (et l’auteur explique bien le fonctionnement) qui vont plus vite que les hommes et ceux qui se battent pour garder leur travail. La mécanisation est-elle un ennemi ou y-a-t-il moyen d’avoir encore du boulot malgré tout ? Certains sont suspicieux et baissent les bras, d’autres essaient de trouver des solutions. Le gouvernement ne fait rien pour aider les ouvriers, le prix du pain augmente, la révolte gronde, la guerre (avec Napoléon) n’est pas loin.
L’écriture (pas moins de quatre traducteurs/trices pour ce grand monsieur) est addictive, fluide, plaisante. Tout est très visuel, on imagine sans peine les lieux, les scènes. Les dialogues sont vivants.
En ce qui concerne les personnages, ils sont suffisamment décrits tant au niveau physique que psychologique pour qu’on les cerne. Mais l’auteur n’en fait pas trop, ce n’est jamais lourd. J’ai beaucoup aimé les femmes de cette histoire, pour la plupart, elles ont du tempérament ! Sal est formidable mais en raison de sa volonté de créer l’école du dimanche, c’est Elsie qui a été ma préférée.
« Vois-tu, mon enfant, il n’est pas bon que les classes laborieuses apprennent à lire et à écrire. Les livres et les journaux leur farcissent la tête d’idées qu’ils ne comprennent qu’à demi, ce qui les incite à ne plus se satisfaire du rôle que Dieu leur a assigné dans l’existence. Ces gens-là se mettent à cultiver d’absurdes idées d’égalité et de démocratie. »
Ce discours, elle n’en aura cure et elle maintiendra son projet malgré tous les obstacles. Quelle belle personne !
Aucun temps mort, juste un petit coup de mou, vers les deux tiers du texte, parce que j’avais envie de savoir la suite et qu’on restait un peu trop sur les champs de bataille à mon goût. Encore une belle réussite !
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Cassiopée- Admin
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Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Follett, Ken] Les Armes de la Lumière
Avec ce cinquième tome, Ken Follett annonce clore la phénoménale saga historique qui, depuis Les piliers de la terre, son plus grand succès littéraire, fait vivre à travers les siècles la ville fictive de Kingsbridge, dans le Sud de l’Angleterre. Sa fresque prend cette fois pour toile de fond deux révolutions, la révolution industrielle et la Révolution française, de 1792 à la bataille de Waterloo en 1815.
En cette fin de XVIIIe siècle, un puissant vent de changement souffle sur la ville anglaise de Kingsbridge. Tandis que la mécanisation bouleverse la vie des ouvriers du textile en les rassemblant dans des fabriques où se généralisent des conditions de travail dramatiques, la Révolution française, avec ce qu’elle propage d’idées de liberté et de droits à la parole du peuple, fait trembler le gouvernement britannique qui, par peur de la contagion, multiplie les actions répressives. Syndicats et rassemblements sont interdits, grèves et émeutes sévèrement punies par une justice expéditive à la main des puissants. Le climat se tend encore lorsque éclate la guerre contre la France, prélevant son lot de conscrits de force – la moitié des effectifs de la Royal Navy – et mettant à mal l’économie. La prise de pouvoir et les conquêtes territoriales de Napoléon Bonaparte, puis le retour de l’Aigle échappé de l’île d’Elbe, font désespérer l’Angleterre, quand, venant mettre fin à plus de deux décennies de guerre, la bataille de Waterloo donne définitivement la victoire aux Anglais.
Dans ce grand tumulte, hommes et femmes tentent de tracer leur chemin : c’est au travers de leurs destins chahutés, nous permettant de nous identifier à une poignée de personnages que leurs émotions, leurs peurs et leurs aspirations nous rendent proches par-delà les siècles, que Ken Follett nous fait vivre cette période de l’intérieur, en un récit si bien incarné que, puissamment saisi par les cruelles injustices sociales qui l’émaillent, l’on s’y investit avec passion de la première à la dernière de ses près de huit cents pages.
Après la relative déception du Crépuscule et l’aube, bien moins crédible quant à ses personnages et à son intrigue pourtant insérés dans un contexte historique tout aussi magistralement rendu, cet ultime épisode en forme de fresque sociale clôt la saga Kingsbridge en beauté, nous offrant une lecture aussi captivante qu’édifiante. (4/5)
En cette fin de XVIIIe siècle, un puissant vent de changement souffle sur la ville anglaise de Kingsbridge. Tandis que la mécanisation bouleverse la vie des ouvriers du textile en les rassemblant dans des fabriques où se généralisent des conditions de travail dramatiques, la Révolution française, avec ce qu’elle propage d’idées de liberté et de droits à la parole du peuple, fait trembler le gouvernement britannique qui, par peur de la contagion, multiplie les actions répressives. Syndicats et rassemblements sont interdits, grèves et émeutes sévèrement punies par une justice expéditive à la main des puissants. Le climat se tend encore lorsque éclate la guerre contre la France, prélevant son lot de conscrits de force – la moitié des effectifs de la Royal Navy – et mettant à mal l’économie. La prise de pouvoir et les conquêtes territoriales de Napoléon Bonaparte, puis le retour de l’Aigle échappé de l’île d’Elbe, font désespérer l’Angleterre, quand, venant mettre fin à plus de deux décennies de guerre, la bataille de Waterloo donne définitivement la victoire aux Anglais.
Dans ce grand tumulte, hommes et femmes tentent de tracer leur chemin : c’est au travers de leurs destins chahutés, nous permettant de nous identifier à une poignée de personnages que leurs émotions, leurs peurs et leurs aspirations nous rendent proches par-delà les siècles, que Ken Follett nous fait vivre cette période de l’intérieur, en un récit si bien incarné que, puissamment saisi par les cruelles injustices sociales qui l’émaillent, l’on s’y investit avec passion de la première à la dernière de ses près de huit cents pages.
Après la relative déception du Crépuscule et l’aube, bien moins crédible quant à ses personnages et à son intrigue pourtant insérés dans un contexte historique tout aussi magistralement rendu, cet ultime épisode en forme de fresque sociale clôt la saga Kingsbridge en beauté, nous offrant une lecture aussi captivante qu’édifiante. (4/5)
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