[Damerdji, Amina] Bientôt les vivants
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[Damerdji, Amina] Bientôt les vivants
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[Damerdji, Amina]
Bientôt les vivants
Gallimard 4 janvier 2024
279 pages
Quatrième de couverture
« Aïcha courut à travers le village. Ses jambes tremblaient et son cœur battait si fort qu’il semblait vouloir sortir de sa poitrine. Elle connaissait le mot, dhabahine, les égorgeurs. Dhabahine, dhabahine ! »
Algérie, 1988. Après les premières émeutes sauvagement réprimées, le mouvement islamiste montre sa puissance grandissante. La jeune Selma vit dans la proche banlieue d’Alger. Elle n’a qu’une passion, l’équitation, qu’elle pratique dans un centre non loin du village de Sidi Youcef, où se déroulera en 1997 l’un des épisodes les plus atroces de la guerre civile. Elle consacre tout son temps libre au dressage d’un cheval que tout le monde craint, tandis que les déchirements de l’histoire traversent sa famille comme toute la société algérienne : certains sont farouchement opposés aux islamistes, d’autres penchent pour le FIS, d’autres encore profitent du chaos pour s’enrichir… C’est dans ce contexte tragique que Selma apprendra à grandir, trouvant dans la relation avec son cheval et avec la nature un antidote à la violence des hommes. Bien que le martyre du village de Sidi Youcef éclaire d’une lumière terrible les trajectoires des divers personnages, ce roman reste constamment chaleureux et humain.
Mon avis
Ce roman s’inspire de la guerre civile en Algérie dès 1992, lorsque des mouvements politiques et islamistes déchirent la nation durant toute une décennie. Nous assistons à la montée en puissance des évènements et du contexte social, politiques et religieux. Se produisent alors des exécutions de milliers d’innocentes victimes. En parallèle nous suivons une jeune fille passionnée pour l’équitation. Selma, c’est à dos de cheval, qu’elle heureuse, vivante et sereine, en harmonie avec la nature. Entrainements, galop, dressage et son amour pour Shéïtane, un cheval capricieux qu’elle seule peut apaiser, lui font oublier que sa famille vit l’histoire tragique de la société algérienne. A travers le destin de cette jeune adolescente qui comprend les colères de son père, l’inquiétude de sa mère et l’emprisonnement et les violences subies par son oncle, elle se préoccupe principalement de ses amitiés, de sa passion et de ses amours naissantes. Dans ce très beau roman, l’autrice décrit très bien cette période douloureuse du peuple algérien face à cette jeune fille éprise de liberté. 4,5/5
Bientôt les vivants
Gallimard 4 janvier 2024
279 pages
Quatrième de couverture
« Aïcha courut à travers le village. Ses jambes tremblaient et son cœur battait si fort qu’il semblait vouloir sortir de sa poitrine. Elle connaissait le mot, dhabahine, les égorgeurs. Dhabahine, dhabahine ! »
Algérie, 1988. Après les premières émeutes sauvagement réprimées, le mouvement islamiste montre sa puissance grandissante. La jeune Selma vit dans la proche banlieue d’Alger. Elle n’a qu’une passion, l’équitation, qu’elle pratique dans un centre non loin du village de Sidi Youcef, où se déroulera en 1997 l’un des épisodes les plus atroces de la guerre civile. Elle consacre tout son temps libre au dressage d’un cheval que tout le monde craint, tandis que les déchirements de l’histoire traversent sa famille comme toute la société algérienne : certains sont farouchement opposés aux islamistes, d’autres penchent pour le FIS, d’autres encore profitent du chaos pour s’enrichir… C’est dans ce contexte tragique que Selma apprendra à grandir, trouvant dans la relation avec son cheval et avec la nature un antidote à la violence des hommes. Bien que le martyre du village de Sidi Youcef éclaire d’une lumière terrible les trajectoires des divers personnages, ce roman reste constamment chaleureux et humain.
Mon avis
Ce roman s’inspire de la guerre civile en Algérie dès 1992, lorsque des mouvements politiques et islamistes déchirent la nation durant toute une décennie. Nous assistons à la montée en puissance des évènements et du contexte social, politiques et religieux. Se produisent alors des exécutions de milliers d’innocentes victimes. En parallèle nous suivons une jeune fille passionnée pour l’équitation. Selma, c’est à dos de cheval, qu’elle heureuse, vivante et sereine, en harmonie avec la nature. Entrainements, galop, dressage et son amour pour Shéïtane, un cheval capricieux qu’elle seule peut apaiser, lui font oublier que sa famille vit l’histoire tragique de la société algérienne. A travers le destin de cette jeune adolescente qui comprend les colères de son père, l’inquiétude de sa mère et l’emprisonnement et les violences subies par son oncle, elle se préoccupe principalement de ses amitiés, de sa passion et de ses amours naissantes. Dans ce très beau roman, l’autrice décrit très bien cette période douloureuse du peuple algérien face à cette jeune fille éprise de liberté. 4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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