[Peretti, Camille (de)] L'inconnue du portrait
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[Peretti de, Camille] L'inconnue du portrait
[Peretti, Camille (de)] L'inconnue du portrait
[Peretti de, Camille]
L’inconnue du portrait
Calmann Levy 3 janvier 2024
358 pages
Quatrième de couverture
« La toile vibrait de beauté. Elle en avait le souffle coupé et se noyait dans l’œil bleu ciel piqueté de vert. Est-ce qu’elle était réellement le sosie de cette inconnue ? »
Peint à Vienne en 1910, le tableau de Gustav Klimt Portrait d’une dame est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître un an plus tard, puis volé en 1997, avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d’un musée d’art moderne en Italie.
Aucun expert en art, aucun conservateur de musée, aucun enquêteur de police ne sait qui était la jeune femme représentée sur le tableau, ni quels mystères entourent l’histoire mouvementée de son portrait.
Des rues de Vienne en 1900 au Texas des années 1980, du Manhattan de la Grande Dépression à l’Italie contemporaine, Camille de Peretti imagine la destinée de cette jeune femme, ainsi que celles de ses descendants. Une fresque magistrale où se mêlent secrets de familles, succès éclatants, amours contrariées, disparitions et drames retentissants.
Mon avis
Ce tableau dont l’histoire est incroyable, c’est celui de La Jouvencelle Peint par Klimt en 1910, tout commence en 1928, nous faisons la connaissance d’Isidore, 19 ans, il est cireur de chaussures et amoureux de Lotte fille d’un industriel très riche, le jeune garçon s’intéresse à la bourse, il va spéculer et réussir, ce qui va changer sa vie. On suit quelques personnage à des époques différentes, tout se tissent admirablement, car Camille de Peretti va conter plusieurs faits, des secrets de famille, des drames, des faits historiques retraçant l’Histoire, la crise de 1929, le capitalisme mais aussi la disparition de ce tableau. L’autrice a habilement brouillé les pistes qui pourtant petit à petit s’emboitent presque comme un puzzle, on voyage beaucoup au Texas, à Vienne, en Italie. Ce qui est intéressant c’est le chemin qu’a fait cette peinture (Portrait d’une dame) qui a défrayé la chronique en Italie, le seul repeint par Gustav Klimt, volé puis ensuite restitué au musée Galléria à Plaisance en 2019, vingt-trois après sa disparition. Autour de ce tableau, Camille de Peretti avec sa plume romanesque et intelligente en a fait un très beau roman….
L’inconnue du portrait
Calmann Levy 3 janvier 2024
358 pages
Quatrième de couverture
« La toile vibrait de beauté. Elle en avait le souffle coupé et se noyait dans l’œil bleu ciel piqueté de vert. Est-ce qu’elle était réellement le sosie de cette inconnue ? »
Peint à Vienne en 1910, le tableau de Gustav Klimt Portrait d’une dame est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître un an plus tard, puis volé en 1997, avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d’un musée d’art moderne en Italie.
Aucun expert en art, aucun conservateur de musée, aucun enquêteur de police ne sait qui était la jeune femme représentée sur le tableau, ni quels mystères entourent l’histoire mouvementée de son portrait.
Des rues de Vienne en 1900 au Texas des années 1980, du Manhattan de la Grande Dépression à l’Italie contemporaine, Camille de Peretti imagine la destinée de cette jeune femme, ainsi que celles de ses descendants. Une fresque magistrale où se mêlent secrets de familles, succès éclatants, amours contrariées, disparitions et drames retentissants.
Mon avis
Ce tableau dont l’histoire est incroyable, c’est celui de La Jouvencelle Peint par Klimt en 1910, tout commence en 1928, nous faisons la connaissance d’Isidore, 19 ans, il est cireur de chaussures et amoureux de Lotte fille d’un industriel très riche, le jeune garçon s’intéresse à la bourse, il va spéculer et réussir, ce qui va changer sa vie. On suit quelques personnage à des époques différentes, tout se tissent admirablement, car Camille de Peretti va conter plusieurs faits, des secrets de famille, des drames, des faits historiques retraçant l’Histoire, la crise de 1929, le capitalisme mais aussi la disparition de ce tableau. L’autrice a habilement brouillé les pistes qui pourtant petit à petit s’emboitent presque comme un puzzle, on voyage beaucoup au Texas, à Vienne, en Italie. Ce qui est intéressant c’est le chemin qu’a fait cette peinture (Portrait d’une dame) qui a défrayé la chronique en Italie, le seul repeint par Gustav Klimt, volé puis ensuite restitué au musée Galléria à Plaisance en 2019, vingt-trois après sa disparition. Autour de ce tableau, Camille de Peretti avec sa plume romanesque et intelligente en a fait un très beau roman….
lalyre- Grand sage du forum
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Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Peretti, Camille (de)] L'inconnue du portrait
Celui là aussi il va falloir que je l'ais
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Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Peretti, Camille (de)] L'inconnue du portrait
Fréquentant avec passion les musées, Camille de Peretti s’est emparée des mystères entourant une œuvre de Klimt, « Portrait d’une dame », pour en tirer une autre fresque, très romanesque celle-là, couvrant trois générations d’une même famille entre Vienne et New York.
