[Chauveau, Sophie] L'obsession Vinci

L'obsession Vinci



520 pages édité chez Folio en avril 2009

Résumé
Qui était vraiment Léonard de Vinci ? On connaît l'inventeur virtuose, le scientifique précurseur... mais qu'en est-il de l'homme, des ressorts de sa créativité ? Des bas-fonds de Florence à la forteresse de Ludovic le More, des campagnes guerrières de Borgia à la cour de François Ier, Léonard veut tout connaître, tout essayer, tout explorer. Sa ville, Florence, le boude. Rome le rejette. Venise se méfie de lui... Pourquoi ? Quelles relations eut-il avec ses pairs, Michel-Ange et Botticelli ? Sophie Chauveau nous raconte la vie de Léonard de Vinci avec la rigueur et la puissance narrative qui ont fait le succès de La passion Lippi et du Rêve Botticelli. Elle rend ainsi hommage aux artistes qui ont, il y a cinq siècles, conquis leur liberté. " Le siècle de Florence " s'éteint avec le plus mystérieux d'entre eux.

Biographie de l'auteur :Sophie Chauveau est écrivain, auteur de romans, notamment Les belles menteuses, Mémoires d'Hélène, auteur d'essais et d'une monographie sur l'art comme langage de l'amour. Elle s'est documentée durant quatre ans pour écrire La passion Lippi, premier volet d'une trilogie qu'elle a poursuivie avec Le rêve Botticelli. L'obsession Vinci clôt ce " siècle de Florence".

Mon avis

Un troisième tome qui vient clore l'épopée de Florence au tempsde la renaissance. J'ai été un peu déçu par la vision que l'auteur donne de Vinci. Elle passe beaucoup de temps sur la sexualité de Vinci, sa jouissance, son homosexualité, ses échecs, ses ratages en tout genre... bref, une vie glauque... une question vient alors à l'esprit : comment un mec comme lui a pu continuer à perturer aux travers des siécles ?
Déception d'autant plus grande, qu'il n'y a très peu d'écho sur ses peintures, ses inventions... elles sont survolées... il y a aussi quelques moments formidables, comme les fiestas qu'il pouvait donner, son amour pour son cheval, sa rencontre avec François 1er... mais il manque la chaleur, la joie et l'édonisme que l'on trouve dans la passion de LIppi... il semble que Vinci rate beaucoup de choses...

ce n'est pas l'image que j'ai de cet homme en règle général, je n'ai pas la culture et les recherches de l'auteur autour de Vinci... mais je suis très perplexe sur ce que j'ai lu... donc je continuerai à lire autour de Vinci...

Sur la trilogie, je trouve que le premier est plus que magnifique... on sent le plaisir, la peinture, l'ambiance, puis dans le deuxième, la peinture s'éloigne un peu, la maladie est là, c'est elle qui va rythmer le livre et les oeuvres... Le dernier, le côté glauque est exploité +++ à bien des niveaux sans mettre en avant les arts...

A vous de voir

Même avis : on a peut-être perdu la grandeur de l'artiste pour se concentrer sur des faits divers...
Je souligne toutefois l'immense recherche qu'a dû faire Sophie Chauveau pour clore sa trilogie et nous faire vivre pendant quelques heures avec ses personnages au temps de la Renaissance.

Concernant d'autres lectures, j'ai pu lire Le lion ardent ou la confession de Léonard de Vinci de Christian Combaz, et, crois-moi, c'est de même acabit ! Alors finalement ce n'est peut-être pas pour rien !
Non mais il faut savoir qu'à ces époques, ces artistes été davantage des artisans (donc déjà leur art, même reconnu, ne l'était pas au même niveau de ce que l'on en dit aujourd'hui). De plus, les frasques de Vinci, comme celles de beaucoup d'autres peintres sont carrément avérées ! Ça a fait partie de leur vie, mais je comprend que pour nous, qui idolâtrons ces personnages, c'est assez dur de lire un livre qui trace presque uniquement leur vie sexuelle en gros !

ce n'est pas son côté sexuel qui m'embête, car comme tout être humain, nous avons une libido... mais c'est un des premiers livres autour de Vinci qui exploite autant son côté clauque autour de sa sexualité... ce n'est pas cela qui me fait rêver de Vinci ...

Dans son premier livre autour de Lippi (qui lui aussi avait une sexualité débordante...), l'auteur exploite moins ce côté et parle beaucoup de ses oeuvres et de ce qu'il a apporté à la peinture en autre... je continue à penser que ce n'est pas ce qu'elle a fait avec Vinci....

en tout cas, elle montre ses plus bats instincts, pourquoi pas... mais il est vrai que ce n'est pas cela que je recherchais dans ce bouquin... peuit être aussi, que j'ai lu trop de choses autour de Vinci et que c'est la première fois qu'il est montré aussi "vil" que cela...

de manière générale, je suis toujours un peu gênée quand je lis des bio ou des similis bio quand on étale la vie intime de quelqu'un : non pas que je sois prude... mais je me dis toujours que c'est du domaine privé, il y a des sphères que je n'ai pas à connaître d'autrui, c'est personnel... et si je le ramène à moi, je n'ai pas envie que le voisin ou même une relation sache ce qui se passe dans ma vie ou mon alcove si je n'ai pas fait le choix de le transmettre...

oui tout à fait Francine, je suis d'accord...