[ Bourdon, Françoise ] Le vent de l'aube

Titre: Le vent de l'aube 
Auteure; Françoise Bourdon



Editions; France Loisirs
Nombres de pages: 377
ISBN: 978-2-298-00027-6

Quatrième de couverture:
Marquée à jamais par la tragédie qui a anéanti son peuple et sa famille en 1915, Nevart, dix-sept ans, arrive à Marseille. Seule et bien déterminée à vivre. Elle est rapidement recrutée pour travailler dans une usine de moulinage de la soie dans la Drôme. Là, la jeune femme découvre la lavande et entreprend de la cultiver sur un lopin de terre caillouteuse. A force de ténacité, de courage, elle réalise son rêve. C'est l'âge d'or de la lavande. Mais, en 1935, la situation devient préoccupante. Erich Schwabele, écrivain juif allemand, fait son apparition au village. Entre Nevart et lui, c'est l'amour fou, irrésistible et dangereux à l'approche de la guerre...

Mon avis:
On suit Nevart, jeune arménienne de 17 ans qui a fui son pays en 1915 lors du génocide après avoir assisté à l'assassinat de sa famille. Elle trouve asile en France en 1919 où elle est embauchée dans une usine de moulinage dans la Drôme. Très vite elle s'intègre parmi les villageois de Sainte-Apollonie, par son travail et son empathie malgré l'horreur qu'elle a vécu. Elle y rencontre Paul le docteur qui vient du Nord lui aussi traumatisé qui a perdu sa femme et sa fille lors de la 1ère guerre mondiale, elle va aider aussi Marceline et Vincent frère et soeur qui travaillent le ver à soie. Avec une détermination sans borne, Nevart va se lancer dans la culture de la lavande, en plein âge d'or. Puis elle va rencontrer Erich Schwabele un écrivain juif allemand, qui a fui son pays suite à la montée au pouvoir d'Hitler, ils vont tomber amoureux. Mais ce bonheur sera de courte durée à l'approche de la seconde guerre mondial. La résistance va se mettre en place et les hommes de bonne volonté vont partir dans le maquis, tandis que Nevart et d'autres abriteront des enfants juifs pour les faire passer en Espagne.

J'ai bien aimé ce roman, où les personnages sont bien travaillés, très vite je me suis attachée à eux, au point de pleurer. Les paysages sont bien décrits, je sentais la lavande, j'ai ressenti le vent qui souffle, ce terrain caillouteux qu'aime la lavande.