C’est un petit tableau de Klimt, un portrait de femme en buste à l’expression langoureuse, bouche entrouverte et pommettes enfiévrées. Peinte à Vienne en 1917, l’oeuvre coule des jours paisibles entre les murs d’une pinacothèque de province, en Italie, lorsque, coup sur coup, elle défraye la chronique. En 1996, l’on s’avise que le tableau est en réalité double, son épaisse couche de vernis en cachant un autre, le portrait disparu en 1912 d’une femme dont on réalise alors qu’elle est la même. Mais, non contente de déjà faire couler beaucoup d’encre, l’inconnue repeinte entame alors de rocambolesques aventures. Volée deux fois l’année qui suit – l’original d’abord, puis la copie dont personne n’avait remarqué qu’elle avait pris sa place au musée –, elle disparaît avec la promesse d’un retour vingt ans plus tard. En 2019 et avec un peu de retard, c’est chose faite : à l’occasion de travaux d’entretien d’un mur extérieur du musée italien, la belle est retrouvée par un jardinier, cachée dans un sac poubelle puis glissée dans une trappe mangée par le lierre. L’escapade de la femme sans nom et étrangement repeinte reste un mystère…
Eminemment éliptiques, ces peu ordinaires faits de départ ont de quoi frapper l’imagination. Et de l’imagination, à défaut de tout autre matériau disponible, l’auteur en a à revendre. Avec pour focale le tableau dont la dame prend vie pour devenir un personnage en soi, à jamais ombré par les non-dits et les secrets censés couper court à l’inconvenance et au scandale, elle déploie sur un siècle l’histoire résolument romanesque de descendants cherchant eux aussi à élucider un mystère : celui de leurs origines. De la Vienne décadente du début du XXe siècle incarnée par le triste sort d’un héritier de bonne famille, au rêve américain d’un self-made man new-yorkais enrichi sur le krach de 1929, puis d’une jeune avocate s’efforçant d’effacer son accent texan dans le Manhattan d’aujourd’hui, trois destins s’entrelacent par-delà siècles et continents, cousus l’un à l’autre par la seule trace tangible laissée par une presque inconnue : son portrait.
Si, nous faisant traverser lieux et époques d’une manière évocatrice et vivante, l’histoire se lit sans déplaisir aucun, la curiosité aiguillonnée par l’enchevêtrement et la reproduction des secrets d’alcôve et de famille, l’on achève malgré tout cette lecture avec en bouche la frustration d’un scenario un rien tiré par les cheveux, aux personnages un peu trop lisses et n’évitant pas toujours les poncifs. Est-ce d’avoir déjà trop lu de ces récits usant d’une œuvre, d’un instrument de musique ou d’un objet comme trait d’union entre plusieurs destins et périodes ? Cette impression de déjà-lu et d’assez convenu laisse poindre le regret d’un plat un peu trop fade pour régaler totalement. L’on pourra tenter de s’en consoler en se raccrochant à l’agréable fluidité de sa lecture et en rêvant à son tour au mystère du tableau de Klimt. (3/5)
C’est un petit tableau de Klimt, un portrait de femme en buste à l’expression langoureuse, bouche entrouverte et pommettes enfiévrées. Peinte à Vienne en 1917, l’oeuvre coule des jours paisibles entre les murs d’une pinacothèque de province, en Italie, lorsque, coup sur coup, elle défraye la chronique. En 1996, l’on s’avise que le tableau est en réalité double, son épaisse couche de vernis en cachant un autre, le portrait disparu en 1912 d’une femme dont on réalise alors qu’elle est la même. Mais, non contente de déjà faire couler beaucoup d’encre, l’inconnue repeinte entame alors de rocambolesques aventures. Volée deux fois l’année qui suit – l’original d’abord, puis la copie dont personne n’avait remarqué qu’elle avait pris sa place au musée –, elle disparaît avec la promesse d’un retour vingt ans plus tard. En 2019 et avec un peu de retard, c’est chose faite : à l’occasion de travaux d’entretien d’un mur extérieur du musée italien, la belle est retrouvée par un jardinier, cachée dans un sac poubelle puis glissée dans une trappe mangée par le lierre. L’escapade de la femme sans nom et étrangement repeinte reste un mystère…
Eminemment éliptiques, ces peu ordinaires faits de départ ont de quoi frapper l’imagination. Et de l’imagination, à défaut de tout autre matériau disponible, l’auteur en a à revendre. Avec pour focale le tableau dont la dame prend vie pour devenir un personnage en soi, à jamais ombré par les non-dits et les secrets censés couper court à l’inconvenance et au scandale, elle déploie sur un siècle l’histoire résolument romanesque de descendants cherchant eux aussi à élucider un mystère : celui de leurs origines. De la Vienne décadente du début du XXe siècle incarnée par le triste sort d’un héritier de bonne famille, au rêve américain d’un self-made man new-yorkais enrichi sur le krach de 1929, puis d’une jeune avocate s’efforçant d’effacer son accent texan dans le Manhattan d’aujourd’hui, trois destins s’entrelacent par-delà siècles et continents, cousus l’un à l’autre par la seule trace tangible laissée par une presque inconnue : son portrait.
Si, nous faisant traverser lieux et époques d’une manière évocatrice et vivante, l’histoire se lit sans déplaisir aucun, la curiosité aiguillonnée par l’enchevêtrement et la reproduction des secrets d’alcôve et de famille, l’on achève malgré tout cette lecture avec en bouche la frustration d’un scenario un rien tiré par les cheveux, aux personnages un peu trop lisses et n’évitant pas toujours les poncifs. Est-ce d’avoir déjà trop lu de ces récits usant d’une œuvre, d’un instrument de musique ou d’un objet comme trait d’union entre plusieurs destins et périodes ? Cette impression de déjà-lu et d’assez convenu laisse poindre le regret d’un plat un peu trop fade pour régaler totalement. L’on pourra tenter de s’en consoler en se raccrochant à l’agréable fluidité de sa lecture et en rêvant à son tour au mystère du tableau de Klimt. (3/5)
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